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Carpe diem [ft Alejandro Wilson]

Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:35
Kelly Martinez
Madrid
Kelly Martinez
Messages : 192 Localisation : Madrid Statut : Alejophile
Métier : Actrice, chanteuse et prof de cinéma

Carpe diem


Je n'étais plus en proie aux effet d'aucun alcool ou d'aucune drogue, d'ailleurs la redescente fut moins pénible grâce à la présence d'Alej qui m'avait empêchée de broyer du noir, et donc tout ce qui se passait était bien réel, les baisers, les caresses, les échanges de regards tout aussi brûlants que nos deux corps prêts à se livrer l'un à l'autre. Tout était vrai et ces sensations grisantes me plaisaient énormément. Je ne voulais déjà plus quitter la bouche d'Alejandro, mais lui en avait décidé autrement, avant de finalement revenir au-dessus de moi. J'étais à sa merci, je lui appartenais pour ce soir du moins. Et le fait qu'il mette des mots sur ses désirs qui étaient les mêmes que les miens ne m'excitait que davantage.

- Alors vas-y ! soufflai-je avant de capturer ses lèvres à nouveau.

Je ne pensai même pas à lui dire de prendre un préservatif dans la table de nuit, il m'avait complètement renversé le cerveau, c'était fou ce désir brûlant que j'avais d'être possédée par lui. Comment faisait-il ? Était-ce parce qu'il s'était refusé à moi si longtemps ? Ou simplement un sex-appeal naturel qui faisait le même effet à toutes les femmes hétéro et hommes homo ? Aucune idée, et je n'avais aucune envie de débattre là-dessus maintenant. Le sentir en moi éveilla un soulagement quasi salutaire. Mes mains vinrent se poser dans son dos avant qu'il ne s'en saisisse pour les maintenir au-dessus de ma tête. Mon souffle se faisait court tant mon corps était assailli, déjà, par une multitude de fourmillements.

- Oui ! lui répondis-je. Fais tout ce que tu veux !

Je ne pouvais empêcher les gémissements de sortir de ma bouche tant il me faisait du bien. Je capturai une nouvelle fois ses lèvres, avide de les retrouver, lui offrant un baiser brûlant.

Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:36
Alejandro Wilson
Madrid
Alejandro Wilson
Messages : 175 Localisation : Madrid Statut : Kellyophile. Est donc en couple depuis peu, avec une célèbre actrice américaine.
Métier : Professeur de dramaturgie / théâtre

Carpe diem


Oui, il pleuvait j’en étais sûr à présent. Un léger sourire prit alors vie sur mon visage. Dans d’autres circonstances (surement moins excitantes), j’aurais pris cela pour un signe ; et peut-être l’était-ce. Cependant, toute mon attention était focalisée sur Kelly qui faisait naître en moi tant de sensations et une perte de contrôle dont je ne m’en pensais pas capable. Il fallait bien reconnaître que ça faisait un bien fou autant que d’attraper sauvagement sa bouche pour qu’elle ne soit qu’à moi cette nuit. Autant que de sentir son parfum se lier au mieux. Autant que les premiers gémissements lorsqu’enfin j’entrais en elle ; ne me souciant pas d’être dépourvu de protection.

« — J’y vais alors ! » murmurais-je un brin provocateur. Je n’en pouvais déjà plus, j’étais pour ainsi dire dur de partout, mais plus encore au niveau de l’entre-jambes. Alors n’y tenant plus, je me fis missionnaire l’espace d’un instant. La concentration était de mise pour trouver le bon rythme. J’en arrivais à me demander depuis combien de temps je ne m’étais pas envoyé en l’air. Avant de me reprendre et de laisser cette question sans réponse. En appui sur mes bras, je continuais mes vas et viens me délectant de chacun de ses gémissements comme s'il eut s'agit de la plus douce des mélodies.

Le premier « oui » qui s’échappa de sa bouche m’incita à continuer tout en retenant ses poignets. Cette fois, j’y allais plus fort et plus vite, si bien que la tête de lit commençait à claquer contre le mur. Elle se redressa alors légèrement pour venir m’embrasser avec le genre de passion qui peut aisément vous faire perdre la tête. Ce que je fis en l’incitant à changer de position. Dès lors, elle se retrouvait à quatre pattes et je m’appuyais sur ses hanches avant d’à nouveau entrer en elle, mais par derrière cette fois. « — Cette position ne te dérange pas ? » trouvais-je la force de lui demander, car je savais que certaines femmes n’étaient pas enclines à se faire prendre de la sorte. « — N’hésite pas à me dire ce que tu veux… J'exaucerai le moindre de tes désirs »



Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:36
Kelly Martinez
Madrid
Kelly Martinez
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Carpe diem

Alejandro m'enivrait plus que n'importe quel alcool, me faisait perdre pied plus que n'importe quelle drogue, nos corps étaient l'un contre l'autre, l'un dans l'autre, j'étais si bien. Cet homme me rendait dingue, me faisait tourner la tête, complètement. Je le laissai démarrer les choses sérieuses, j'avais tellement hâte que le peu de préliminaire ne le dérangeait pas, j'étais déjà chaude comme la braise. Et je sentais la chaleur m'envahir davantage à chacun de ses vas et viens, c'était si bon. Alejandro avait l'air d'être un amant extraordinaire, les débuts étaient prometteurs. Je l'autorisais à faire ce qu'il voulait de mon corps tant je me sentais bien. C'était plutôt rare qu'une telle chose arrive. Il le retourna aussitôt, attisant ma surprise, pour me prendre en levrette.

- À toi de me la faire apprécier... répondis-je à bout de souffle.

Ce n'était effectivement pas ma position préférée mais après tout, je pouvais bien le récompenser d'avoir enfin cédé à mes avances en lui faisant plaisir, si lui l'appréciait. Après quelques minutes, je réalisai enfin que nous n'étions pas très responsables en ce moment.

- Attends ! Arrête une seconde s'il te plaît.

Je me dégageai délicatement avant de me retourner, posant une main sur le torse d'Alejandro pour le faire s'allonger sur le dos. J'effleurai son corps du mien, remontant vers sa bouche, continuant à attiser son désir tandis que ma main ouvrait le tiroir du chevet pour attraper un emballage de capote que je déchirai avec les dents après m'être redressée, assise à califourchon sur Alejandro.

- On avait oublié un petit détail important. Tu me laisses faire ?

J'attendis son approbation avant de lui mettre le préservatif de la façon la plus sensuelle dont j'étais capable avant de me ruer sur sa bouche, collant mon torse contre son buste, le laissant à nouveau entrer en moi. J'effectuai alors des mouvements du bassin, sans quitter sa bouche jusqu'à ce que j'eus de nouveau besoin de respirer tant l'excitation montait.

- Est-ce que ça va ? demandai-je au creux de son oreille avant d'en saisir le lobe.

Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:38
Alejandro Wilson
Madrid
Alejandro Wilson
Messages : 175 Localisation : Madrid Statut : Kellyophile. Est donc en couple depuis peu, avec une célèbre actrice américaine.
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Carpe diem


Nuit magique, nuit de hasard et d’incertitudes qui nous mène finalement vers quelque chose de bien moins austère. Je gardais cette phrase dans un coin de ma tête, conscient de son potentiel dans un texte. Mais le plus important demeurait ailleurs et il portait un prénom que je me faisais un plaisir de murmurer à chaque baiser intense. « Kelly ! » Cinq lettres inoubliables, autant que celle à qui je venais de céder après des jours, voire des semaines à se tourner autour. J’avais finalement compris que parfois, les sentiments, plus qu’autre chose, sont des entraves dont je m’étais délesté pour mieux profiter de l’instant présent en aussi divine compagnie.

La fatigue ne semblait plus exercer aucune influence sur moi, si bien que je me surpris d’avoir encore de l’énergie. La passion était peut-être plus inspirante que je ne l’aurais cru. Une passion incroyablement audacieuse qui m’incitait à prendre les devants et elle par la même occasion. Qu’on se le dise, je n’ai rien contre la levrette, mais je conçois que cette position peut parfois s’avérer dégradante pour certaines femmes. Ce qui m’incita à m’enquérir auprès de mon amante d’une nuit.

