Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
All Over The World
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
NOS GROUPES
Nous avons mis en place quatre groupes, directement inspirés des continents.
Ainsi vous avez le groupe EUROPEAN, le groupe AMERICAN, le groupe OCEANIC et le groupe ASIAN
A vous de faire votre choix !
Le Deal du moment : -15%
(Adhérents) LEGO® Icons 10318 Le Concorde
Voir le deal
169.99 €

All Over The World :: L'Europe :: Londres :: Camden et Hampstead
Aller à la page : 1, 2  Suivant

A CHRISTMAS GIFT FOR YOU

Sujet: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Ven 8 Mai - 1:39
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...


JANVIER 2014
LONDRES

Les costumes sombres et les parapluies étaient de sortie en ce triste jour. Le ciel s'était paré de son gris le plus terne et offrait à l'assemblée quelques gouttes de pluie qui se mêlèrent aux larmes. Frank en uniforme de policier regarda le cercueil de sa mère disparaître sous terre. Il avait une sale mine et pour cause, cela faisait trois jours qu'il n'avait ni mangé, ni fermé l'œil. Le flic à la tête de l'USM ne parvenait à chasser de son esprit, l'image d'une Jude sans cheveux, pâle et terriblement maigre. Le cancer avait eu raison d'elle, malgré la lutte. L'inspecteur Turner qui tenait en main une jonquille, la fleur préférée de sa mère, fit un pas vers le trou dans lequel reposé le cercueil puis jeta la fleur. Tous les regards convergeaient dans sa direction. Megane était présente, toute vêtue de noir consolant le petit Samuel qui pleurait à chaudes larmes. Dylan aussi était là , mais avait choisi de s'éloigner délibérément de la famille au grand dam de son aîné qui lui lança un regard chargé de tristesse. Le pas en avant du flic accapara l'attention de toute l'assistance. Frank en profita pour sortir un bout de papier de la poche intérieure de sa veste. Il le déplia non sans difficulté avant de s'éclaircir la gorge espérant être le plus audible et le plus compréhensible possible. « - J'ai essayé d'écrire quelque chose pour lui rendre un dernier hommage, mais n'étant pas Shakespeare, je ne vous cache pas ma difficultés à choisir les mots. » Quelques sourires bienveillants se dessinèrent sur les visages rongés jusqu'alors par la tristesse. Frank en fit de même puis il reporta toute son attention sur la feuille qu'il tenait encore entre ses mains tremblantes et recommença à parler tâchant de se montrer fort, malgré la tristesse qui alourdissait son cœur de minutes en minutes.

« - La Mort est une épreuve en cinq étapes. Le déni, la colère, les négociations, la dépression, l'acceptation. Je ne saurais vous dire où j'en suis et où j'en serais dans une semaine, dans un mois, dans un an, dans dix ans. Je peux cependant vous affirmer que ma mère était d'un naturel positif. Jude aimait la littérature et plus particulièrement son club de lecture qu'elle fréquentait assidûment. Elle aimait les belles phrases, les beaux textes. À de nombreuses reprises, elle a partagé avec moi cette passion, qui est devenue mienne durant mes années lycée. Elle me rêvait écrivain, je suis devenu flic. Mais Jude était aussi la femme la plus forte que j'ai jamais rencontré. Ma mère a souffert à de nombreuses reprises dans sa vie, mais elle ne s'est jamais plaint, jamais. Elle a pris des coups (au sens propre comme au figuré) mais s'est toujours relevée. Elle voulait le meilleur pour mon frère et pour moi et c'est grâce à elle que je suis devenu celui que je suis. Grace à elle, qui a subi la violence malgré l'amour, que j'ai décidé à mon tour de protéger les autres. » Ses yeux s'embrouillèrent sous l'effet des larmes qui menaçaient de s'écouler. L'émotion étreignait son cœur et asséchait sa gorge à présent. Des douleurs, il en avait connu, mais jamais aussi forte que celle-ci. Les proches de sa défunte mère lui offrirent un regard compatissant et la seconde suivante, l'Américain chassa, du revers de sa main, les quelques larmes qui avaient commencé à humidifier ses joues. Il parvint enfin, après quelques secondes, à réunir ses dernières forces et acheva son oraison funèbre.


Le 06 octobre 2017
NEW-YORK

« Si je vous ai demandé de venir aujourd’hui Mr Turner c’est… » Le notaire eut tout juste le temps d’achever sa réplique que Frank le coupa, ne se souciant que très peu des convenances. « -Je n’irais pas à l’enterrement. J’ai déjà fais l’effort de me rendre à l’hôpital. » Il se revoyait franchir la porte, s’approchant d’un pas hésitant d’un homme qui n’était plus que l’ombre de lui-même. « Frank ! » avait-il laissé entendre de sa voix sifflante. Il était branché de partout, son teins terne trahissait une mort imminente. Mâchoires serrées l’ancien flic resta debout et garda une bonne distance se contentant d’un « Je suis là » auquel lui-même ne croyait pas. « Je sais que tu m’en veux… » commença Victor avant d’être coupé par Frank qui ne lui laissa pas le loisir de continuer. « -Non, je t’arrête tout de suite ! Il s’est écoulé vingt ans. Vingt putain d’années tu t’en rends compte ? J’imagine que non. Et quand maman est morte, tu n’as même pas eu la présence d’esprit d’envoyer ne serait-ce qu’un mot, une fleur, rien, un geste. Mais non, tu n’as rien fais. » L’homme essaya de se redresser non sans mal « Je t’en prie, laisse-moi parler ! » « -Ce n’est pas un peu tard ? » « Elle m’a appelé tu sais ! Juste avant de partir, nous nous sommes parler. » Frank détourna aussitôt le regard, comme si cela suffisait à l’ignorer totalement, mais il en fallut plus pour atteindre Victor qui continua. « J’ai été un bien mauvais père. En fait, je n’ai aucune excuse. Mais je vous ai aimé très fort, trop peut-être. » «- On ne cogne pas quand on aime ! » «Oui tu as raison. Si je pouvais revenir en arrière, je le ferais. » « -Mais tu ne peux pas, alors arrête de perdre un temps que tu n'as plus à l'évidence. » « J’ai refais ma vie tu sais ! » « -Qu’est-ce que j’en ai à foutre ! » « J’ai un fils » « -Et ? » « J’ai fais de mon mieux avec lui. » « -T as été avec lui le père que tu n’as pas été avec moi et Dylan, c’est ça ? » « Oui, mais il ne s’est pas passé un jour sans que je ne pense à vous deux ! » « -Dylan n’avait pas besoin de toi et encore moins que tu prennes contact avec lui »
« Je lui ai tout raconté ne t’en fais pas et je n’ai rien enjoliver. Frank regarde-moi ! » La voix de Victor Turner se mit à trembler sous l’émotion, son regard azur semblable à celui de son fils aîné, brillait d’émotion. Il ne trichait pas, Frank le savait et peinait à continuer d’arborer sa posture hostile. Il entreprit alors de baisser la garde un court instant et regarda son père. « Je ne te demande pas de me pardonner mon fils, tu es là c’est l’essentiel. » Il était sincère, tellement que le pauvre Frank consentit à lui accorder un peu de temps. Il se contenta d’être là, de l’écouter, d’acquiescer loin de s’imaginer qu’il serait quelques heures plus tard face à l’huissier qui lui ferait savoir qu’il venait d’hériter d’une entreprise pesant des millions et des millions de dollars. Il était aussi loin de se douter que son père, certes sincère, lui avait caché d’autres secrets dont il se serait bien passé.


Début décembre 2017
NEW-YORK


De son bureau, il n'en perdait pas une miette. Plusieurs employés achevaient de faire leurs cartons avant d'être embarqué par les fédéraux. Le demi-frère de Frank était à ses côtés, tablette en main. « On dirait bien que nous sommes deux à avoir été berné par papa » « - J'aurai dû me méfier. Un enfoiré reste un enfoiré. Victor a toujours su manipuler les autres. » « Je travaillais ici et à aucun moment je ne me serais douté que l'on traitait avec des entreprises criminelles. » « - Le problème est réglé maintenant et nous allons pouvoir repartir sur de bonnes bases. Enfin « tu » J'ai décidé de m'accorder un peu de vacances. Londres me manque et j'ai envie de passer du temps auprès de mes proches, sans vouloir te blesser. » « Non, je comprends. Ta vie est là-bas ! Ah oui et en fait, je t'ai envoyé les coordonnés d'un super cabinet d'avocats. Samuel sera mieux avec son père, je n'en doute pas »« - Merci tu es un chef ! J'espère qu'on y arrivera. Bon sur ce, j'y vais. J'ai mes affaires à préparer et un jet à prendre. » « Tu me la présenteras un de ces quatre ?! » « - Qui donc ? » « Ta pédiatre ! » « - Bien sûr. Et tu rencontreras aussi Dylan et ton neveu » « J'y compte bien. À très bientôt grand-frère ! »


Quelques heures plus tard
LONDON CITY AIRPORT.

Pourvu de son costume d'homme d'affaires, qu'il avait omis de changer dans la précipitation et sac sur le dos, Frank quitta l'intérieur de l'aéroport et se rendit sur le trottoir duquel il appela un taxi. En moins de dix minutes, il était déjà en route pour la caserne. Il n'était pas loin des quinze heures. Le ciel plus bas que jamais, laissait craindre une nouvelle chute de neige. Téléphone en main, l'ancien flic se chargea d'envoyer quelques messages à Rachel espérant ainsi brouiller les pistes. Il voulait lui faire une surprise, elle le méritait bien, après cette longue absence.

