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FB/ L'être qui ne vient pas souvent à Paris ne sera jamais complètement élégant [hot]

Sujet: Re: FB/ L'être qui ne vient pas souvent à Paris ne sera jamais complètement élégant [hot]   Dim 14 Juil - 2:21
Nolan Hamilton
Los Angeles
Nolan Hamilton
Messages : 205 Localisation : quelque part Statut : Préoccupé
Métier : Plein de choses à lafois
L'être qui ne vient pas souvent à Paris ne sera jamais complètement élégantft Nolan & Sally Hamilton


J'avoue, l'espace d'un instant, j'ai flippé. Rectification, l'espace de « plusieurs » instants, aussi courts, soient-ils, j'ai flippé. Ça a commencé au lever, lorsqu'en tâtant la place à mes côtés, de par la froideur des draps, je me suis rendu compte, que j'étais bel et bien seul dans un grand lit vide. Avais-je rêvé, tous ces moments agréables n'étaient-ils pas le fruit d'une imagination bien trop fertile à mon goût ? Puis lorsque mon regard se posa sur le mobilier de la chambre, je compris que non, tout ça n'était pas un rêve, mais belle et bien la réalité, j'étais encore à Paris, en divine compagnie. Par la suite, l'appréhension revint, lorsque je flânais insouciant dans les petites rues parisiennes à proximité de l'hôtel. J'étais trop bien, j'étais trop heureux et n'étant plus habitué à ces états d'amour, je me demandais si tout cela était appelé à durer, pire encore, je me demandais si je ne rêvais pas éveillé, parce que dans le fond, retrouver Sally et le meilleur de ce « nous » que nous étions à nouveau depuis peu, c'était tout ce que je désirais de plus profond. Le bonheur me tendait à nouveau les bras, il fallait que je cesse de ce fait d'imaginer le pire et que je profite du meilleur sans me poser de questions. L'appréhension avait cessé d'exister lorsque Sally et moi nous nous retrouvâmes à jouer les touristes amoureux comme au premier jour. Et certainement pas à une folie près, nous avions conjointement décidé de laisser une marqua indélébile de ce bonheur retrouvé sur nos corps respectifs. Je portais donc à mon annulaire gauche un anneau que je ne pourrais plus jamais retirer et Sally arborait derrière l'oreille un discret « N » dont elle ne pourrait jamais plus se débarrasser. Cette fois, c'était la bonne, avais-je laissé entendre et je n'en doutais pas une seconde. Cette nouvelle chance, c'était la nôtre et nous étions prêts à la saisir et faire tout ce qu'il fallait pour repartir du bon pied. La Rumeur nous avait ébranlés, il est vrai, mais nous étions plus forts aujourd'hui après six années de détestation mutuelle. Mais ne dit-on pas que la frontière entre haine et amour est mince, assez pour que l'un et l'autre se superposent ? À méditer ! J'aurais de quoi faire sur mon fichier « word » en rentrant, c'était indéniable.

Pour l'heure, nous marchions, du moins, c'était ce que l'on faisait lorsque Sally, pourvue d'une fougue que je ne lui connaissais que trop bien, me sauta dans les bras avant de m'embrasser sans restriction aucune. J'aurais presque eu envie de donner une consonance française à ce baiser, si les regards ne s'étaient pas braqués sur nous. « - Bah dis-donc, je suis ravi d'être l'instigateur d'une telle folie ! » Mon regard brillait tant le désir que j'éprouvais pour elle était puissant. Pour dire vrai, je la regardais comme si rien n'avait changé, comme si le temps ne nous avait pas séparés l'un de l'autre. C'était tellement facile que ça en devenait troublant. Nous nous étions pourtant tant détestés (elle plus que moi), nous nous étions nourris d'une haine sans vergogne, avions consumé toute forme de sympathie l'un envers l'autre. Et pourtant, à présent que le voile était levé, je la regardais comme au premier jour et semblais l'aimer de la même façon, si ce n'est plus encore. « - Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? » demandai-je alors qu'elle reprit un peu de contenance et remettait ce qui me semblait être une distance convenable entre nous deux. « - Visite ? Shopping ? Ça peut se mélanger non ? Mais si tu as une idée, je suis preneur. » Et effectivement, jamais à court d'imagination, Sally me fit part de son projet complément fou. « - Sally… » commençai-je. L'idée était tentante et me plaisait diablement, mais mes responsabilités m'obligeaient à mêler la raison à l'équation. « - C'est vraiment très très très très très tentant … » Elle commença dès lors sa petite torture que je ne connaissais que trop bien. « - Non, pas ce regard ...» Et de toute évidence, cela fonctionnait encore. « - Et ça marche, c'est dingue ! Je pourrais fermer les yeux, tu sais ! » Même si j'aurais eu l'air con, c'était une alternative envisageable et pourtant... « - Espèce de méduse qui ramollit les cœurs d'un regard ! » J'allais céder, pauvre de moi, d'autant plus que Sally venait d'égrainer toute une liste d'arguments loin d'être tombés dans l'oreille d'un sourd.

« - Le grand lit confortable, la baignoire, les meubles ? Non, ne dis rien, je ne sais pas ce que tu as dans la tête, mais tu l'as et l'ascenseur m'achève. Je crois en plus, mais je ne suis pas sûr, qu'Oscar Wilde a dit un jour que le seul moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. Pauvre de moi, je vais devoir dire « oui ». Parce que une semaine de plus à Paris, avec une actrice célèbre cela ne se refuse pas. De plus, je fantasme sur elle depuis des années. » Et à nouveau, je me rapprochais d'elle pour l'embrasser avec passion. Je me foutais des regards pour ainsi dire, je ne voyais que Sally et l'envie constante d'être près d'elle, de respirer son parfum fruité, de l'embrasser comme si c'était la dernière fois. Tout semblait à nouveau possible avec elle alors à quoi bon s'en priver. « - Donc j'accepte de passer une semaine de plus ici, avec toi. J'espère que j'arriverai à te supporter. » Et c'est main dans la main, insouciants et heureux que nous regagnâmes l'hôtel pour nous enfermer dans la chambre et une fois n'est pas coutume, pour rattraper le temps perdu, à notre façon.




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