« — Ça m’en fait des responsabilités », lui répondis-je après qu’elle m’ait donné son aval. Malgré tout, quelque chose semblait la contrarier alors que je venais de commencer à me mouvoir derrière elle. « — Qu’est-ce qui se passe ? » demandais-je un tantinet inquiet. « — Si tu n’aimes pas, je peux faire autre chose… » Pour moi, j’étais en tort et je cherchais par tous les moyens une raison à cet arrêt. Preuve que je m’en faisais pour rien, elle captura à nouveau ma bouche, initiant une chair de poule que j’étais bien incapable de cacher. Jamais encore une femme ne m’avait fait autant d’effet en aussi peu de temps. Je ne vis pas de suite sa main se perdre dans le tiroir de la table de chevet. La voilà qui prit le contrôle en se mettant sur moi, ce qui je l’avoue, ne me laissait pas indifférent. Aussitôt, elle déchira l’emballage du préservatif qu’elle venait de chiper et je compris pourquoi il lui fallait une petite pause avant d’aller plus loin.

« — Effectivement. Tu m’as tellement envouté que je n’ai même pas pensé à la couvrir. Je t’en prie, fais-toi plaisir. » Le regard joueur, j’attendais de la voir s’approcher de mon entre-jambes pour y glisser ce petit bout de caoutchouc. Jamais encore, on ne m’avait enfilé une capote de cette manière et ça n’était pas pour me déplaire. « — Maintenant, je peux sortir couvert. » Et à peine, j’avais fini de faire le mariole, qu’elle se précipita sur mes lèvres, collant avec force sa poitrine contre mon torse. Je ne résistais que très mal à l’envie de la prendre à nouveau ; ce que je fis alors que nous nous embrassions à en perdre haleine. C’était fou, intense, incroyable et surement addictif.

Le souffle venant à manquer, nous dûmes nous séparer à regret. J’avais le cœur lourd tant il cognait avec vigueur contre ma poitrine. Nos regards se croisèrent à nouveau puis elle vint enfouir son visage dans mon cou, avant de venir se saisir, du bout des dents, de mon lobe tout en murmurant quelques paroles. Grisé par son corps sur le mien et cette innocente morsure, je fermais les yeux. « — Hum… Ça, c’est une première, le coup du lobe. Ne t’arrête pas, je t'en prie ! »

Elle ne s’était pas arrêté en si bon chemin, moi non plus. Plusieurs positions furent explorées, dont certaines que je ne connaissais pas encore. J’étais incapable de savoir combien de temps nos ébats avaient duré, toujours est-il que le lit ne fut pas notre seul terrain de jeu. Définitivement a et après avoir partagé un voire deux orgasmes bruyants, je consentis enfin à laisser Morphée venir m’accueillir quelques minutes avant de me réveiller à nouveau.

Il était presque six heures du matin. Je devais impérativement rentrer chez moi, prendre une douche et me changer pour ne pas attiser les regards interrogateurs. Et puisque cela n’était pas voué à devenir sérieux, quitter son lit en catimini ne me semblait pas une mauvaise idée. De plus, elle dormait profondément et il aurait été égoïste de la réveiller. Ainsi, je me défis délicatement de l’étreinte pour quitter le lit. Mais n’étant pas enclin à devenir un véritable déserteur, je pris le temps de lui rédiger un nouveau message sur l’une des serviettes de l’hôtel.

C’était une nuit magique. Ravi d’avoir cédé à tes avances. Je te laisse mon numéro de portable. Ça sera plus facile de communiquer si d’infortune on n’arrive pas à se croiser.  

Alej 


Et c’est ainsi que je quittais les lieux, profitant des premières lueurs du jour, avant de regagner mon véhicule et mon appartement. Que venait-il de se passer ?



Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:39
Kelly Martinez
Madrid
Kelly Martinez
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Carpe diem


Ce moment partagé était magique. Alejandro était le parfait mélange de douceur et de fougue, alternant et nuançant à merveille les tempéraments, si bien que j'étais complètement à sa merci. J'avais malgré tout repris le dessus quelques fois, si bien que l'un et l'autre nous nous alternions dans cette chevauchée fantastique à donner du plaisir à l'autre et en prendre également pour nous-mêmes. Cet homme me plaisait physiquement, c'était incontestable et je me sur0renais à vouloir le voir revenir. Mais nous n'en étions pas encore là, la nuit ne faisait que commencer, et elle fut le témoin de bien des choses entre nous ce soir-là. J'étais ravie qu'il ait changé d'avis, et j'étais prête à parier que lui aussi.
Nous finîmes par nous endormir, probablement passé minuit, après une sacrée partie de jambes en l'air.

Je fus réveillée par la sonnerie de réveil de mon téléphone qui était encore dans mon sac depuis la veille. Je n'avais pas eu le temps de le poser sur la table de nuit, il me fallut quelques minutes pour le trouver, les yeux plissés à cause de la faible lueur du jour qui m'agressait les rétines au réveil. Une fois arrêté, je m'aperçus qu'Alej n'était plus là. Mon cœur se serra tout à coup, me renvoyant à mes angoisses omniprésentes. Je tombai finalement que la serviette en papier sur laquelle il avait écrit un petit mot. Malgré ma respiration entrecoupée de sanglots, j'eus un faible sourire et entrai le numéro de mon amant de la veille et collègue dans mon téléphone, non sans difficultés au vu de mes mouvements saccadés.

- J'ai besoin d'un remontant...

Oui mais quoi ? Café ? Gin ? Vodka ? Coke ? Je ne savais plus où je nageais en réalité. Je fus soudain angoissée à l'idée d'aller à l'école. Et si tout le monde avait lu cet article débile ? Se pouvait-il qu'un torchon de Los Angeles se retrouve à Madrid?
Mais oui, idiote, c'est sur internet !
Il me fallait une bonne douche. J'y restai quinze bonnes minutes, sentant mes larmes se mélanger à l'eau chaude salutaire pour mon corps. Je sortis de là, me séchai les cheveux, me brossai les dents avant de chercher quoi porter. Cette simple recherche me stressa, je ne trouvais rien, j'avais peur que ça n'aille pas, qu'on me remarque trop, ou pas assez... J'avais peur qu'ici aussi on me considère comme une ratée. Pourtant, je ne l'étais pas. Mais être coincée ici me renvoyait à chaque minute au fait que ma carrière était en berne. Pourquoi n'étais-je pas sûr un plateau d'Hollywood avec un premier rôle dans u otro blockbuster? Je sentís les larmes monter à nouveau et cherchai quoi faire. Je finis par retrouver un petit sachet à zip contenant de la poudre blanche. Ça ferait l'affaire pour la journée. J'en sniffai un rail à l'aide d'un billet de vingt dollars roulé, qui ne me servait à rien ici puisqu'on payait en euros.
Bizarrement, je me sentis plus en forme. Je choisis une tenue composée d'une jupe grise à carreaux, un chemisier en soie bordeaux, une veste de tailleur et des escarpins. Je me maquilla sommairement, un coup de parfum et il fut temps de partir. Je pris un café à emporter à l'hôtel et me voilà quinze minutes plus tard arrivée à l'école.
J'allais saluer mes collègues à la salle des prof, croisant donc Alejandro parmi eux.

- Tu as bonne mine, lui dis-je avec un petit sourire avant de regagner ma salle.

Les élèves n'étaient pas encore là, alors j'en profitais pour lui écrire un texto.

Alors, j'avais pas raison ? T'as bien dormi non ? On remet ça quand ? 🍆 🍑



[/quote]
Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:40
Alejandro Wilson
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Alejandro Wilson
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Carpe diem


Étrangement, malgré mes réticences sur les coups d’un soir, je me sentais bien, quoiqu’un peu courbaturé par l’effort intense, mais pas désagréable. Je regagnais donc mon appartement et ma solitude. Il est vrai qu’après autant d’animation, le silence me paraissait soudain bien amer. Mais je préférais ne pas m’en offusquer davantage en prenant presque aussitôt la direction de la salle de bains pour faire disparaitre les restes de ma séance de sport improvisée en délicieuse compagnie.

Je pris ensuite le risque de me faire un café et un semblant de déjeuner avec ce qui trainait dans mes placards ; c’est-à-dire bien peu de choses. « — Pense à faire les courses ! » Effectivement, j’allais devoir sérieusement y songer. Passé cette observation et après avoir dévoré un semblant de déjeuner, je m’en allais dans le dressing piocher au détour des placards. Ne voulant pas me prendre la tête, j’optais pour un jean délavé et le t-shirt blanc en coton tout ce qu’il a de basique, par-dessus lequel je nouais l’une de mes innombrables chemises à carreaux. Puis paré de mes plus belles sneakers, je quittais les lieux pour retrouver la voiture et la direction de l’école.