« Tu me manques tellement. C'est cliché, mais j'ai hâte de te prendre dans mes bras, de te sentir, de t'avoir rien que pour moi. J'espère que l'on y arrivera, que notre patience sera récompensée »

Il pressa la touche « envoyée » et reporta son attention sur l'extérieur. Comme toujours Londres s'était parée de ses plus belles couleurs et de ses plus belles décorations de noël. Une observation qui semblât l'espace d'un instant, titiller l'imagination de l'Américain qui demanda alors au chauffeur de le conduire jusqu'au marché de noël le plus proche promettant ainsi à l'as du volant, un très très très gros pourboire si ce dernier l'attendait. Notre homme d'affaires se rendit donc en plein centre-ville. Il savait, au vu de l'heure, que Rachel en avait pour un moment avant de terminer sa journée et il savait aussi (il l'espérait) qu'elle viendrait à la caserne histoire de se reposer un peu à l'abri de son connard de mari. Arrivé au stand des sapins, l'ami Franky ne se fit pas prier et en bon connaisseur qu'il était, il opta pour un Abies Nobilis. L'arbre s'il perdait ses épines, avait l'avantage se sentir bon, si l'on aime les senteurs forestières. Et c'est tout fier de son achat, que Frank retrouva son taxi, qui le ramena enfin chez lui. « - Home sweet home ! » Ne put-il s'empêcher de lancer en déposant le sapin à l'entrée et les clés sur le bar. Se délestant de son manteau, il prit la direction de l'étage et pénétra sa chambre. Les rideaux étaient ouverts, le lit fait, cependant l'Américain remarqua sa chemise fétiche déposée du côté gauche. À n'en pas douter Rachel était venue ici et avait sûrement passé cette chemise pour s'endormir. C'est donc le sourire aux lèvres que Frank déposa ses affaires et quitta sa chambre pour regagner l'étage inférieur. Il fallait à présent tout décoré. Il avait aussi entrepris de faire des courses, mais de toute évidence, une petite sourie s'était déjà chargée de remplir son frigo en son absence.


ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Ven 8 Mai - 15:09
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...


15 Novembre 2017

« - Félicitations Mme Davis ! » s’était exclamé le gynécologue obstétricien, ne se doutant pas le moins du monde que son annonce aurait l’effet contraire à celui produit sur la plupart de ses autres patientes.

Rachel éclata en sanglots, ce que le praticien prit pour des larmes de joies. Tout ce que la pédiatre retint, c’est « douze semaines », soit « trop tard pour avorter ». Complètement déboussolée, elle rentra chez elle avec l’échographie en main. Elle était à la fois en colère, déprimée, une avalanche de sentiments tous plus négatifs les uns que les autres l’étreignaient, et ce depuis le départ de Frank.

Elle était là, assise sur le canapé, une petite valise à ses pieds. La cuisinière arriva et la salua poliment avec un sourire, lui demandant si elle avait besoin de quelque chose. La chirurgienne la remercia gentiment, expliquant qu’elle attendait le retour de Maxwell. Celui-ci arriva finalement le soir venu.

- Bonsoir. Viens t’asseoir, il faut qu’on discute.

Il se servit un verre et s’installa, remarquant la valise.

« -Qu’est-ce que… »

- Tu me laisses parler.


Surpris par tant d’assurance, il s’adossa et la regarda, prenant une première gorgée. Elle posa sur la table basse l’enveloppe contenant le cliché de l’échographie.

- Voilà. Tu as eu ce que tu voulais. Je suis enceinte de trois mois. Alors maintenant tu vas m’écouter attentivement. Je veux que tu me foutes la paix. Je vais aller habiter ailleurs, je veux que tu me laisses tranquille. Tu ne m’appelles que si tu as besoin de moi pour tes soirées à la con, on fera comme toujours semblant d’être un couple heureux et glamour, mais le reste du temps, tu me laisses tranquille. Tu arrêtes de m’appeler à n’importe quelle heure quand je travaille, tu ne te ramènes pas à l’improviste à l’hôpital, et tu ne m’approches pas en dehors des mondanités. C’est clair ? Et tu me préviens quand tu voudras l’annoncer à la presse. Bonne soirée Maxwell.

Elle se leva, prit sa petite valise et quitta l’appartement, elle-même surprise d’avoir réussi à lui balancer tout ça. Sans doute la surprise de l’annonce avait empêché Maxwell de la retenir ou de dire quoi que ce soit. A la fois soulagée et nostalgique, Rachel appela un taxi qui passait et se rendit à la caserne où elle avait déjà pris l’habitude de venir au moins une fois par semaine. A présent, ce serait sa résidence principale, comme Frank le souhaitait. Frank… il lui manquait tellement. Les petits messages qu’il lui envoyait n’étaient pas suffisants pour combler le vide qu’il avait laissé dans son cœur.

6 Décembre 2017

La journée avait été longue, très longue. Plusieurs interventions s’étaient enchaînées, Rachel avait délégué un maximum à son interne très soigneux et appliqué mais voulait quand même superviser de loin. Jamais elle n’aurait cru que quinze semaines de grossesse seraient aussi fatigantes. Physiquement, si on n’était pas au courant, ça ne se voyait presque pas. Les jours devenaient routiniers et l’américaine n’avait qu’une hâte, retrouver la caserne que Frank avait retapée en appartement. Elle se sentait si bien dans ce petit nid douillet où le souvenir de leur dernière soirée ensemble rejaillissait chaque fois qu’elle venait se poser sur le canapé. Elle avait passé un nombre incalculable de soirées emmitouflée dans ce plaid qui les avait abrités, cherchant à retrouver l’odeur du flic qui faisait battre son cœur. Elle s’était repassé aussi plusieurs fois ce film à l’eau de rose qu’ils avaient regardé en mangeant japonais avant de finir par s’endormir dans les bras l’un de l’autre. La jolie brune n’avait qu’un seul souhait, que Frank revienne pour la prendre à nouveau dans ses bras, pour que son sourire efface encore une fois toutes ses peines et ses angoisses. Elle était loin de se douter que son vœu ne tarderait pas à s’exaucer.

Les fêtes de fin d’année approchaient à grand pas. Rachel n’avait pas encore eu le cœur d’avouer à Frank la nouvelle qu’elle avait appris trois semaines auparavant. C’était si terrible de se dire que l’arrivée d’un bébé était à ce point synonyme de malheur. D’un autre côté, au moins maintenant, Maxwell lui foutait la paix. Mais d’un autre, Rachel avait l’impression d’être condamnée à un calvaire sans fin, encore plus qu’avant. Tâchant de vivre malgré tout comme si de rien n’était, elle se disait que le lendemain étant son jour de congé, elle pourrait en profiter pour aller acheter un sapin, histoire que la caserne soit aux couleurs de Noël. Elle aimait tant cette fête, symbole de joie et de bonheur.

Il était 18h30 lorsque la pédiatre mit la clé dans la serrure pour rentrer à la caserne. Elle prit soin de refermer chacun des verrous derrière elle et monta l’escalier pour se rendre au niveau principal. Pendant toute l’ascension, elle eut cette impression étrange que quelque chose était différent et l’angoisse la saisit. C’est en arrivant dans la pièce principale qu’elle sentit une odeur qui n’était pas là ce matin quand elle avait quitté les lieux. Ça sentait… le sapin ? Étrange. Quelqu’un était-il venu dans l’appartement ? prise de panique, elle lâcha son sac et attrapa un vase en cuivre qui décorait une console, bien décidée à s’en servir d’arme en cas de nécessité.

-Il y a quelqu’un ? commença-t-elle avec prudence en avançant tout aussi prudemment dans la pièce avant d’y découvrir un magnifique sapin.

C’était donc bien de là qu’émanait cette douce odeur. Mais quel genre de voleur venait apporter des sapins de Noël ? Ne sachant sur quel pied danser, Rachel restait prudente. Elle était à mille lieues de s’imaginer que Frank était de retour, étant donné que le dernier SMS qu’il lui avait envoyé datait d’aujourd’hui même et qu’il ne faisait nullement allusion à un retour. Il l’aurait prévenue, c’était certain. A présent au niveau du canapé, elle regarda ce sapin qui trônait au milieu du salon. C’était précisément à cet endroit qu’elle l’aurait mis, si elle avait été l’acheteuse. Un bruit attira son attention derrière elle et elle fit volte-face, brandissant son vase telle une massue. Lorsqu’elle réalisa que la personne en face d’elle n’était autre que celui qu’elle aimait, une vague de joie l’envahit. Elle lâcha le vase sur le canapé et se précipita dans les bras du flic.

- Frank ! Oh mon dieu Frank tu es là !!! Oh comme je suis contente ! Tu vas bien ?

Chacune de ses phrases était espacée par un ou plusieurs baisers qui vinrent se répandre sur tout le visage du pauvre Frank, alors submergé d’amour. Rachel en avait les larmes aux yeux tant elle était heureuse de le voir. Quelle surprise ! La plus belle de toutes !



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Mer 13 Mai - 1:47
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...


Malgré le jet-lag et la fatigue, l'ancien flic ne se découragea pas et continua à œuvrer. Il regagna l'étage conduisant à la terrasse et retrouva de vieilles décorations rangées dans deux cartons qu'il descendit un à un pour venir les déposer sur le plan de travail de l'îlot central. Puis il se retroussa les manches et commença à vider le premier carton qui contenait les décorations pour un sapin. La plupart d'entre elles avaient été choisies par Samuel. Le petit avait une affection toute particulière pour la guirlande à LED bleue. Fixant le cadran de sa Rolex et constatant que la matinée était déjà bien entamée à New-York, l'Américain consentit à appeler Megane chez elle. L'appel fut bref, Sam étant parti à l'école. Frank blessé de ne pas pouvoir avoir son fils en ligne, opta pour la sobriété et resta poli malgré la situation. « Écoute Megane, je sais que ces derniers temps, ont été compliqués et pour toi et pour moi, mais il faut que tu saches que maintenant ma situation est stable. Je ne demande rien, juste d'avoir Samuel, au moins pour une fête de fin d'année. Ne m'oblige pas à te supplier s'il te plaît ! Il ne manquera de rien et promis, je te le ramène dans les temps » Après une longue hésitation, Megane lâcha un soupir et fit savoir à Frank qu'elle était de passage le 26 décembre et qu'elle pouvait éventuellement lui laisser le petit. L'homme d'affaires retint sa joie et se contenta d'un merci et d'un au revoir. En raccrochant, il se mit à sauter partout. Il était fou de joie, non seulement, il allait retrouver Rachel et maintenant, il savait qu'il passerait un peu de temps avec son fils. Que pouvait-il demander de mieux ?