Il y avait un peu de monde sur la route aujourd’hui, mais pas assez pour me faire perdre patience. J’étais bien plus léger que je ne l’aurais cru en passant le seuil de la porte de cette chambre d’hôtel, théâtre d’une incroyable partie de jambe en l’air. Rien que le fait d'y songer me fit sourire comme l’adolescent que je n’étais plus malheureusement. Le feu passant au rouge, je pouvais dès lors reprendre la route avant d’enfin retrouver mes quartiers. Je pris le temps de saluer tout le monde, constatant au passage que quelqu’un s’était donné la peine de prendre des viennoiseries.

« — Chouette, je meurs de faim ! » Je ne résistais que peu à l’envie d’en attraper une tout en déposant mes affaires dans mon casier et d’aller me prendre un autre café avant de faire le chemin inverse pour regagner l’antre des enseignants. Quelle ne fut pas ma surprise d’y croiser Kelly ! « — Salut, toi aussi tu as bonne mine. » Je préférais ne pas entrer dans les détails ou même me risquer à flirter ouvertement devant elle pour ne pas donner du grain à moudre à nos collègues et à de potentiels potins. De plus, Kelly ne s’était pas fait prier pour regagner sa salle de classe.

Quelques minutes plus tard alors que je prenais place à mon bureau, mon portable se mit à vibrer, laissant paraître un numéro qui ne m’était pas familier. Mais je compris rapidement, au vu du contenu du message, de qui il s’agissait. « — Ah ouais sans ambiguïté. » L’émoticône pêche et l’aubergine étaient couramment employées par les jeunes pour parler de sexe. De toute évidence, Kelly ne dérogeait pas à la règle. Avant de lui répondre, je pris le temps d’enregistrer son numéro. Qu’allais-je bien pouvoir lui répondre ? Je ne devais certainement pas lui rendre la tâche facile.

Pêche aubergine ? Tu veux m’inviter à faire les courses ? Fier de ma petite blague, je validais le message avant d’accueillir mes premiers élèves.



Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:42
Kelly Martinez
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Kelly Martinez
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Carpe diem

La matinée commençait normalement pour la plupart des gens de l'école. De mon côté, je me battais contre mes pensées les plus sombres, vite dissipées par quelques artifices quelques peu illégaux. Mais qu'en avais-je à faire ? Qu'avais-je à perdre ?
Ma seule perspective joyeuse était de retrouver mon amant de la veille qui m'avait faite grimper aux rideaux. J'étais bien tentée de recommencer l'expérience. Après l'avoir croisé brièvement, j'avais gagné ma classe, non sans lui envoyer un message équivoque. Auquel il répondit totalement à côté. Haussant un sourcil, je répondis à mon tour pendant que les élèves s'installaient.

L' humour espagnol est vraiment spécial...

Je démarrai mon cours sans vraiment me rappeler de ce que je leur avais demandé. L'art d e l'improvisation même au quotidien, c'était utile. La matinée se passa tranquillement et il fut temps d'aller manger. Je me fis livrer un repas avec Uber Eats et rejoignit la salle des prof où certains étaient déjà en train de manger. J'écoutais vaguement les conversations sans y participer. Je regardai mon téléphone, échangeant des messages avec des amies de LA. Mon petit monde me manquait. Ma maison mon train de vie... Je n'avais dit à personne ce que je faisais à Madrid. En avais-je honte ? Probablement.
Alejandro entra et j'eus l'impression que le soleil était entré dans la pièce. J'esquissai un sourire, bien qu'encore un peu triste et nostalgique suite à mes conversations écrites avec mes amies. Je renvoyai un petit message à Alejandro.

Je crois que j'aurais besoin de faire des courses.



Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:43
Alejandro Wilson
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Alejandro Wilson
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Carpe diem


De toute évidence, Kelly n’avait pas le même sens de l’humour que moi. Ce qui ne m’empêcha point de sourire bêtement lorsqu’elle me répondit. Avait-elle compris que c’était du second degré ? Je l’espère, sinon quoi je risquais de passer pour un abruti fini. Malgré tout et profitant du peu de temps qu’il me restait avant de commencer mon cours, j’en profitais pour lui répondre ; tâchant de faire court et ainsi lui éviter la lecture de tout un pavé.

Autant que l’humour américain, si tenté qu’il existe ! 

Fier de ma petite réplique et après avoir envoyé le message, je mettais mon portable en silencieux afin d’assurer mon cours dans les meilleures dispositions et parce que je me refusais à être distrait, surtout par la non moins charmante Kelly Martinez, qui occupait déjà une bonne partie de mes pensées.

La matinée fut productive, assez pour que je n’aie pas le temps de m’ennuyer. Je donnais de la voix aujourd’hui et n’hésitez pas à me donner ; profitant d’un regain d’énergie qui m’avait fait défaut la veille. J’aimais mon job, c’était indéniable et je crois que la plupart de mes élèves me le rendaient bien et consentaient à travailler dur pour atteindre les objectifs fixés.

Midi sonnant, je quittais ma salle et regagnais l’extérieur. Le menu de la cantine n’ayant pas mes faveurs, j’avais décidé d’aller m’acheter quelque chose à manger. Et c’était aussi pour moi l’occasion de prendre l’air et peut-être de me faire attendre d’une certaine personne. Arrête de te faire des films !  Quelqu’un me bouscula presque aussitôt, me faisant ainsi sortir de mes pensées. Il s’agissait d’un élève, surpris de me voir faire la queue pour un sandwich. « — C’est ton truc la brandade de mourre ? » Ce qui le fit rire, moi aussi au passage. Puis il me demanda si nous avions cours ; car de toute évidence il n’avait toujours pas imprimé dans un coin de sa tête, l’emploi du temps. « — Oui comme tous les mercredis à 15 h. J’espère que tu as appris ton texte cette fois. » Je le charriais gentiment et il me répondait en conséquence sans se braquer avant de disparaitre avec son déjeuner.

Je regagnais donc la salle des profs avec mon sandwich et une cannette de Sprite. « — Je vois que tout le monde est en mode pique-nique. Ne me dites pas que la brandade de mourre vous dégoute à ce point. » Mon regard se posa ensuite sur Kelly à qui je souris avant de prendre place à l’autre extrémité. Mon portable se mit alors à vibrer. De toute évidence, ma très chère collègue était prompte à échanger par écrit.

 C’est marrant parce que moi aussi j’ai des courses à faire. En attendant, on pourrait peut-être “discuter” dans un endroit plus tranquille ? 



Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:44
Kelly Martinez
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Je n'avais pas répondu au texto d'Alejandro concernant l'humour américain, j'avais juste roulé des yeux avec un léger sourire, mais après il le fallait quand même donner cours. Je el sentais dégradée de devoir faire ça mais néanmoins j'avais toujours pris l'habitude de faire mon travail du mieux que je le pouvais, quel qu'il soit.
La pause repas sonna et munie d'une salade que j'avais bien entamée au moment où Alejandro arriva à son tour dans la salle des prof, je délaissais mes couverts pour lui envoyer un nouveau texto. Sa réponse me fit esquisser un sourire. Je pris soin de ne pas le regarder tout en lui répondant.

Je crois que le toit est désert pendant que les élèves mangent...

Puis sans attendre, j'envoyai ma salade dans la poubelle la plus proche avant de prendre à la porte pour quitter la salle des prof et le rendre à l'escalier qui menait sur le toit.
J'attendais qu'Alejandro me rejoigne. Une fois que ce serait fait. On pourrait verrouiller la porte depuis l'extérieur pour ère sûrs de ne pas être rejoints par d'autres. Ce type me hantait, m'envoutait, surtout après la soirée de la veille... Étais-je déjà accro à son corps ? C'était fort possible.





Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:44
Alejandro Wilson
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Qu’on se le dise, le sandwich n’avait rien de sexy, mais il me permettait d’échapper à l’attentat culinaire qui s’apprêtait à avoir lieu au réfectoire. Et rien que pour ça, je ne boudais pas mon plaisir d’avoir opté pour un repas en extérieur. Mais de toute évidence et à ma grande surprise, il y avait peu d’admirateurs de brandade de morue à en juger par la présence d’une bonne partie du corps professoral dans la salle qui lui était dédié.