Mais en posant son regard sur le carton de décorations, il comprit qu'il allait devoir accélérer pour espérer finir à temps et faire la surprise à Rachel si elle rentrait ce soir. Toutefois, il était loin de se douter que depuis peu, elle vivait ici. « - Aller Frank arrête de lambiner ! » Il déballa le second carton et en sortit une autre guirlande parée de LED. Pour la fixer, il opta pour le comptoir qui faisait aussi office de bar dans la cuisine. Passé l'accroche, il déposa des branches de gui un peu partout et de la fausse neige sur les boules de Noël. Le temps passa, dehors, il faisait déjà nuit et à la montre de Frank, il était 18 h à présent. Il sortit des guirlandes plus traditionnelles et alla les fixer sur les barres de l'escalier menant à l'étage supérieur. La caserne commençait à s'illuminer peu à peu, lui rendant la vie qu'elle perdait lorsque Rachel s'absentait. Frank remonta en haut pour décorer le couloir et les chambres. Il était tellement concentré, qu'il n'avait pas entendu le mécanisme de l'ascenseur. « - Merde ! » Il lui manquait de la décoration, l'obligeant à redescendre. Loin de se douter qu'il n'était plus seul à présent, il pénétra la pièce à vivre et quel ne fut pas sa surprise en découvrant l'amour de sa vie vase en main. « - Tu t'es reconverti dans la botanique ? » Le sourire charmeur, il n'eut cependant pas le temps d'en dire davantage. Rachel jeta le vase sur le canapé et se précipita sur lui pour le couvrir de baisers. Il la rattrapa sans difficulté, peinant toutefois à répondre à chacune de ses questions tant les lèvres de la demoiselle accaparaient chaque partie de son visage. Il se sentit dès lors plus léger, délesté de tous ses maux. Il était enfin chez lui, avec elle, son grand amour.

« - Oui je suis là et oui je vais bien, encore mieux maintenant ! » Il entreprit donc de la déposer à terre et fut cette fois à l'origine du baiser. Ses lèvres trouvèrent les siennes sans difficulté. Et que dire de plus à part que cette étreinte était magique. Plus rien d'autre ne comptait à présent. Ce moment était le leur et le flic en profita pour l'étirer jusqu'à ce que l'air vienne à manquer. Il quitta ensuite à regret ses lèvres, mais pas cette agréable promiscuité. Il colla dès lors son front contre le sien et en fit de même avec son nez pour lui offrir ce qui ressemblait à un baiser d'esquimaux. « - Alors est-ce que la surprise te plaît ? J'ai aussi décoré l'appartement avec les moyens du bord. » Sa main se perdit sur sa joue pour essuyer les quelques larmes qui commençaient à couler. « - On va pouvoir fêter Noël tous les deux et le 26, Sam nous rejoint ! C'est super hein ? » Il s'approcha à nouveau et déposa un chaste baiser sur ses lèvres tout en la soulevant pour la faire tournoyer légèrement « - Si tu savais comme tu m'as manqué docteur Cupcake ! »






ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Mer 13 Mai - 19:29
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...


15  Novembre 2017

Rachel avait la main fermement agrippée à son petit vase métallique qui ferait office d’arme contondante sans problème. Le salon était décoré, et jusqu’à preuve du contraire, à moins d’une mémoire incroyablement défaillante, ce n’était pas son œuvre. Ce matin encore, il n’y avait rien, pas une guirlande. Qui donc pouvait s’amuser à faire ce genre de farce ? Le cœur serré, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’en se retournant, elle constata la présence de Frank. Tout s’éclairait, tout semblait logique, tout était évident à présent. Après tout, n’était-il pas chez lui ? Ni une ni deux, elle lui sauta dans les bras, laissant exprimer sa joie de le revoir. C’était comme si son cœur implosait de bonheur. Le sourire ne pouvait plus quitter ses lèvres qui, elles, ne pouvaient plus quitter le visage de Frank. Elle avait même ri à sa remarque sur la botanique. Elle qui n’avait absolument pas la main verte, c’était plutôt bien envoyé. Les bras autour du cou de son aimé, ses yeux ne le quittaient que lorsque sa bouche retrouvait la sienne. Après un petit tour dans ses bras alors qu’il la faisait tournoyer, elle retrouva le sol et fut gratifiée d’un doux baiser dont l’ex flic était à l’origine. Quel bonheur, enfin il était là ! Il allait bien. La pédiatre avait l’impression de rêver. Leurs visages étaient à présent unis par leur front, et la douce voix de Frank se fit à nouveau entendre.

-ça pour une surprise ! J’ai failli faire une attaque, tu es complètement fou ! Je t’aime ! Tu m’as tellement manqué ! Mon dieu, plus jamais ça ! Reste, je t’en supplie.

Elle s’écarta un peu pour lui faire son plus beau sourire après avoir rapidement jeté un œil autour d’eux. Il avait travaillé incroyablement bien pour décorer, et contrairement à ce qu’il disait, ce n’était pas « avec les moyens du bord », c’était de vraies belles décorations de Noël disposées avec application et goût.

-C’est magnifique ! Mais tu es arrivé depuis combien de temps ? Tu te rends compte que si j’étais rentrée plus tôt j’aurais pu t’assommer avec un vase en cuivre en te prenant pour un bandit ? Un… bandit décorateur ?

La chirurgienne pouffa de rire face au grotesque de ses insinuations.

-OK, c’est n’importe quoi. Oh qu’est-ce que je suis contente !

Et une bonne nouvelle en cachait une autre. Rachel fut ravie d’apprendre que Frank pourrait avoir son fils avec lui le lendemain de Noël. Son sourire n’en fut que décuplé, si c’était encore possible.

-Oh mais c’est génial ! Quelle merveilleuse nouvelle ! Megane te le laisse combien de temps ?

Que du bonheur, Frank revenait et rapportait dans ses valises de la joie et du bonheur à l’état pur. Cet homme était magique.

-C’est incroyable, j’ai l’impression de rêver. Si c’est le cas, je ne veux pas me réveiller. Oh serre-moi fort dans tes bras.

Il la fit tournoyer à nouveau, ce qui la fit éclater de rire.

-Eh, doucement les montagnes russes.

A nouveau sur ses pieds, leurs lèvres se retrouvèrent à nouveau et les mains de Rachel se glissèrent à la taille de son amoureux.

-Tu dois avoir faim, qu’est-ce que tu veux pour dîner ?

Elle caressa sa joue avec douceur, ancrant son regard dans le sien comme pour fixer à nouveau ce souvenir dans son esprit. Il était de retour, c’était tellement inespéré.

-Tu es toujours aussi beau, dit-elle en souriant. Oh mais j’y pense, tu voudras peut-être être seul avec Bowie ? Je peux aller à l’hôtel, tu n’as qu’à me dire… Je suis désolée, j’ai suivi ton conseil et j’ai joué les squatteuses…



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Dim 17 Mai - 23:50
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...


« Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! »

Comme le disait Lamartine. Et il avait raison le bougre ! Une fois, dix, cent, mille fois raison. Et c'est fou de se dire que parfois toutes nos fondations reposent sur un seul et même être. En voyant Rachel paraître avec son vase en guise de protection contre le bandit décorateur, Frank se laissa d'abord charmer par les retrouvailles visuelles, puis il comprit que depuis leur séparation, bien que ne ménageant pas ses efforts pour continuer à paraître fort, il n'en demeurait pas moins privé d'un quelque chose d'essentiel et indéfinissable qui l'empêchait d'être lui-même à 100 %. À présent, délesté de l'éloignement et retrouvant peu à peu ses marques, l'ancien flic ne put que constater à quel point ça lui faisait du bien de retrouver celle qui, il ne doutait plus à cet instant, était son âme sœur. Et l'entendre dire « je t'aime » acheva de le convaincre. « - Oui je suis fou, mais fou de toi Rachel Parker. Je t'aime aussi, mais d'une force, tu ne peux pas t'imaginer » Il l'embrassa à nouveau et à plusieurs reprises, incapables de la lâcher, pourtant, il le fallait ne serait-ce que pour respirer. « - Je suis tellement content d'être là avec toi » Son regard pétillait à nouveau et son sourire ne désemplissait pas. C'est simple, l'on aurait presque cru voir un gamin émerveillé face au sapin et aux cadeaux, le matin de noël. Il lui prit alors les deux mains et les posa sur son torse.

« - J'ai pris de longues vacances, je n'ai donc pas l'intention de m'en aller de sitôt docteur ! » Elle lui fit son plus beau sourire en s'écartant un peu tout ça pour mieux profiter de la nouvelle décoration des lieux. « - Ça te plaît ? » Il n'était lui-même pas convaincu, mais le sourire et le regard émerveillé de Rachel laissait entrevoir un tout autre avis sur la question. La jeune femme trouvait cela « magnifique » et elle aussi, l'espace d'un instant, s'était transformée en petite fille savourant avec une naïveté quasi enfantine les illuminations de noël. « - Alors j'ai pris mon jet ce matin et je suis arrivé en début d'après-midi. Et en passant devant le marché de noël, je me suis dit qu'un petit sapin ne serait pas de trop, ainsi que quelques petites décorations. J'ai aussi songé à m'emballer dans du papier cadeau en t'attendant dans le canapé, mais c'était peut-être un peu trop audacieux. » Frank lui avoua ensuite le retour de Samuel, une nouvelle qu'il ne pouvait garder pour lui tant il était heureux. « - Meg me le dépose le 26 comme je te l'ai dit. Après, on n'a pas encore discuté de la durée, mais je pense réussir à négocier une semaine au moins. » Le rêve n'en était pas un et pour convaincre Rachel un peu plus, il se rapprocha à nouveau et passa ses bras autour d'elle. « - Option gros nounours en peluche activée ! » Il en profita pour l'embrasser à nouveau tout en la gardant près de lui.

« - Si j'ai faim ? Un peu beaucoup ouais. Mais ne t'embête pas à me cuisiner quelque chose ma puce. Tu viens de rentrer du travail, tu dois être naze. On a qu'à activer le mode « pépère et mémère » et se faire de la soupe. J'en ai vu dans le frigo en farfouillant tout à l'heure. » Il lui embrassa la main qu'elle venait d'apposer avec douceur contre son visage, surprit par le regard qu'elle lui lançait. « - Quoi ? » demanda-t-il tout sourire avant qu'elle ne lui fasse savoir qu'il était toujours aussi beau. « - Tu ne t'en sors pas mal aussi ma belle ! » À son tour, il lui caressa la joue avant de l'entendre émettre l'hypothèse d'aller à l'hôtel pour que l'Américain puisse être seul avec son fils. « - Oh mais j'y pense! J'avais prévu de présenter ma chérie à mon fils. Du coup, tu ne vas pas pourvoir aller à l'hôtel. Qu'on soit clair Rachel Mary Parker. Ici, c'est aussi chez toi. D'ailleurs, je suis content de voir que tu as pris tes marques. Il me tarde de te voir porter ma chemise au passage. Mais pour en revenir à des choses un peu plus sérieuses, sache qu'il est hors de question que tu te sentes de trop. Je suis ton mec, officieusement certes, mais je le suis et tu es ma meuf officiellement lorsque tu franchis la porte de notre petit nid d'amour. Et ton mec voudrait que tu restes avec lui et son fils pour que vous appreniez à mieux vous connaître tous les deux. Donc maintenant que c'est réglé, je vais aller me débarrasser de ce costume, prendre une douche et enfiler un pyjama. Je te laisse faire la soupe ? »


ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Mar 19 Mai - 20:20
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...



La vie n’avait jamais semblé si belle qu’en cet instant. Rien n’était jamais aussi beau pour Rachel que lorsque Frank la prenait dans ses bras. A ce moment précis, la pédiatre savourait enfin ce que c’était que le véritable bonheur, celui qu’elle avait toujours recherché et qu’elle n’avait finalement jamais pu avoir : être avec la personne qu’elle aimait, se sentir bien et aimée dans ses bras. Comment faisait-il ? Frank avait ce pouvoir incroyable : sa seule présence suffisait pour que sa compatriote américaine puisse oublier le moindre problème de sa vie pour ne se focaliser qu’à la joie que lui procurait le simple fait de le voir en bonne santé. Et le plus beau était de l’entendre lui dire qu’il l’aimait, elle pouvait sentir son cœur s’alléger et se gonfler d’amour au son de cette phrase qui s’apparentait à une formule magique. Les baisers de l’ancien policier étaient tout aussi magiques, d’ailleurs et achevèrent de rendre à Rachel le si beau sourire qui avait déserté ses lèvres depuis bien longtemps.

-Je suis si heureuse que tu sois là, je voudrais que cet instant dure une éternité.

Ses mains posées sur le torse de Frank de par son initiative, la chirurgienne sentit son sourire s’agrandir encore davantage lorsqu’il lui déclara qu’ayant pris de longues vacances, il comptait rester un petit moment. C’était probablement la meilleure nouvelle qu’elle ait entendue depuis des mois. Et puis à peine revenu, il avait fait ces efforts incroyables pour décorer la caserne, les yeux de Rachel en brillaient d’admiration.

-Bien sûr que ça me plaît. Tu t’es donné beaucoup de mal, ça se voit, en plus tu dois être épuisé.

Elle ne put s’empêcher de rire en l’imaginant s’envelopper tout entier dans du papier cadeau, c’était bien le genre de chose dont il était capable.

-Ah je suis sure que si tu avais eu plus de temps tu l’aurais fait.

La joie était palpable dans le regard et la voix de Frank qui annonça ensuite qu’il pourrait avoir son fils avec lui pour les fêtes. Du moins juste après Noël. Lui qui ne l’avait pas vu depuis si longtemps, il devait être aux anges et le savoir heureux rendait Rachel heureuse.

-C’est vraiment une merveilleuse nouvelle, je suis si heureuse pour toi. Une semaine, c’est génial.

Elle savait combien Frank aimait son fils, il était un bon père et méritait de pouvoir avoir son petit avec lui. Elle le sentit passer à nouveau ses mains autour d’elle. Comme elle était bien, comme elle était heureuse qu’il soit là.

-J’aime quand tu es en mode nounours en peluche. Ce que tu m’as manqué ! Tu n’as pas idée.

Encore une fois, il venait de la faire sourire avec ses bêtises.

-« Pépère et mémère » ? On n’est pas un peu jeunes pour prétendre à de pareilles appellations ? Va pour de la soupe, j’en ai fait des quantités hier je sais pas ce qui m’a pris. Avec ce froid…

Subjuguée par la beauté de cet homme qu’elle aimait tant mais qu’elle ne voyait que trop peu, la pédiatre ne put s’empêcher de lui en faire la remarque, ce qui apparemment le fit sourire alors qu’il lui renvoyait le compliment. Il était si gentil. Sa main chaude sur sa joue était d’un tel réconfort. Cependant, elle voulut quand même lui laisser le choix d’une option pour pouvoir être seul avec son fils qui lui avait probablement encore plus manqué qu’elle. Il avait besoin de le voir, ils avaient besoin de se retrouver, sans qu’elle ne soit dans leurs pattes, elle n’avait d’ailleurs pas à y être et ce fut donc tout naturellement qu’elle lui proposa d’aller à l’hôtel durant la période où Bowie serait avec son père afin qu’ils puissent être seuls et tranquilles chez eux, mais force était de constater que Frank ne voyait pas les choses de cette manière et il se fit un plaisir de mettre les points sur les i. Un petit sourire ému se dessina sur les lèvres de la jolie brune lorsqu’elle entendit l’élu de son cœur faire tout un monologue pour lui dire qu’elle n’avait pas à partir et qu’il voulait que Bowie et elle fassent plus ample connaissance. Il avait parfaitement résumé la situation qui d’ailleurs n’était pas simple. Leur relation ne pouvait être officialisée à cause du mariage de la chirurgienne avec Maxwell Davis, mais au moins, tant que le retour de Frank n’était pas ébruité, ils pouvaient être ensemble ici.

-OK alors, ça me va. Ah ta chemise… elle m’a bien remonté le moral tu sais. Elle est toute propre de ce matin.

Elle le laissa se détacher d’elle, réalisant en l’entendant le dire que c’était sans doute la première fois qu’elle le voyait en costume.

-Ça te va bien… mais je crois que je te préfère en jeans.

A vrai dire, les costumes habillés lui rappelaient un peu trop un certain Maxwell.

-Allez file, je m’occupe du dîner. Mais avant, ta meuf voudrait un autre baiser.

Se hissant sur la pointe des pieds, elle l’embrassa une dernière fois avant de le laisser voguer vers la salle de bain. Pour sa part, elle se rendit dans la cuisine et sortit la casserole de soupe de légumes maison qu’elle avait faite et la posa sur les plaques en vitrocéramique qu’elle alluma. Munie d’une cuillère en bois, elle remua doucement la soupe, souriant comme une idiote, si heureuse que Frank soit de retour. Mais comme chaque bonne chose avait toujours, ou bien souvent, une fin, son sourire s’effaça lorsque son téléphone se mit à sonner et quand elle entendit, à la sonnerie spéciale, qu’il s’agissait de son mari.

Pourvu qu’il ne sache pas que Frank est rentré ! songea-t-elle.

Elle posa la cuillère en bois, baissa la puissance du feu et décrocha histoire d’éviter un scandale si elle ne répondait pas.

-Bonsoir. Qu’est-ce que tu veux ?

« Quel accueil, toujours aussi aimable. »

-Viens-en au fait, tu veux ? Je suis fatiguée.


En réalité, elle n’en menait pas large, effrayée à l’idée qu’il ait pu apprendre par on-ne-sait quelle source le retour de Frank. Il pourrait encore lui vouloir du mal. Maxwell avait ce don de la ramener à la triste réalité, elle qui était jusque là perchée sur son petit nuage de bonheur.

« Samedi prochain il y a la soirée de fin d’année de la boîte, je veux que tu sois là, il y aura beaucoup de journalistes, je ferai l’annonce de ta grossesse. Tu fais quelle taille maintenant ? »

-Va chier, j’ai pas besoin de toi pour m’acheter une robe. Tu veux pas attendre janvier plutôt pour l’annoncer ?

Elle ne pouvait même pas espérer lui demander de zapper la soirée, bien que l’idée de le revoir la répugne au plus haut point. Et surtout, elle ne voulait pas que Frank l’apprenne ainsi, et elle ne voulait pas qu’il soit contrarié avant Noël.

« Non, juste avant Noël c’est parfait, ça fera les gros titres ».

Elle ne l’écoutait déjà plus.

Quel emmerdeur !

-Bon écoute je te rappelle demain. Bonne soirée.

Elle raccrocha, excédée. Elle entendit que l’eau de la douche avait arrêté de couler, Frank ne tarderait surement pas. Rachel sortit des assiettes creuses et des cuillères à soupe et mit la table avant de reprendre le réchauffage du repas.



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Sam 23 Mai - 0:29
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...



La caserne avait revêtu les couleurs de noël et ses habitants une humeur festive. Enfin, la distance n'était plus un frein, enfin leur corps se retrouvaient, leurs bouches aussi. A de nombreuses reprises,le manque s'était fait ressentir pour Frank qui pouvait désormais chasser, à sa grande joie, tout le mal engendré par l'absence. Leur patience ayant été récompensée, ça en valait le coup et savourer ce bonheur sans concession qui leur été offert à présent. Le sourire ne quittait d'ailleurs plus les lèvres de Frank. « - Fais attention » commença-il en sentant les mains chaudes de la pédiatre sur son torse « - Je vais vraiment finir par m'y faire à ce côté fleur bleue. » Le temps, il n'allait pas en manquer et puis dans le pire des cas, il pourrait aisément s'accorder quelques minutes pour d'éventuelles visioconférences. Il lui faudrait d'ailleurs faire savoir à sa secrétaire que si besoin, il pourrait se tenir disponible. Mais pour l'heure, c'est pour une autre personne qu'il avait l'intention de se tenir disponible quitte à oublier le reste du monde.

« - Bon moi, je suis moyennement convaincu par mes talents de décorateur de Noel, mais si ça te plaît, c'est le principal » Puis son rire léger et cristallin résonna à travers la pièce lorsque son idiot de petit-ami officieux lui fit savoir qu'il aurait pu s'entourer de papier cadeau histoire de parachever son œuvre. Le temps venant à manquer, il ne put se résoudre à jouer les cadeaux sur pattes et se contenta de la décoration. Nul doute qu'il saurait se rattraper plus tard. Peut-être n'irait -il pas jusqu'à s'emballer, il n'en demeurait pas moins décidé à offrir à Rachel le plus beau des noëls. D'ailleurs, cette année, Bowie serait des leurs, avec un peu de retard certes, mais Frank concédait à ne pas rechigner sur la date. Il s'estimait heureux d'avoir son fils, une joie que Rachel partagea avec lui avant de lui faire savoir que s'il voulait un peu d'intimité, elle acceptait de séjourner à l'hôtel le temps de la venue du petit garçon. Une initiative qui déplut bien évidemment à l'ancien flic. Rachel était une part importante de sa vie, primordiale même, tout comme Bowie. Il était donc normal que ces deux-là se rencontrent et apprennent à mieux se connaître. Frank n'en doutait pas, Rachel serait plaire au petit. Elle était douée avec les petits bouts, il l'avait constaté lui-même avec la petite Amy, une petite princesse de cinq ans victime de maltraitance dont il avait eu la charge lors d'une précédente enquête. La pédiatre avait su trouver les mots et apaiser les peurs de la petite.