« — Bon et bien bon appétit ! » Mon regard se posa furtivement sur Kelly et la salade qu’elle venait de délaisser au profit de son portable. Attendant quelques secondes, pour ne pas me faire griller, je pris soin de sortir discrètement le mien tout en le posant sur la table puis de faire mine de croquer dans mon sandwich, avant de reprendre mon cellulaire en main. Tout un stratagème !

Le message en disait long sans être trop équivoque pour le commun des mortels. Ce qui m’amenait à penser que nous avions à présent nos propres codes pour communiquer. Ainsi, la demoiselle en redemandait ; preuve que je ne m’en étais pas si mal sorti. Croquant à nouveau dans mon sandwich, je lui écrivis à mon tour, lui faisant savoir que j’étais enclin à « discuter » avec elle dans un endroit plus calme. Des points de suspension apparurent alors dans l’espace qui était alloué à mon destinataire avant que le message apparaisse. De toute évidence, Kelly connaissait assez bien l’école pour savoir où se cacher sans être dérangé.

Le message envoyé, elle se débarrassa de sa salade et quitta les lieux sans que nous ayons échangé le moindre regard. De mon côté, l’air de rien, je continuais à manger mon sandwich au poulet ; c’est mal de gaspiller ! Eh puis, il ne fallait pas que quelqu’un se doute de ce qui se tramait entre nous. Une fois mon déjeuner terminé, je quittais donc les lieux avant de me diriger discrètement vers l’escalier menant au toit.

« — Tu ne peux plus de passer de moi ? » lançais-je en m’approchant.



Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:44
Kelly Martinez
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Kelly Martinez
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Carpe diem

La convivialité, si elle était de mise dans la salle des prof, ne suffisait pas à m'égayer. Mon moral jouait au yoyo et j'avais du mal à maintenir une humeur fixe sans aide extérieure. Pour le moment, ça allait à peu près, Alejandro venait d'entrer, me rappelant au bon souvenir de cette délicieuse soirée de la veille, une douce évasion dans mon quotidien morne.

Il semblait enfin à ce que nous discutions discrètement, je n'avais rien trouvé de mieux que le toit comme lieu tranquille. Peut-être n'était-ce pas très original, mais avait-on besoin d'originalité ? J'étais donc montée sans rien dire et j'attendais. Quelques minutes plus tard, j'entendis la porte s'ouvrir. Un sourire naquit sur mes lèvres et je verrouillai la porte avant de plaquer Alej contre le mur.

- Peut-être que c'est toi qui ne peux plus te passer de moi, qui sait ?

Il sentait bon, j'appréciais l'odeur de son parfum mêlée à celle de sa peau. Histoire de le titiller un peu, je me saisis de son lobe d'oreille, me rappelant que la veille, il avait dit apprécier cela. Ma main remonta le long de son jeans jusqu'à son entrejambe pour voir si je lui faisais toujours de l'effet. Il restait du temps avant la reprise des cours, au moins une heure. Autant en profiter un peu non ? De mon côté, j'avais vraiment besoin de penser à autre chose que ce qui m'alourdissait le moral.



Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:45
Alejandro Wilson
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Alejandro Wilson
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Mais que m’arrivait-il ? Je n’étais pas le genre de personne à faire des cachoteries et me voilà en train de m’aventurer vers cet horizon incertain. J’aurais dû décliner la proposition et ne pas me mettre à flirter bêtement par SMS. Et si d’aventure, j’étais OK pour m’envoyer en l’air avec Kelly, je ne m’attendais pas à ce qu’elle en redemande aussi vite. Toujours est-il que je sentais l’excitation m’envahir en découvrant le lien du prochain rendez-vous. Il y avait là un goût d’interdit, un de ceux dont on ne résiste que très mal. Et me voilà rendu à quitter la salle des profs sans rien ajouter.

Je pris soin, avant de me ruer sur les escaliers menant au toit, de regagner ma salle de cours pour donner l’illusion du travailleur acharné que je n’étais pas aujourd’hui. Passé ce simulacre, je rejoignais sans attendre le toit où déjà Kelly m’attendait. Elle ne se fit pas prier pour me plaquer contre le mur et me mordre le lobe ; chose que j’avais grandement appréciée la veille.

« — J’avais peur que tu attrapes froid, seule sur ce toit. Alors je me suis dit que j’allais passer pour te réchauffer. » J’entrais clairement dans son jeu, me languissant déjà de sa bouche que je pris grand soin de capture avec fougue alors que sa main audacieuse, frôlait mon entrejambe. « — Je suis presque sûr que ce ne sont pas mes clés que tu cherches. » N’y tenant plus, je lui pris le visage pour l’embrasser à nouveau tout en abaissant ma braguette « — Une chance que tu portes une jupe. Je te laisse me surprendre. À moins que tu préfères que je te prenne ici contre ce mur ? »


Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:50
Kelly Martinez
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Carpe diem

Il était joueur, quand il voulait, et ce trait de caractere d'Alej me plaisait. En plus qu'il soit incroyablement sexy, évidemment. Je peinais à croire qu'un homme comme ça, beau, intelligent, avec une bonne mentalité, un petit cul d'acier à se damner tout comme ses abdo, et romantique de surcroît, soit célibataire. Impossible qu'aucune madrilène un peu fleur bleue ne veuille lui mettre le grappin dessus. Alors pourquoi ? Oh eh puis je m'en fous, en attendant c'est moi qui en profites.

Le voilà m'ayant rejoint sur le toit. J'avais directement verrouillé la porte pour qu'on ne soit pas dérangés et voilà que je l'avais plaqué contre le mur pour saisir son lobe du bout des dents et le suçoter, tandis qu'il disait avoir peur que j'attrape froid toute seule ici.

- Oui, je suis gelée, mais tu vas sans doute y remédier...

Je lui volai un baiser un peu sauvage tandis que la main venait le titiller à l'autre extrémité.

- Quelle maladroite, je me trompe toujours de poche.

À son tour il l'embrassa avec fougue tandis que j'entendis le zipper de sa braguette s'ouvrir. J'esquissai un sourire.

- J'adorerais que tu me prennes contre ce mur.

Aussitôt, je laissai ma jambe remonter le long de la sienne avant que mon mollet ne prenne ancrage sur son fessier, tandis que mes bras passaient autour de son cou.

Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:51
Alejandro Wilson
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Out le romantisme, place à la passion ; celle qui vous dévore les entrailles, celle qui vous fait accomplir des choses folles ; celle qui vous sort de votre zone de confort. Jamais je n’aurai cru me laisser porter, moi, le pondéré, le romantique de service. Force est d’admettre que ce n’était pas pour me déplaire. Rarement, je m’étais senti aussi excité et prêt à me lâcher de la sorte. Finalement, je n’étais pas si ennuyeux. Je me découvrais donc une nouvelle facette qui n’était pas pour me déplaire.

Ne résistant que très mal à la distance, nous nous retrouvâmes l’un contre l’autre, moi plaqué sans modération contre le mur, elle me mordillant avidement le lobe. « — Bien sûr que je vais te réchauffer. » Mais pour l’heure, c’est bien elle qui se jouait de la chaleur de mon corps et de l’effet qu’elle produisait sur moi. Je lui étais complètement soumis et incapable de résister à la moindre de ses demandes. Et que dire de chacun de ses baisers ? Je n’aurais pas assez de temps pour épiloguer là-dessus. Cela vaut bien un chapitre.

« — Je dois bien admettre que j’aime quand tu te trompes de poche. Et de toute évidence, je ne suis pas le seul à apprécier. » Effectivement, l’érection me trahissait, mais lui permettait de voir à quel point elle me faisait de l’effet, ce qui n’était pas négligeable en de telles circonstances.

Le temps faisant défaut et le lieu n’étant pas des plus adéquats, nous dûmes renoncer (sûrement sans regret) aux préliminaires. Me voilà donc à abaisser la fermeture de ma braguette alors que sa jambe remontait le long de la mienne et que ses bras venaient s’encrer autour de mon cou.