« - Si tu aimes le mode nounours en peluche, je l'enclenche de ce pas » Il l'a serra un peu plus contre lui, pour s'assurer d'une part que ce n'était pas encore l'un de ces odieux rêves, mais aussi parce qu'il ne pouvait plus garder une distance convenable. « - Ah oui et après réflexion tu avais raison pour le mode « pépère et mémère » ce n'est pas le terme adéquat ! » Il lui sourit, mais dû toutefois se résoudre à se défaire de leur délicieuse promiscuité pour se préparer à monter prendre une douche et se débarrasser de ce costume. « - Ok la demoiselle me préfère en jean, c'est noté ! J'en ai un ou deux dans ma valise, tu pourras donc te rincer l'œil » Il lui offrit un petit clin d'œil coquin avant de s'approcher pour l'affubler du baiser demandé. « - J'espère que ma meuf est satisfaite ! » Toujours joueur, il laissa sa main se perdre sur son fessier avant de mettre les voiles pour rejoindre la salle de bains. Il activa le mode « éclair » et se défit en deux temps trois mouvements de ses vêtements qu'il prit le temps de ranger avant de pénétrer la cabine de la douche à l'Italienne pour prendre une douche toute aussi rapide. La buée envahit très vite la pièce, rendant la sortie un peu plus hasardeuse que l'entrée. Franky parvint toutefois à se saisir d'une serviette qu'il passa autour de sa taille avant de quitter les lieux pour regagner sa chambre et la grande penderie dans laquelle trônait quelques affaires appartement à Rachel. Il attrapa un bas de jogging puis sa chemise préférée. Il se contenta de boutonner les quatre derniers boutons et une fois parée, regagna tout aussi vite l'étage inférieur pour retrouver celle qui faisait tant battre son petit cœur.

« - Hum ça sent super bon pour de la soupe » La table venait d'être dressée, Rachel œuvrait en cuisine et réchauffait le repas. L'homme d'affaires encore peu à l'aise avec cette appellation, entra dans l'espace cuisine et en profita pour se glisser derrière la cuisinière d'un soir. Il passa ses bras autour de sa taille fine et vint déposer ses lèvres sur son cou délicat. « - Je peux prendre le relais si tu veux ? » Elle ne lui laissa pas le choix, ce soir elle était la maîtresse de maison et lui son invité toutefois malgré le sourire apparent qu'elle affichait, Frank remarqua un petit quelque chose dans son regard malgré les efforts qu'elle déployait pour ne rien laisser paraître. « - Il y a un problème ? Je te sens… Un peu ailleurs. Il s'est passé quelque chose pendant mon périple sous la douche ? » Le sourire de Frank s'éclipsa à mesure qu'il posait ses questions et ça n'allait pas s'arranger avec l'arrivée imminente des réponses. « -C'est lui c'est ça ? »



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Dim 21 Juin - 17:29
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...



Un Frank de retour avec de l’Amour et de la tendresse à revendre, Rachel était aux anges et le côté fleur bleu qu’il prétendait « menaçant » de par sa possible persistance convenait parfaitement à la pédiatre dont le sourire ne quittait plus les lèvres tant que son regard était posé sur l’ancien flic. Il était bel et bien là, tel un miracle, tel un rêve qui se réalisait. L’américaine était heureuse, plus qu’elle ne l’avait été depuis des années.

-Sois toi-même, je n’en demande pas davantage.

Le bonheur semblait à portée de main, il leur suffisait d’être ensemble. Dans le secret pour éviter le malheur de la dernière fois, ou pire encore. Il fut ensuite convenu que Rachel s’occuperait du repas tandis que Frank irait prendre une douche. Le pauvre, après un tel voyage et tout ses efforts de décorations de la caserne, il devait être épuisé et fourbu de courbatures. La chirurgienne laissa donc filer, non sans regret, l’Amour de sa vie après un ultime baiser, puis se dirigea vers la cuisine où la paix fut de bien courte durée puisque ce fut ce moment que choisit son mari pour l’appeler. Soupirant intérieurement et se surprenant à lui souhaiter que son téléphone lui explose dans la main, Rachel coupa court à la conversation, assurant qu’elle le rappellerait le lendemain. Pour l’heure, tout ce qu’elle souhaitait, c’était profiter d’être avec Frank, avoir droit à quelques instants de bonheur. Si elle n'avait pas été enceinte, elle se serait volontiers enfilé un ou deux verres de martini.

La table mise et la soupe réchauffée laissant émaner une douce odeur de légumes, Frank refit son apparition, toujours aussi tendre. Elle ne put s’empêcher de sourire en sentant ses bras atour d’elle et ses lèvres se poser dans son cou. Comment faisait-il ? Il était le seul à être capable de lui redonner le sourire.

-Non non, toi, tu mets les pieds sous la table. C’est prêt, vas t’asseoir, lui dit-elle avec bienveillance.

Elle se saisit de la casserole qu’elle déposa sur la table pourvue au préalable d’un sous-plat et lui servit quelques louches de soupe dans l’assiette. Frank cependant n’était pas dupe et ne la connaissait que trop bien malgré les éloignements plus ou moins longs.

-Non, ça va, mentit-elle en perdant quelque peu son sourire de façade.

Elle acheva de servir la seconde assiette et s’assit en face de lui. La perspicacité de l’ancien policier ne permettait pas de appesantir dans le mensonge. Il avait deviné que Maxwell était à l’origine de la légère tension qu’il pouvait ressentir chez Rachel. Elle souffla en silence en fuyant quelques secondes son regard. Qu’allait-elle bien pouvoir lui dire ? Lui mentir la débectait mais elle ne voulait pas lui gâcher ses fêtes de fin d’année avec une telle nouvelle. Il venait tout juste de rentrer, il avait droit lui aussi à un peu de joie.

-Oui, c’est lui. Je dois aller à une de ses fichues soirées d’entreprise samedi prochain. C’est rien, ça va aller. J’ai juste pas envie de le voir, mais ne t’inquiète pas, ça ira. Il ne peut rien m’arriver dans une soirée pleine de VIP et de journalistes. Tu n’auras qu’à emmener Bowie au cinéma et puis je vous rejoindrai pour rentrer, je prétexterai un petit malaise, dit-elle avec un petit sourire en lui tendant une cuiller.

En soit, elle n’avait pas menti. Elle avait juste omis une partie de la vérité. Ça lui déplaisait tout autant, mais le péché semblait moins pire.

-Ne nous prenons pas la tête pour lui, tu veux ? J’ai pas envie de penser à lui, je suis sure que toi non plus.

Rachel attrapa la bouteille d’eau qui trônait au milieu de la table et servit les deux verres qu’elle avait installés peu avant que Frank ne la rejoigne.

-Je préfère qu’on profite de ton retour et de la joie que ça implique. Tu n’es pas d’accord ?



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Dim 21 Juin - 22:28
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...



Qui aurait crû que cette simple douche, aussi rapide soit-elle, puisse être aussi réparatrice. Pourtant, ce n'était que de l'eau, certes une douche à l'Italienne spacieuse, mais pas autant que celle de l'appartement qu'il occupait à New-York. Peut-être que cela venait du fait, qu'ici, il se sentait pleinement chez lui, alors que là-bas, il n'était que de passage. L'éphémère prenait le pas sur la pérennité dans ce sublime loft avec vue sur Central Park. Frank était tout bonnement incapable de se projeter à l'inverse d'ici, dans cette caserne qu'il avait en partie rénovée lui-même. Un lieu dans lequel il se projetait plus facilement, sans devoir se forcer. Un lien où son imagination fertile prenait le pas sur la lassitude d'une vie réglée à la minute, dans une ville, qui ne dort jamais. Ce quotidien était monotone, malgré l'exaltation de la nouveauté qui n'avait duré qu'une semaine avant que l'ancien Frank ne se mette à regretter sa vie d'autrefois. Une vie qu'il retrouvait dès à présent et par le biais de cette simple douche ô combien réparatrice. À présent, propre comme un sou neuf et en habits civils, c'est une autre partie de cette vie abandonnée à la va-vite, qu'il s'en allait retrouver, loin de se douter que la douce quiétude serait elle aussi éphémère.

Pour le moment et loin des triviales préoccupations d'usage, Frank convergeait toute son attention et sur l'odeur qui émanait de la casserole et sur la cuisinière qu'il affubla de quelques baisers dans le cou. Voyant que cela plaisait à Rachel, il recommença avec un peu plus de douceur et de sensualité dans le geste. Il se proposa ensuite de jouer les commit pour se rendre utile, mais ne trouva aucun écho à sa demande. Rachel avait les choses en main et semblait bien décidée à jouer la parfaite femme d'intérieur. Ce qui ne collait pas au personnage, du moins aux souvenirs de Frank, qui revoyait encore cette adolescente audacieuse, refusant, malgré tout l'amour qu'elle portait à sa mère, d'être à son tour, un jour, la femme de… Elle aspirait à tellement plus qu'une ombre. Frank ne put d'ailleurs, bien malgré lui, s'empêcher de penser à Maxwell et à ce qu'il avait fait de cette femme, jadis si forte. Toutefois, il ne prolongea pas sa réflexion, d'une part parce qu'il n'avait aucun droit de juger Rachel et d'autre part pour ne point polluer ce moment qui était le leur.