« — Jamais je n’aurai cru entendre ça de la bouche d’une célèbre actrice. » Ne la quittant pas du regard et sans me soucier du reste, j’en étais rendu à relever sa jupe avant de laisser ma virilité s’enfoncer dans son intimité. « — On va devoir être discret cette fois. » Le premier coup de bassin fut donné puis vint le second qui gagna en intensité. Qu’étions-nous en train de faire ? C’était la première fois que je grimpais jusqu’ici et aussi la première fois que je m’envoyais en l’air sur mon lieu de travail.





Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:53
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Carpe diem

Le retrouver clandestinement sur ce toit, celui de notre lieu de travail, pour "discuter" était une perspective très excitante. Si bien que j'étais hyper impatiente à peine arrivée et que quand à son tour il arriva, je ne lui laissai aucun répit. L'entendre dire qu'il me réchaufferait n'attisa que davantage la flamme. Je ne comptais pas le laisser en reste et je sentis bien que cela fonctionnait. Tant mieux. L'entendre me rappeler mon statut d'actrice célèbre me serra le cœur parce qu'inévitablement, j'entrevoyais la fin de ce statut qui me plaisait tant. Je préférai retourner rapidement à ses lèvres pour reprendre les choses sérieuses. À mon tour, me voilà plaquée au mur pour ma plus grande joie. Je sentais de nouveau mon cœur battre la chamade de désir pour cet homme qui me faisait tant vibrer. Je le sentis entrer en moi, ce qui me tira un gémissement. Agrippée à son cou, je cerclai sa taille avec mon autre jambe.

- Ah oui... soufflai-je. Discret comment ?

Je le ruai à nouveau sur ses lèvres, déjà avide de les retrouver. Chaque baiser me donnait le frisson, tout comme les mouvements de son bassin qui m'envoyaient déjà au paradis.

- OH Alej... Tu me fais tellement d'effet...

Je glissai une main dans ses cheveux avant d'enfouir mon visage dans son cou, le parsemant de baisers entre deux souffles chauds.

- Continue... murmurai-je.





Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:53
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Il faisait froid, mais visiblement pas assez pour amoindrir nos ardeurs communes. C’est fou de penser que chaque caresse, chaque baiser peut vous faire perdre la tête et mettre votre raison sous cloche. Avec Kelly, depuis le début, il se passait quelque chose, qui nous échappait autant à elle qu’à moi. Mais puisqu’elle se refusait aux sentiments, je m’étais résolu à parler d’attraction physique et rien de plus. Mais si de prime abord je jouais le jeu et que cela me plaisait d’être l’instrument du désir, je me connaissais assez pour savoir que d’ici peu de temps ; une fois l’excitation des premiers jours éloignée, je serais incapable de tenir tête à ma raison. Et il était évident que j’aurais besoin de bien plus que de jouer les plans cul. Pour l’heure, je préférais m’accrocher à ces moments suspendus et ces instants de folie qui n’appartiennent qu’à nous.

J’étais à mille lieues de me douter, qu'au-delà de l’aspect sexualité débridée, c’est tout un mal que Kelly cherchait ; par tous les moyens, à amoindrir. Et bien que flatteur comme statut, sur le long terme, il était évident que je ne lui suffirais pas pour faire taire ses voix aussi dissonantes que discordantes. Mais pour l’heure, j’étais incapable de m’en rendre compte et entrer dans son jeu était plus simple que de chercher à comprendre.

J’abandonnais donc le romantisme et les préliminaires au profit d’une passion animale, excitante de surcroit. J’en étais rendu à baisser ma braguette sans me faire prier pour qu’enfin résonne le premier gémissement. C’était grisant, tellement que je la pénétrais encore et encore me souciant peu de ce qu’il y avait autour. Les gémissements étaient discrets comme à ma convenance ; couverts par des baisers si intenses que l’on aurait pu croire que c’était une question de survie.

« — Toi aussi tu me fais de l’effet à un point. » Sentir sa main dans mes cheveux me fit frissonner autant que sa langue dans ma bouche et son visage à présent enfoui dans mon cou. Je m'exécutais encore et encore, répondant ainsi à son murmure presque suppliant. Mais sans que je comprenne pourquoi, la bestialité cessait peu à peu, mes mouvements de bassin se faisaient moins brutaux, moins intenses, mais pas dénués de sensualité. Mes lèvres, quant à elles, virent se poser tout en douceur sur les siennes ; une douceur langoureuse qui épousait mes mouvements. Je ne voulais pas jouer les bêtes barbares assoiffées de sexe. Certes, je continuais à la désirer à l’extrême, mais je ne pouvais me résoudre à « la baiser brutalement » sans saveur contre un mur. Je crois qu’elle avait besoin de douceur avant tout, même si elle se refusait encore à l'admettre.

Je continuais donc à entrer en elle, mais avec plus de lenteur, le souffle court, perdu entre deux baisers. Je prenais le temps de la regarder, de lui sourire, de lui mordiller sensuellement le lobe de l’oreille. C’était intense certes, mais pas bestial. Et lorsqu’enfin elle se mit à vibrer entre mes bras et poussa l’ultime gémissement de plaisir contre mon cou, je me retirais en douceur, non sans lui sourire avant de venir l’embrasser à nouveau.  Puis vint le temps de réajuster les habits et de remonter avec précaution la fermeture éclair et tout ce qui devait être remonté.

« — C’est la première fois que je fais ça ; m’envoyer en l’air sur mon lieu de travail. C’était génial, mais je pense qu’on devrait trouver des endroits moins incongrus et… »  J’en étais réduit à me masser la nuque, un tantinet gêné par ce que je m’apprêtais à lui dire. « — On pourrait aussi faire autre chose de temps en temps. Comme aller au sport ou au restaurant. Qu’est-ce que tu en dis ? » Oui et surtout ne pas me laisser l'impression de n'être qu'un sex toy.




Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:55
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Carpe diem


Alejandro était parfait, il maîtrisait son corps avec tant d'aplomb que chaque étreinte était un délice. La nuit précédente avait été incomparable et je m'étais surprise à en vouloir d'autres. Moi qui aimais le changement, j'avais trouvé en cet homme, poor l'instant, quelqu'un qui me faisait assez vibrer pour que je veuille réitérer l'exercice. J'avais l'impression que je ne m'en lasserais pas, contrairement à d'autres amants et amantes que j'avais eus.
Ainsi, le toit de l'école fut nous terrain de jeu improvisé pour cette pause midi salutaire. J'appréciais chacun des coups de rein d'Alej qui me rapprochaient chaque fois un peu plus du paradis, son souffle chaud, ses regards, ses sourires entrecoupés de baisers passionnés. Je me sentais bien dans ses bras, je ne voulais pas que ça s'arrête. Mais le temps nous était compté puisque nous étions sur notre lieu de travail, une chose qui me passait complètement au-dessus de la tête vu mon état.
Soudain, je le sentis être moins bestial, plus doux, cela m'étonna et sans doute que mon regard avait trahi mon air interrogatif, mais force était de constater que ce changement radical avait son effet sur mon corps puisque je sentis la chaleur m'envahir d'un seul coup, les sensations parurent affluer de toutes part en moi comme si tons mes vaisseaux sanguins explosaient. Je dus étouffer un cri dans le cou d'Alejandro, resserrant mes jambes autour de lui, le souffle court.

- Waow...

Je n'avais pas les mots. Je reprenais mes esprits peu à peu près tandis qu'il m'embrassa tout en se retirant avec douceur. Mes pieds retrouvèrent le sol. Je réajustai ma culotte, reprenant encore mon souffle.

- Tu es vraiment incroyable.

J'eus un petit rire quand il déclara qu'on devrait trouver des endroits moins incongrus. C'était n'a première fois depuis plusieurs jours que en riais, même si ce fut court. Sans doute étais-je encore sous l'effet des hormones du plaisir.

- Ouais, t'as raison. Et oui ok, on peut aller à la salle ensemble su tu veux. Je vois que t'as pas peur que je te remette une dérouillée au tapis.

Je ponctuai ma phrase d'un clin d'œil. J'entendis la cloche sonner preuve que le temps avait passé bien plus vite que prévu.

- Bon ben... À plus alors.

Je déverrouillai la porte et descendis la première par l'escalier avant d'aller retrouver ma salle. Quelle classe déjà cet après-midi ? Aucune idée, ils seraient assez grands pour me le dire. J'allais leur faire travailler des scènes d'amour. Voilà j'étais inspirée par cette petite pause sur le toit.