« - Ok, je collabore, je vais m'asseoir. » Il se défit lentement de l'étreinte qu'il avait lui-même imposé et s'éloigna pour rejoindre la table et y mettre les pieds conformément aux ordres de Rachel qui continuait à jouer à la parfaite maîtresse de maison…enfin d'appartement. Frank s'assit donc sans opposer de résistance, mais son regard affûté, alors que Rachel le servait, lui permit bien malgré lui, de percevoir un malaise qu'elle mettait tout en œuvre pour cacher. Cependant, l'expérience du flic et sa « connaissance du terrain » trahirent la demoiselle qui venait de perdre son sourire de façade. « - Rachel… » commença-t-il en douceur pour ne point la braquer. « - Tu n'as pas besoin de faire semblant, tu sais ! » Son sourire avait disparu et cela suffisait à donner du crédit à l'hypothèse de Frank qui n'hésita pas à s'aventurer en terrain hostile en évoquant ce qui semblait être un sujet tabou, « Maxwell » Rachel acheva toutefois de le servir, avant de reprendre la parole. Frank aurait préféré avoir tort, mais bien malgré lui, il venait d'ouvrir une brèche qu'il était bien difficile de refermer à présent. Il se força donc à écouter ce que Rachel avait à dire, espérant que cela suffise à la délester de son trouble. La nouvelle venait de tomber et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'avait rien de bien réjouissant. Frank poussa un long soupir et laissa quelques secondes s'envoler avant de reprendre la parole, tentant néanmoins de canaliser au mieux et sa colère et sa déception. « - Mouais, il te prends encore pour son trophée qu'il expose pour sauver les apparences. Je ne sais pas si ça m'énerve ou si ça me dégoûte. Ça ne vient pas de toi, ne t'en fait pas. Jamais je ne pourrais te blâmer, c'est juste que…ce type est le pire des connards et il s'en sort presque tranquillement. Je trouve ça injuste, mais bon j'ai lutté une première fois, regarde où cela m'a mené ! Écoute, je vais appeler un de mes anciens collègues pour qu'il se rende à ce fichu gala. Pas de « mais » si je ne fais rien, je ne pourrais m'empêcher d'appréhender toute la soirée et je passerais un mauvais moment avec mon fils et ça, ce n'est pas envisageable. Donc on va faire comme ça ! » D'ailleurs si ça ne tenait qu'à lui, Frank aurait déjà bondit sur son portable pour appeler son ancien collègue, mais l'attitude de Rachel l'en dissuada presque instantanément. Il accepta de sourire et la cuillère qu'elle venait de lui tendre « - Tu sais, ce n'est pas se prendre la tête, c'est juste une réalité à laquelle j'aurais préféré ne pas être confronté dès mon arrivée. Mais tu as raison, je n'ai pas envie de penser à lui et encore moins au fait que j'ai encore envie de lui casser la gueule. On va essayer d'oublier ça, faire comme si ce foutu gala n'avait pas lieu. » Il attrapa le verre qu'elle venait de lui servir et le porta jusqu'à ses lèvres pour le vider d'une traître. Ça ne valait pas un bon bourbon, mais c'était déjà ça de prix pour étancher sa soif.

« - Pardon ! » commença-t-il d'un ton neutre. « - Je suis impulsif, surtout sur certains sujets. On va manger cette soupe, puis on va sortir à la patinoire, qu'est-ce que tu en dis ? On peut aussi voguer jusqu'au marché de noël, ou même se faire un ciné, s'il y a encore une séance intéressante. J'ai envie que l'on fasse comme si c'était normal, comme si on pouvait sortir comme un couple, au moins juste une fois. Je veux qu'on soit comme le Frank et la Rachel de notre rêve, aussi cul-cul soient-ils. Tu vois ce que je veux dire ? »



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Sam 27 Juin - 4:16
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...



L’inconvénient de se trouver face à une personne qui vous connaît trop bien, c’est qu’il est difficile de lui cacher quoi que ce soit. Ajoutez à cela un talent inné chez ladite personne pour avoir une intuition hors pair et vous vous retrouvez avec une Rachel avec un sourire de façade un tantinet crispé qu’un certain Frank avait décelé à des kilomètres à la ronde avant de lui demander ce qui n’allait pas. L’ancien flic venait tout juste de rentrer, il était probablement épuisé, et puis ils se retrouvaient enfin après un temps bien trop long à être séparés, la pédiatre n’avait aucune envie de plomber l’ambiance, mais il fallait bien lui répondre, et à défaut d’une vérité qui mettrait à mal les vacances de Noël (du moins celles qu’il daignait s’accorder) de son amour de toujours, elle préféra obtempérer et dire ce qui venait de se passer, à savoir « l’invitation » de son mari. L’américaine détourna le regard en arborant un sourire ironique quand Frank lui déclara qu’elle n’avait pas à faire semblant. Si elle ne le faisait pas, elle passerait sans doute son temps à pleurer et s’apitoyer sur la vie pourrie qu’elle s’était infligée dès le départ sans le savoir. Faire semblant, c’était la seule chose qui lui avait permis de tenir le coup jusqu’au retour de Frank, faire comme si tout allait bien, comme si tout était normal, comme s’il allait revenir bientôt alors qu’elle n’en savait strictement rien.
Le papa e Bowie laissa exprimer sa frustration face à la situation. La brunette le comprenait, et il avait raison, Maxwell était un enfoiré notoire et il s’en sortait toujours. La chirurgienne hocha la tête avec une petite moue.

-Ça ne me fait pas plus plaisir qu’à toi, tu peux me croire.


Au moins, elle avait le droit de rester à la caserne. Droit qu’elle avait pris avec un courage sorti d’on ne savait où, elle avait pris les devants pour se protéger de son abject mari en mettant de la distance. Elle portait son enfant et refusait de se soumettre d’avantage à un stress qu’elle pouvait facilement éviter en se soustrayant à sa présence néfaste. Frank proposa alors, ou plutôt imposa, procédé qui plut moyennement à Rachel même si l’idée qu’il avait eue était rassurante, de faire venir l’un de ses collègues et amis à la soirée. La belle brune se mordilla la lèvre inférieure. Était-ce une bonne idée ? Le collègue de Frank allait apprendre la vérité. Rachel pouvait facilement soustraire Frank à la presse ciblée qui touchait les activités de Maxwell, mais difficilement à un coup de fil de son pote. Il n’était pas prêt à entendre ça, il devait profiter des retrouvailles avec son petit garçon sans être parasité par de mauvaises nouvelles.

-Frank, c’est inutile, je ne risque rien à une soirée mondaine. Je t’enverrai des messages si tu veux. Avec des photos, même.

Frank était amer et Rachel essayait de détourner le sujet. Après tout, ça n’allait pas changer la finalité des choses, alors autant laisser couler et profiter du moment présent, non ? Carpe diem, comme disait la célèbre citation latine. Rachel observa l’élu de son cœur vider le verre d’eau d’une traite. Elle était presque sure que s’il s’était agi de vodka ou de whisky, il en aurait été de même. Machinalement, elle le resservit avant de reposer la bouteille sur la table.

-Je suis désolée, Frank. Je ne voulais pas te faire de peine.

Il décida finalement de se ranger de son côté et d’être un peu plus positif. Elle ne put s’empêcher de sourire face au programme qu’il proposait.

-Vraiment ? Tu te sens assez en forme pour ressortir ? Si tu souffres du décalage horaire, on peut attendre demain. Mais sache que je meurs d’envie d’aller à la patinoire avec toi pour voir si on s’en sort encore. Et puis le marché de Noël, j’ai l’impression que je n’en ai pas vu depuis des lustres. J’aime tellement les pommes d’amour qu’on ne trouve quasiment que là-bas.

Elle lui sourit et posa sa main sur la sienne.

-Ici, pas de rêve, on sera mieux que le Frank et la Rachel de cet étrange rêve.

Elle se pencha pour lui déposer un chaste baiser au coin des lèvres.

-Je suis tellement heureuse que tu sois là, j’ai du mal à y croire. J’ai peur de m’apercevoir que je rêve et de devoir me réveiller.





ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Dim 28 Juin - 1:51
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...



Rien n'est plus trompeur qu'un sourire. Et nul ne le sait mieux que celles et ceux qui se cachent derrière lui. Certaines montrent leurs dents comme pour mettre poliment en garde leurs ennemis et d'autres arborent une mine radieuse pour empêcher leurs larmes de couler. D'autres encore grimacent bêtement pour masquer leurs peurs. Et puis il y a ce sourire rare, totalement sincère. C'est le sourire qui sait que les ennuis seront bientôt terminés ou qui ignore encore que le pire est à venir. Frank appartenait bien malgré lui à cette catégorie, et même si son sourire n'était pas encore au paroxysme de la joie, il n'en demeurait pas moins sincère et délesté de l'envie quelconque de s'y cacher derrière. Toutefois, le sujet « Maxwell » avait terni ce sourire. Il était une réalité que Frank aurait préférée ignorée, mais il lui suffisait d'un regard sur Rachel pour comprendre que pour elle, il était difficile de l'oublier cette réalité. L'homme d'affaires la tenait encore, aucun divorce n'ayant été signé, voire même énoncé. Il ne pouvait prendre le risque d'écorner sa si belle image de magazine. Frank appartenait bien malgré à ce monde désormais et avait appris, dans sa formation, éclaire, que l'image demeurait une donnée essentielle et que pour perdurer, il fallait constamment travailler dessus. Tout n'était que calcul, mais de savants calculs pour rendre beau l'extérieur en se fichant royalement de l'intérieur. Maxwell l’avait compris depuis le temps et rien ne semblait compter plus que son image.

Il était question d'un gala, sûrement une soirée importante au cours de laquelle le Davis devait faire illusion. La présence de Rachel était de ce fait requise. Frank soupira, il ne pouvait s'y rendre, d'une part pour éviter le scandale, d'autre part pour ne pas imposer cela à son fils dont il aurait la garde lors de cette soirée. À court d'idées en pensant que celle qu'il allait énoncer été la meilleure, il proposa à celle qu'il aimerait amener officiellement à des galas en la présentant comme la femme de sa vie, l'alternative de l'un de ses collègues pour veiller à distance sur elle. Rachel refusa, le contraire aurait étonné Frank. Il s'apprêtait d'ailleurs à contre argumenter, mais la pédiatre bien décidée à le convaincre, lui coupa l'herbe sous le pied allant même jusqu'à lui dire qu'elle prendrait tout plein de photos pour le rassurer. Mâchoires serrées, l'ancien flic qui ne voulait pas alourdir ces douces retrouvailles, prit sur lui, Rachel, quant à elle, présenta ses excuses presque instantanément. « - Hey ! » commença l'Américain en la stoppant dans son élan. « - Non tu n'as pas à t'excuser. Tu ne me fais aucune peine, je t'assure. Je suis trop impulsif, tu me connais. Je démarre au quart de tour et je ne prends pas le temps de la réflexion. Si tu me dis que ça ira, je te fais confiance. » Et pour exorciser les mauvaises ondes et malgré le décalage horaire qui commençait à se jouer de lui, il proposa une petite sortie, qu'il espérait salvatrice pour leur moral à tous les deux.

« - Si je le propose, c'est que je peux encore gérer la crise côté décalage. Ne t'en fais pas, j'ai fait pire en matière de décalage horaire. Et en plus, la demoiselle meurt d'envie d'aller à la patinoire. Laisse-moi te dire que j'ai fait des progrès, tu vas être bluffée. Aller, on finit la soupe et on met les voiles. Je paye ma tournée de pommes d'amour. » Il serra sa main dans la sienne, attendri par ce qu'elle venait de faire entendre « - Ok, mais faut vraiment qu'on arrête de trop se ramollir. Là, on ressemble aux caramels dégueulasses que ton père nous filait quand on se tenait à carreau. Tu t'en souviens ? » Bien sûr qu'elle s'en souvenait, comment oublier une telle infamie gustative. Le sourire aux lèvres, il savoura le doux baiser qu'elle venait de déposer sur ses lèvres avant de se lever à son tour pour débarrasser. « - Je te pince si tu veux pour t'assurer que ce n'est pas un rêve et que je suis toujours là ! » Ils rirent de bon cœur et sincèrement. Cela faisait longtemps que Frank n'avait pas agi de la sorte, qu'il n'avait pas été juste lui, sans calcul et ça faisait du bien. Une plénitude qu'il devait à Rachel qu'il était bien décidé à ne plus quitter. Et voilà que les deux amoureux enfilèrent des vêtements plus chauds afin d'aller braver le froid à l'extérieur.

Ainsi, ils prirent la direction du centre-ville où se tenaient la plupart des installations et animations inhérentes à Noël. Frank ne put s'empêcher de dégainer son mobile pour capturer l'instant sous plusieurs angles. « - Viens rapproche-toi ! » lança-t-il à Rachel en levant l'appareil au-dessus d'eux. Il en profita pour lui voler un baiser et c'est tout fier qu'il changea aussitôt son fond d'écran avant de glisser sa main dans celle de la demoiselle tout en se dirigeant vers le stand de pommes d'amour. « - Bonsoir ! Vous pouvez-nous mettre une pomme d'amour et une barbe-à-papa s'il vous plaît ? » Le commerçant acquiesça aussitôt et s'en alla préparer les commandes tandis que Frank sortait son portefeuille. « - J'avais grave envie d'une barbe-à-papa. Ca fait tellement longtemps que je n'en ai pas mangé ! » Il sortit ensuite sa nouvelle carte bancaire et régla la somme tandis que Rachel récupérait sa pomme d'amour et la confiserie de son homme. « - Merci et bonne fête de fin d'année à vous ! » lança l'ancien flic en saluant le commerçant. Il récupéra ensuite sa barbe-à-papa, tout fier qu'il était. « - Je ne sais même plus comment on mange ça. » Du bout des doigts, il délesta le nuage sucré d'un bout qu'il porta à sa bouche. « - Hum… j'ai l'impression d'avoir genre 12 ans à nouveau. » Il remarqua ensuite la grande roue et y entraîna sa chérie sans attendre. Une fois assit, la nacelle prit de la hauteur.
Ils étaient à présent presque seuls au monde, rien qu'eux deux sur cette nacelle qui offrait peu à peu une vue panoramique sur Londres. Frank passa son bras autour de l'épaule de Rachel. « - Tu me fais goûter ta pomme et je te laisse piocher ma barbe. Ca te semble équitable ? » Et avant qu'elle ne fasse entendre sa réponse, il s'approcha pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres, un baiser qui commença ensuite à s'approfondir, réchauffant peu à peu nos deux protagonistes. Mais il fallait se reprendre au plus vite, sinon quoi le désir achèverait de consumer Frank. « - Wow désolé, c'était un peu fougueux non ? »



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Mar 30 Juin - 22:12
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...



Rachel aimait Frank, c’était une certitude, elle l’aimait au-delà de la raison, et pour preuve, qu’ils se retrouvent tous les deux au vu des circonstances n’était pas raisonnable. Mais c’était ainsi, lorsqu’il était là, elle se sentait revivre, elle qui avait l’impression de s’être éteinte depuis des années. Cet amour la poussait à bien des choses pour le préserver et notamment à lui mentir un peu. Du moins omettre la vérité. De toute façon, il l’apprendrait tôt ou tard, alors autant sauver les fêtes de Noël, non ? Frank méritait le bonheur, il méritait d’être heureux, de pouvoir profiter de son fils qu’il n’avait pas revu depuis longtemps sans être accablé par une mauvaise nouvelle. Aussi la pédiatre fit-elle son maximum pour éviter qu’il puisse apprendre ce qui se dirait lors de ce foutu gala où Maxwell serait à n’en pas douter la star de la soirée.

Finalement, l’ancien flic proposa une petite sortie nocturne après leur souper. La chirurgienne s’inquiéta de sa fatigue à cause du voyage et du décalage horaire, mais le gaillard semblait motivé comme jamais, alors la brunette accepta avec le sourire. Cette sortie leur ferait le plus grand bien à l’un comme à l’autre, c’était certain. Elle se mit à rire lorsqu’il évoqua les fameux caramels que Mr Parker leur donnait quand les deux adolescents daignaient ne pas faire de bruit lorsqu’il travaillait à la maison.

-Mon dieu, c’était ignoble. Tu sais que je peux toujours pas manger de caramel à cause de ça ? Je sais pas pourquoi mon père nous filait ça comme on donnerait un susucre à un chien bien sage. Parfois il avait des drôles de réactions.

Ils débarrassèrent se couvrirent pour enfin sortir. Le marché de Noël était magnifique, les lumières brillaient de mille feux et Rachel avait l’impression d’être à nouveau une adolescente insouciante. Sourire aux lèvres, elle ne vit pas tout de suite Frank dégainer son portable pour immortaliser l’instant. Elle se prêta ensuite au jeu du selfie, une photo qui termina en fond d’écran sur le portable du bellâtre.

-Tu me l’enverras ? demanda-t-elle tout sourire.

Puis ils avancèrent un peu plus dans le marché et Frank réalisa l’une des envies inassouvies de Rachel en lui offrant une pomme d’amour. Aussi émerveillée que quand elle avait aperçu le marché de Noël cinq minutes auparavant, elle lui déposa un baiser sur la joue avant de saluer à son tour le forain.

-Merci beaucoup. Ça fait du bien de retomber en enfance un peu.

Elle le regarda, attendrie par son attitude adorable. Mais dans la minute, il avait déjà repéré la grande roue et en moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, ils se retrouvèrent tous deux assis dans la nacelle.

-Waow, c’est super ! lança-t-elle alors qu’ils s’élevaient dans les airs au-dessus de la ville.

Souriante comme jamais, elle tourna la tête vers lui qui alors lui proposait un marché à base de troc de confiserie, mais elle n’eut guère le temps de répondre qu’un baiser se posa sur ses lèvres, d’abord doux et chaste avant de devenir un peu plus intense, réveillant en Rachel des sensations qu’elle avait oubliées depuis longtemps. Prise d’un frisson, elle posa sa main libre sur la joue de Frank en prolongeant son baiser avant qu’il ne mettre fin à l’étreinte. Elle se mordilla la lèvre inférieure en souriant comme une adolescente, fuyant quelques secondes son regard avant de le soutenir à nouveau.

-Tu embrasses divinement bien, Frank Turner.

Du bout des doigts, elle attrapa un morceau de barbe à papa qu’elle prit entre ses dents, laissant dépasser de sa bouche la moitié du morceau et s’approcha de son amoureux pour qu’il en croque la moitié.



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Sam 4 Juil - 20:46
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...



La vie, qu'elle soit courte, longue ou moyenne, réserve son lot de surprise, c'est évident. En retrouvant Rachel, par le biais du plus grand des hasards, Frank, c'était mis à penser, à réfléchir même, les soirs venus, lorsque Morphée ne semblait se résoudre à l'emporter avec lui. Le flic en était arrivé à la conclusion que dans une vie, il nous été possible d'aimer plusieurs personnes. Loin de lui l'idée de prôner une quelconque forme de polygamie. Aimer est un verbe emplit de poésie, mais plus encore, polysémique. On n'aime pas de la même façon une personne. On peut tomber plusieurs fois amoureux, c'est évident, toutefois malgré la polysémie du verbe « aimer » il arrive parfois, pour certaines personnes, qu'il abhorre un seul et même sens, une seule et même façon d'aimer. Il arrive même que deux personnes partagent cette façon d'aimer. Cela est très réducteur, mais l'on parle d'âme sœur. Les pourvoyeurs de raison et de connaissance, parlent de concept et évoquent une parfaite comptabilité amoureuse entre deux individus. Puis d'autres parleront d'une personne alignée à votre âme, envoyée sur cette terre pour que vous puissiez atteindre un état de conscience et de sensibilisation supérieure. Mais il n'en demeure pas moins difficile de décrire ce qui vous fait ressentir une âme sœur tant l'émotion est profonde. Check ! Puis il y a cette impression de déjà-vu constante, comme si dans une autre vie, l'un et l'autre se connaissaient et avaient vécus un semblant de la vie présente. Il y a aussi la communication. Cette personne se pourvoit de faculté quasi-télépathique à votre égard, parvenant aisément à finir la plupart de vos phrases. Dès lors nous sommes tentés de nous dire que c'est fatalement ce qui arrive lorsque deux personnes passent trop de temps ensemble. Et si c'était plus profond et s'il existait vraiment une connexion entre deux âmes.