Deux classes se suivirent pour moi cet après-midi. Puis ma journée du mercredi s'acheva. Je n'avais pas cours demain. Ma matière n'était pas l'une de celles que les élèves avaient tous les jours. En fait, je réalisai que je serais donc seule toute la journée... Et cela m'angoissait. Il fallait que je trouve quelque chose à faire. Mais pour l'heure, il fallait que j'écrive un petit rapport sur els classes que j'avais eues, puis que je parte. Mais je n'avais pas envie de partir. Je décidai de me remettre au piano et continuer la chanson que j'avais entamé la veille.



Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:56
Alejandro Wilson
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Étais-je accro à cette personne ? Bien sûr que non ! Cependant, je ne pouvais nier que l’intensité de nos ébats ne me laissait pas indifférent. C’était excitant, grisant et tout un tas d’adjectifs que l’on pouvait aisément lier au plaisir. Et si de prime abord, je m’étais montré réticent, j’appréciais grandement ce qui se passait à présent. Voilà bien longtemps que je ne m’étais pas laissé aller de la sorte. J’avais l’impression de me découvrir sous les assauts de nos ébats, comme si un autre Alej attendait son tour pour s’exprimer. Cependant, je ne pouvais me résoudre à demeurer bestial et avide de sexe. Il me fallait quand même un peu de sensualité et pas juste le faire à la va-vite. Elle devait se sentir désirée et pas uniquement assimilée à un objet sexuel convoité de toutes et tous. Alors j’entrepris d’amoindrir l’intensité du mouvement. Étonnée de prime abord, elle se laissa aller par la suite et sembla y trouver son compte. Je sentis dès lors sa bouche se plaquer sur mon épaule pour étouffer un cri de plaisir avant que ses jambes ne se serrent autour de moi. J’avais éhontément chaud, assez pour sentir le rouge monter à mes joues.

« — Waow ? Il est vrai que je trouve que ça résume assez bien la chose. »

Je reprenais peu à peu mes esprits alors que ses pieds retrouvaient le sol à nouveau. Je la voyais ainsi réajuster sa petite culotte tandis que je prenais grand soin de remonter ma braguette. Il n’en demeurait pas moins difficile de la quitter du regard.

« — Incroyable rien que ça ? Tu vas donc souscrire à un abonnement ? » tentais-je pour m’enquérir de l’hypothétique situation. Le rire qu’elle fit entendre me réchauffa soudainement le cœur. C’était la toute première fois que j’entendais cette tonalité, ce qui me laissait à penser qu’elle était sincère et bien en ma compagnie. Malgré tout, je demeurais sur mes gardes, plus encore en lui proposant d’autres activités tout aussi physiques.

« — En fait ça me fera surtout un bon prétexte pour te mater son avoir à me cacher. » Moi de même, je me fendais d’un clin d’œil à son égard avant que le son de la cloche ne nous ramène à la réalité presque trop soudaine.

« — Ouais à plus ! »

Je me sentis aussitôt happé par un sentiment bien moins euphorique à mesure qu’elle s’éloignait pour finalement disparaître et me laissait seul sur ce toit. J’en arrivais à me demander si j’en avais envie. Et je compris bien malgré moi que le nouveau Alej n’était qu’une façade pour préserver le type précédemment éconduit après un semblant de déclaration. À méditer. De toute façon, je n’avais pas cours avant 15 h. Je pouvais donc prendre quelques minutes pour retrouver mon ordinateur et y retranscrire mes pensées, comme j’avais pris l’habitude de le faire depuis deux jours.

Et voilà que je quittais à mon tour le toit pour regagner les couloirs puis la salle des profs quasiment vide à présent. Ainsi, je profitais du calme pour prendre place sur l’une des multiples chaises abandonnées. Et me voilà à entamer l’écriture d’un semblant de nouveau chapitre tandis que la plupart de mes collègues, dont Kelly, faisaient cours.

« Mon esprit vagabonde à mesure que le temps défile. Je n’avais de cesse de penser à elle, à son parfum, à la chaleur de sa peau, à chaque partie de ce corps qu’il me tardait de posséder à nouveau. Mais elle, pensait-elle à moi ? Si oui, était-ce seulement pour les bonnes raisons ? Ou n’étais-je qu’un amant de plus sur la longue liste de ses possessions ? »

Je cessais de laisser mes doigts glisser sur le clavier de mon ordinateur. Il me fallait une petite pause pour réunir mes idées et ne pas écrire de la merde. Mais déjà, le temps se rappelait à moi par le biais de la sonnerie. Je n’eus donc pas le choix d’enregistrer mon texte avant de ranger le pc dans mon sac au milieu de mes innombrables copies, corrigées pour la plupart.

Le devoir m’appelle ! 

C'est donc dans cet entre-deux émotionnel que je regagnais ma salle de cours ; incapable de savoir si j’étais motivé, inspiré ou juste perturbé par ce qui se passait (ou pas) entre moi et Kelly. Par chance, je pus me servir du boulot pour laisser de côté mon trouble. Et il me restait encore une classe, ce qui au mieux, me permettait de ne pas finir trop tard et donc d’aller faire quelques courses salutaires.

« — Bien, on peut s’applaudir. C’était très bien pour aujourd’hui. En revanche, il faudra que l’on prenne du temps pour vous préparer aux examens. Pas de stress, on va juste commencer à évoquer certaines grandes lignes sans entrer dans les détails. Merci à vous. » Ce sont sur ces mots, que le cours prit fin et ma journée avec. Je regagnais donc ma voiture tout en prenant le temps de consulter mes messages. Je ne voyais pas le nom de Kelly paraître sur l’écran déverrouillé. Étais-je surpris ? Non, mais un peu déçu. Cependant, ayant des projets, je ne pouvais me résoudre à me laisser parasiter par cette situation. Je pris la direction de la galerie commerciale pour aller faire mes courses ; mon activité préférée évidemment.

En digne célibataire que j’étais, je fis un arrêt de longue durée au rayon surgelé avant de squatter celui des plats tout fait. Puisque je voulais me faire plaisir, le rayon fromage fut une autre de mes innombrables escales. Pour dire vrai, je prenais plaisir à me balader dans les rayons. Quelle étrange sensation, autant que d’éprouver de la joie à faire chauffer la carte de crédit ! Et malgré la note salée, j’étais content d’avoir fait le plein de course et de déposer tous mes sacs dans le coffre. La bonne humeur semblait revenue alors qu’au loin, le soleil vivait ses derniers instants.

Moins de vingt minutes plus tard, je regagnais mon appartement, mobilisant l’ascenseur pour y mettre tous mes sacs ; et parce que j’avais la flemme de faire des allés retours. Voilà que je retrouvais mon petit cocon pour y déballer puis ranger toutes mes courses tout en actionnant mon tourne-disque avec un vieux vinyle de jazz et le diffuseur d'huiles essentielles. Finalement, ce sont les choses les plus simples qui nous rendent heureux non ?


Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:57
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Il avait cet humour qui lui était propre, et si au début de notre rencontre, cela me sortait par les yeux, à présent je trouvais cela agréable. Ce qui l'était plus encore, c'était nos ébats. Rarement je n'avais eu autant de sensations, au point de vouloir recommencer. J'en oubliais presque le côté romantique d'Alejandro et ce qu'il m'avait dit l'autre soir. Il faut dire que ce soir-là, j'étais soumis à divers artifices qui me faisaient tourner la tête.
Après notre petite escapade sur le toit, la réalité se rappela à nous et je dus partir faire cours, une besogne qui me parut un peu moins pesante cet après-midi.

Peu à peu cependant, mes pensées retrouvaient ces affreuses "nouvelles" outre Atlantique. Après la fin des cours, je n'avais pu m'empêcher de surfer un peu sur le net via mon téléphone. Je voyais les commentaires se succéder sous l'article. Quelques soutiens mais beaucoup de moqueurs, et chacun d'eux me donnait l'effet d'un coup de poignard dans le cœur, attisant une certains colère qui el permit de terminer ma chanson.

Puis, prise de désespoir, je rentrais à l'hôtel. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était mais j'étais au désespoir. Je vidais une a une les bouteilles de mon minibar. Il n'en restait pas tant que cela. J'en venais à délirer complètement, répétant certains des mots de l'article ou des commentaires lus dessous, éclatant en sanglots après. Que pouvais-je faire? Je tournais en rond comme un lion en cage, déboussolée, désorientée. Puis j'aperçus mon téléphone posee sur la table du salon. Je décidai d'envoyer un message à Alejandro.

Salut. Tu viendrais "discuter courses" avec moi ?

J'étais loin de me douter qu'il avait autre chose à faire. En fait, j'étais loin de me douter à quoi ressemblait la vie des autres, j'étais si préoccupée par la mienne. La réponse me sembla trop longue à arriver. Je cherchais qu'elle drogue prendre pour ne pas sombrer dans un désespoir total. Peut-être que si je fumais un joint, je serais moins mélancolique ? Je voulais juste arrêter de penser à cette saloperie d'article, à ma vie devenue minable, au peu de perspectives d'avenir que j'avais.

Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:57
Alejandro Wilson
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Faire les courses n’était d’ordinaire pas quelque chose que j’affectionnais. Pour dire vrai, cela relevait de la corvée plus qu’autre chose. D’ailleurs, ces derniers temps et prenant la pandémie de covid comme prétexte, je m’étais tourné vers le drive. Mais aujourd’hui, j’appréciais de faire les courses moi-même, autant que flâner à travers les rayons pour découvrir de nouveaux produits.

C’est donc le cœur léger et la voiture pleine de sacs de courses, que je parcourais les derniers kilomètres qui me séparaient de mon domicile. Ce n’est qu’en déchargeant le coffre, que je me rendis compte de l’ampleur de ma frénésie d’achats. Et à n’en pas douter, les gens du deuxième et troisième étage, n’allaient que très moyennement apprécier que je bloque l’ascenseur. Tant pis pour eux, ça leur fera les mollets. J’achevais de charger l’ascenseur avant d’enfin regagner le quatrième et dernier étage. Cerné par divers sacs, je déverrouillais sans attendre la serrure en me pressant pour faire entrer toutes les commissions.

Vingt minutes s’écoulèrent au son de quelques solos de saxo, ambiance « smooth jazzy » et que dire de l’huile essentielle saveur boisée qui conférait une atmosphère cosy à mon salon. J’étais fier de moi pour changer ; mon frigo était plein autant que mes placards soigneusement rangés pour l’occasion. Je pouvais dès lors m’octroyer une petite douche et ainsi ; je l’espère, me vider la tête et ne plus penser au fait que du côté de Kelly, c’était le calme plat.

La douche, aussi agréable soit-elle, ne permit point d’amoindrir ce qui me semblait des courbatures. Et il est vrai qu’après les récents évènements, mon corps eut été mis à rude épreuve ; moi qui n’avais eu aucune relation sexuelle depuis facilement trois mois. J’achevais donc de me sécher, non sans mal, avant d’enfiler un bas de jogging et un débardeur blanc. Par habitude ; et sans trop y croire, je consultais mon téléphone me rendant compte avec surprise que j’avais reçu un message de Kelly qui de toute évidence voulait « parler courses. »

« — Ah non sérieux ! » Je roulais les yeux au ciel, légèrement désabusé. L'écrit avait été envoyé pendant que je m’activais à tout ranger. Que devais-je faire ? Je n’avais clairement pas envie de rejoindre l’hôtel et encore moins de m’envoyer en l’air avec les courbatures que je me payais. Et puis je ne me sentais pas très bien, comme si mon corps n’avait plus aucune énergie, alors que je n'en manquais pas ce matin.  Mais, car il en subsiste un ; pas négligeable au vu de ce que j’avais découvert sur Kelly, je ne pouvais omettre le fait qu’elle était dans une mauvaise passe et soumis à des émotions contraires susceptibles de la faire vriller. Même si elle se refusait à voir la vérité en face, la laisser seule n’était pas la meilleure des solutions.

« — Je vais sûrement le regretter. » Portable en main après un énième soupire, je commençais à rédiger mon SMS avant de l’envoyer sans trop réfléchir.  Écoute là j’en reviens des courses. Je suis un peu claqué pour un troisième round. Mais ça me ferait plaisir que tu viennes chez moi. Je t’envoie l’adresse.  Ce que je fis, à nouveau sans trop réfléchir. Lire à elle de décider, bien que j’espérasse qu’elle accepte de venir jusqu’ici pour ne pas être seule ce soir. Sinon quoi, j’allais être obligé de l’appeler pour m’assurer qu’elle aille bien.



Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:58
Kelly Martinez
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Il semblait qu'une fois seule dans ma suite, toutes mes angoisses n'aient refait surface, revenues au galop. La solitude paraissait me faire cet effet et pourtant, je n'avais envie de voir personne. Sauf une personne, pour quelque chose de précis. A moitié sous substances, je lui avais écrit. La nuit était tombée et j'étais partie sur le balcon fumer. Chaque bouffée m'éloignait de la réalité, où du moins du stress engendrée par elle. Finalement, un message de mon collègue sexy qui savait si bien me faire grimper aux rideaux arriva. Je pris mon téléphone pour le regarder, tandis qu'une brise fraîche venait caresser mon visage. Je haussai un sourcil en lisant le contenu du texto.

Trop fatigué pour un troisième round, mais ça lui ferait plaisir que je vienne ? C'est quoi ces conneries ?

C'est gentil, une autre fois peut-être. Repose-toi bien. 💋

Je soufflai, un peu déçue. Je ne savais pas quoi faire en réalité, et je n'avais aucune envie de sortir. Je n'avais envie de plus rien. Je quittai le balcon de ma suite pour rentrer à l'intérieur avant de me laisser tomber sur le lit, le regard rivé sur le plafond. Je sentis le vide m'envahir de nouveau et les larmes monter inexorablement.

- Qu'est-ce qui m'arrive... hoquetai-je.

Je me sentais perdue, je n'avais plus aucun repère, et sans doute plus de carrière. Que me restait-il ?
Je me retournai sur le lit pour reprendre mon téléphone, essayant d'appeler mon agent. Mais mes larmes brouillant ma vision, je ne fis pas attention et j'appelai Alejandro au lieu de mon agent. Quand la tonalité s'arrêta, manifestant le fait que quelqu'un avait répondu, je pris la parole directement, en larmes.

- J'en peux plus... Je il faut que tu fasses quelque chose... Trouve-moi un contrat, même de la pub, je m'en fous, n'importe quoi !

J'étais sans doute pathétique à pleurnicher comme une enfant, mais je ne me rendais plus comme de rien avec tout ce que j'avais bu et pris.


Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:59
Alejandro Wilson
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Carpe diem


Contrairement à ce que j’aurais pu imaginer, la douche ; bien qu’agréable, n’avait pas soulagé mes muscles. Et à la vue de mes récentes aventures sexuelles en divine compagnie, l’origine des courbatures était toute trouvée. Je n’avais plus l’habitude d’être soumis à tant d’ardeur dans la passion et d’intensité dans les mouvements. Étais-je en train de me plaindre ? Je n’oserai pas, toujours est-il que je me sentais en petite forme maintenant. Il fallait quand même songer à me préparer quelque chose à manger pour le diner. Mais avant, je prenais le temps de m’enquérir de mes notifications. Kelly m’avait évidemment écrit et de toute évidence, l’envie de s’envoyer en l’air était encore d’actualité à mon grand désarroi. Ma fierté venait de prendre un coup, j’étais tout bonnement incapable de tenir le choc et le prétexte était bien trouvé. Je ne m’en sentais pas moins coupable une fois le sms envoyé.

Je m’apprêtais donc à sortir le robot cuiseur pour avoir un semblant de repas. Quelle recette allais-je bien pourvoir « réaliser ? » Un questionnement qui resta dans le vide, car de toute évidence, quelqu’un venait de m’écrire ; un quelqu’un dont l’identité n’était plus une surprise. En revanche, le contenu, bien que bref, me surprit davantage. Kelly ne semblait pas mal le prendre, mais déclinait mon invitation. Finalement, je m’y attendais, mais je redoutais le contrecoup, assez pour hésiter à prendre mes affaires et la rejoindre. Mais je ne l’aidais pas en cédant à chacune de ses avances.

« — Fais chier », laissais-je échapper en renonçant à chercher à la convaincre. Me voilà contrarié, assez par lâcher mon portable et retourner à mon semblant d’occupation pour me vider la tête et ne pas rappliquer tel un labrador. Je repris donc la lecture de la première recette qui me tombait sous la main avant de sortir les ingrédients du frigo et de couper ce qui devait l’être pour placer le tout dans le robot. Il se passa bien une bonne vingtaine de minutes avant que je retourne dans la pièce de vie pour changer de face au vinyle. La cuisine étant ouverte, le salon se retrouvait dès lors embaumer une douce odeur de patates douces et diverses pour les accompagner dans leur cuisson. Et alors que je savourais ce que le robot m’avait permis de réaliser, mon cellulaire se mit à vibrer sur le coin du plan de travail. Le nom de Kelly apparut aussitôt sur l’écran.

« — A…. » J’eus à peine le temps de décrocher que déjà la voix de Kelly, étreinte par les sanglots, se faisait entendre à l’autre bout du fil. Je la laissais parler, constatant au passage qu’elle n’était pas sobre et, disons-le franchement, pathétique. Mâchoires serrées, je me demandais sans aucune certitude, comment l’aider alors qu’elle s’y refusait depuis le début ?

« — Je crois que tu t’es trompé de numéro. Écoute, là c’est plus possible. Alors j’arrive, je viens te chercher. » Je n’ajoutais rien de plus, elle n’était sûrement pas en état de m’entendre lui gueuler dessus. J’arrêtais donc la cuisson de mon diner récupérais mes clés et reprenais la route pour aller la chercher. Arrivé à son étage, je me ruais sur la porte pour y tambouriner.

« — Ouvre Kelly ! »




Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 1:59
Kelly Martinez
Madrid
Kelly Martinez
Messages : 192 Localisation : Madrid Statut : Alejophile
Métier : Actrice, chanteuse et prof de cinéma

Carpe diem

Plus rien ne semblait avoir de sens, ni d'importance, et pourtant j'étais face à des angoisses profondes qui le terrifiaient. Je me sentais seule et incomprise, abandonnée dans un pays que je ne connaissais pas, à exercer un métier qui n'était pas le mien. J'avais la désagréable sensation que le sol se dérobait sous mes pieds sans arrêt, à chaque seconde. Et quand je voulus appeler mon agent, une autre voix se fit entendre. Mon cœur se serra davantage et des pensées incohérentes me traversèrent. Comme Alej avait-il atteindre L. A ? Que faisait-il avec mon agent ? Pourquoi était-ce lui qui répondait à son téléphone ? Qu'est-ce qu'il me racontait ? Venir me chercher ?

- Mais... Quoi?

Il avait raccroché. J'avais du mal à respirer. Je frottais mes yeux pour essayer de voir l'écran mais tout était flou. Mes oreilles bourdonnaient et la tête me tournait. J'envoyai valser mon téléphone sur la moquette de la chambre et me remis à pleurer. Je me sentais si mal que j'avais l'impression de mourir à petit feu. Je ne savais plus quoi faire pour amoindrir cette sensation. Je pleurais tellement que c'en devenait douloureux.
Et soudain, des bruits s'échappèrent de l'entrée. Quelqu'un tambourinait à la porte de la suite. Je reconnus la voix d'Alejandro. J'eus soudain peur. De quoi ? Aucune idée. Mais j'avais peur qu'il entre. Sans doute redoutai-je qu'il le fasse encore la morale. Mais je ne voulais pas qu'il attire l'attention à gueuler comme un putois devant ma porte. Que faire ? J'essayais de fermer les yeux mais le problème ne disparaissait pas. Il fallait que j'ouvre la porte, mais elle me paraissait tellement loin. Sanglottant toujours, je me levai du lit. Le changement radical de position me fit perdre l'equilobre6er je tombai assise parterre. Il me fallut une bonne minute avant de parvenir à me relever et aller en titubant vers la porte. Une porte que j'ouvris, la main tremblante.

- Alejandro, qu'est-ce que tu fais ? Tu devais pas... Ne pas venir ?

Je me rappelais que c'était lui qui m'avait parlé et non pas John. Je lâchai la porte pour aller m'asseoir dans le fauteuil à deux pas de l'entrée. Mes yeux étaient tous rouges à force de pleurer. Et l'avoir devant moi... Je savais qu'il allait encore me faire la morale.

- Ferme la porte.




Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 2:00
Alejandro Wilson
Madrid
Alejandro Wilson
Messages : 175 Localisation : Madrid Statut : Kellyophile. Est donc en couple depuis peu, avec une célèbre actrice américaine.
Métier : Professeur de dramaturgie / théâtre

Carpe diem


J’étais pris entre la colère et l’inquiétude ; et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette position était fortement inconfortable.  Cependant, j’étais bien naïf de penser qu’un coup par ici et un coup par-là, allait suffire à amoindrir ses multiples dépendances. Son mal était bien plus profond et ça dépassait mes compétences en la matière. Malgré tout, je ne pouvais me résoudre à la laisser tomber ; convaincu secrètement qu’elle avait besoin de moi.

J’avais donc rappliqué comme un labrador, qui ne se soucie pas du Code de la route. Je pris le temps de saluer furtivement les gens de l’accueil ; par pure politesse, avant de me précipiter dans l’ascenseur. Cette fois, je n’avais rien préparé en termes d’envolée lyrique, je n’en demeurais pas moins bien décidé à me faire entendre ; et ça commençait par un « tambourinage » en bon et due forme contre la porte de sa chambre.

« — Kelly, je suis là, alors ouvre ! »

Je ne contrôlais que très mal mon impatience doublée d’une inquiétude grandissante face à un tel silence. « — Kelly ? » Le temps commençait à se faire long avant qu’enfin, la poignée de la porte s’abaisse. Elle était là, tremblante de partout, le regard perdu, les yeux rougis d’avoir trop pleuré, ou peut-être était-ce aussi le fait des nombreuses substances ingérées. « — C’est quoi encore ce bordel ? » ne puis-je m’empêcher de lâcher alors qu’elle venait de s’asseoir m’incitant à fermer les portes pour épargner à ses voisins de palier, ce truc spectacle.

« — Voilà ce qu’on va faire ! Tu vas prendre des affaires pour cette nuit et demain éventuellement. Je ne te laisse pas le choix. Tu vas venir chez moi et s’il faut que je te traine, je le ferai. Là, c’est bon, STOP ! Si tu continues ainsi, c’est au fond du trou qu’on va te trouver, ou dans une baignoire, noyée. Et ne va pas me dire que tu t’en fous, que plus rien ne compte, que tu veux en finir. Ça, c’est le refrain des lâches. Alors maintenant tu vas bouger ton cul. Et si tu oses me faire le numéro de l’hystérique, je n’en ai rien à foutre, j’appelle les urgences et je te fais interner d’office en désintox. Alors tu choisis, c’est la méthode douce ou la méthode forte. Mais je te préviens Martinez, il n’y aura pas d’entre deux. »



Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    Sam 18 Fév - 2:01
Kelly Martinez
Madrid
Kelly Martinez
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Métier : Actrice, chanteuse et prof de cinéma

Carpe diem


J'entendais Alejandro crier mon prénom derrière la porte. J'avais entendu la première fois, mais il m'avait fallu le temps d'atteindre la porte, ce qui n'était pas une mince affaire étant donné que mes larmes brouillaient ma vision et qu'en plus les éléments semblaient bouger. D'ailleurs je ne pus même pas regarder mon collègue tant mes yeux me brûlaient. Je me retrouvai assise dans le petit fauteuil de l'entrée, incapable d'aller plus loin. Pendant ce temps, il le gueulait dessus.

- Eh, ne crie pas sur moi, articulai-je entre deux sanglots.

Je ne me rendais même pas compte que je pleurais, j'avais tant de mal à respirer. Et voilà qu'il me servait un discours complètement fou. D'une, je n'avais pas la force de faire tout ce qu'il me demandait. De deux, pourquoi ? Je ne comprenais rien.

- Mais qu'est-ce tu racontes...? T'es tombé sur la tête ou quoi ? T'es en train de me menacer...?


Je me sentais trahie par ce comportement. Je n'avais rien demandé, je m'étais juste trompée de numéro... Pourquoi est-ce qu'il avait l'air si en colère?

- Je suis pas hystérique, ni noyée, et j'ai pas besoin d'être internée...

Je me sentais vraiment mal et je n'avais aucune envie de me disputer avec Alejandro.

- Je suis fatiguée... S'il te plaît, arrête. Reste ici si tu veux, mais ne m'oblige pas à sortir, j'en ai pas envie.

Sujet: Re: Carpe diem [ft Alejandro Wilson]    
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