En regardant Rachel, Frank savait qu'elle répondait à chacun de ces critères. Il l'aimait de tout son être. Il louait sa perfection (ses qualités) et aimait son imperfection (ses défauts). La retrouver était une délivrance, un second souffle après avoir cessé de respirer, un droit au bonheur, un retour à la vie, une renaissance. Les mots n'étaient pas assez forts pour apporter un semblant de définition à ses sentiments. Mieux que les mots, subsistaient les gestes et il suffisait de les observer ensemble pour comprendre qu'ils étaient faits l'un pour l'autre. Le regard de Frank pétillait comme jamais au contact de celui de Rachel. Il la regardait comme on observe une merveille, sans modération et avec émotion. Chacun de ses éclats de rire le faisait renaître et aspirer à une promesse d'avenir malgré les embûches de leur vie présente. Sa main trouva la sienne avec facilité, ils agissaient sans crainte, comme un vrai couple. Mais n'était-ce pas ce qu'ils étaient malgré l'alliance que Rachel portait encore à son annulaire gauche.

Assit sur la nacelle cela n'avait plus d'importance à présent. Là, à ce moment précis ils étaient ensemble et rien d'autre ne comptait pour Frank, qui malgré sa fatigue, ne laissait rien apparaître. Au contraire, plus joueur que jamais, après avoir tenté un troc de confiserie, il embrassa sans crier gare sa belle se délestant peu à peu de la chasteté d'un baiser traditionnel. Son bas-ventre lui fit d'ailleurs savoir à quel point il aimait cette entreprise. La chaleur inhérente au désir posséda le corps de l'ancien flic qui dans un dernier élan de raison se soustrayant à la tentation et mit un terme au baiser frôlant l'érotisme. Rachel se mordillait la lèvre telle l'adolescente qu'elle n'était plus et Frank lui la regardait avec désir et portant encore l'amour qu'il lui dédiait à cette période révolue qui continuait paradoxalement à les guider l'un vers l'autre. L'amour n'a pas de limite et le temps, une contrainte pour le commun des mortels, n'est pour eux qu'un détail à présent. Et voilà, qu'après quelques silencieuses secondes, les regards se croisent à nouveau toujours pourvu d'une agréable timidité chez l'une et d'une certitude défaillante chez l'autre. « - J'ai pris le temps d'apprendre Rachel Parker. » Rechérissait-il le sourire aux lèvres alors qu'elle lui vola un morceau de barbe à papa prenant soin de laisser échapper un petit morceau pour que son homme l'en déleste. Leurs lèvres se trouvèrent à nouveau, Frank goûta donc à la saveur sucrée de sa confiserie alors que la nacelle commençait déjà à descendre.

« - C'était sympa ! Je me rappelle qu'à une époque, il fallait plus de patience que ça pour te faire prendre et perdre en hauteur. De la patience et un sens inné pour la négociation. Et ne dis pas « non » tu veux que je te rappelle l'épisode du chat. Ne me regarde pas comme si tu ne t'en souvenais pas. Billy the Kid, ton chat. Une magnifique boule de poil qui avait décidé de te fausser compagnie au profit de l'arbre centenaire du jardin. Ca te revient maintenant ?! Tu as pris l'échelle du garage sans réfléchir et tu es montée sur l'arbre pour récupérer Billy. Pour redescendre, c'était une autre histoire. Même, en te tenant l'échelle, tu refusais de bouger » Le petit couple continuait à avancer parmi la foule, pomme d'amour dans une main et barbe à papa dans l'autre. « - Ta mère a appelé la mienne en catastrophe et elles se sont retrouvées à dépenser une centaine de dollars pour acheter une espèce de matelas gonflable géant pour que tu sautes dessus. Tout ça pour finalement se servir de l'échelle. Sacrée Rachel ! Mais j'ai quand même bien ris ce jour-là, nos mères moins c'est sûr. » Il s'approcha tout sourire et croqua l'air de rien dans sa pomme « - Quoi ? On partage non ? En général ça commence par une chemise et ça finit par une pomme d’amour, c’est connu. Bon sinon, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Tu as des envies particulières ? Je suis open profite ! »








ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Dim 5 Juil - 0:01
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...



Installée au côté de Frank dans la nacelle de cette grande roue, c’était comme si Rachel avait droit à un nouveau souffle, une nouvelle vie. Elle était bien là, auprès de celui qu’elle aimait, celui que son cœur avait choisi depuis bien longtemps. Alors qu’ils s’élevaient lentement dans les airs, c’était comme si la réalité n’avait plus de prise sur eux, comme si le rêve pouvait être réalité. Frank et Rachel, c’était une évidence, mais une évidence qui n’avait sauté aux yeux que tardivement, sans doute par peur et manque d’expérience à l’époque de leur adolescence. Pourtant, avec les petites attentions de l’ex flic, la pédiatre avait l’impression de redevenir une ado amoureuse pour la première fois. Sentir sa main dans la sienne, son regard sur elle, ses sourires… tout la troublait, lui faisait battre le cœur à une cadence non conventionnelle. C’était l’Amour, le vrai, elle le savait. Ce baiser échangé sans se soucier de ce qui les entourait en était la preuve. Mais toutes les bonnes choses avaient une fin et après avoir atteint l’apogée de la hauteur de la grande roue, la nacelle redescendit tranquillement. Frank alors s’empressa de lui rafraîchir la mémoire quant à une anecdote avec son chat.

-Oh oui, mon Billy. Eh mais ne te moque pas, j’ai toujours eu peur du vide. Mais quand il s’agissait d’aller sauver mon chat, j’ai pas réfléchi et après je me suis retrouvée paralysée par la peur. C’est facile pour toi, t’as jamais eu peur de rien.

Elle ne put cependant retenir un rire en se remémorant la scène, parce que lui déjà en avait ri à l’époque, et en revoyant les têtes des deux mamans affolées, il y avait de quoi sourire quand même.

-Tu as le chic pour me rappeler des tas de choses auxquelles je ne pensais plus. Tu m’avais charriée pendant une bonne semaine avec ça. Jusqu’à ce que je trouve un truc pour te charrier à mon tour. C’était quoi déjà ? Ta gamelle en roller ?

Ils continuaient d’arpenter le joli marché de Noël londonien, Frank ne se privant pas pour délester la pomme d’amour de Rachel d’un bon morceau, non sans se mettre du sucre coloré rouge sur la joue.

-Attends.

Elle l’en délesta du bout des doigts avant de le regarder avec amour.

-Oui, une envie particulière. Prends-moi dans tes bras et serre-moi fort. S’il te plait.

La chirurgienne se blottit contre celui qui faisait battre son cœur, prenant garde de ne pas le tacher avec la pomme bien entamée en passant ses bras autour de son buste. Elle était bien contre lui, elle pouvait entendre son cœur battre et sentir la chaleur qui émanait de son corps malgré les épaisses couches de vêtements. Le vent frais vint caresser son visage, faisant un contraste avec cette douce chaleur.

-Et si on rentrait ? Il se fait tard et il fait froid. C’est pas décembre à San Francisco. Si tu veux demain je t’emmène au bowling, histoire que tu me montres si tu me mets toujours la pâtée. Qu’en dis-tu ? On pourrait s’endormir devant un film, comme la veille de ton départ.

Elle n’avait jamais été si bien que dans ses bras, sur ce canapé. Même si la tristesse inhérente au départ imminent avait été présente, la sensation de bien-être en étant lovée contre lui était inégalable. Rachel se détacha doucement de Frank et glissa sa main libre dans la sienne pour qu’ils puissent reprendre leur marche. Elle jeta son bâtonnet dans une poubelle lorsqu’ils en croisèrent une en approchant de la sortie du marché aux si jolies lumières.




ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Dim 19 Juil - 0:22
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...



C'était simple et magique à la fois. Telle était la définition du moment, de cet instant qui les avait délestés de l'attraction terrestre quelques minutes. Des minutes de douceur, de baisers et de souvenirs partagés sans modération aucune. « - Sacré Billy ! On peut dire que tu t'es dépassée pour lui. Une vraie héroïne qui a fini par devenir docteur. Tu sauves des vies, preuve que c'était ancré en toi depuis longtemps. Tu sais que j'ai voulu prendre un chien à Bowie. C'était avant tous nos petits problèmes. Maintenant que ça va un peu mieux, je me dis que ça pourrait être un super cadeau de Noël. Qu'est-ce que tu en penses ? » Il est vrai qu'il n'avait pour l'heure pas encore réfléchi à ce qu'il allait acheter à son petit bout. Mais l'idée de lui offrir un animal de compagnie, en se remémorant les souvenirs passés avec Rachel, lui semblât bonne, suffisamment pour qu'il y songe sérieusement. « - Je pense que j'irais faire un tour dans une animalerie demain, histoire de voir.Peut-être même dans un refuge. » Les moyens, ils les avaient, il n'en demeurait pas moins soucieux de son choix et de la santé du potentiel nouveau membre de la famille. « - Viens avec moi si tu peux ! Tu côtoies beaucoup d'enfants, tu devrais connaître le top five des chiens en vogue non ? » Toujours aussi proche, le petit couple continuait à déambuler tranquillement à travers les allées de ce petit marché cher aux locaux. Frank observa les guirlandes, il adorait ce genre d'illumination, qu'il pourrait aisément choisir d'installer, et ce, de façon permanente chez lui. D'ailleurs, il y pensait. Une petite guirlande en led Bluetooth au-dessus de sa tête de lit, saurait mettre en valeur le mobilier et apporterait à n'en pas douter, plus de chaleur à la chambre. « - Ouais ouais, j'ai le chic pour ressasser les bons souvenirs, je suis un nostalgique dans l'âme. Mais bon, il faut reconnaître qu'on ne manque pas de bons souvenirs et autres mésaventures. Et pour ta gouverne, ce sont les rollers qui étaient de mauvaise qualité, pas l'utilisateur. Sujet suivant docteur ! » Par fierté, sûrement, Frank préférait ne pas revenir sur sa fameuse gamelle en roller, qui en plus d'être mythique, lui avait valu un très bel œil au beurre noir et deux dents en moins. Rien de bien flatteur, pour le séducteur qu'il n'était pas à l'époque. Mais il en fallait plus pour l'atteindre et l'air de rien, il croqua à nouveau dans la pomme d'amour, sans se rendre compte des cochonneries qu'il faisait. Rachel elle, semblait avoir l'œil et s'approcha de son chéri pour le délester du sucre coloré qu'il avait sur la joue. Il lui sourit de plus belle, jamais encore une femme ne s'était montrée si prévenante avec lui, pas même son ex. Peut-être était-ce cela qui lui manquait, juste un peu plus de douceur. De ce fait, pour la remercier, il consentit à ouvrir ses bras pour les passer autour d'elle afin qu'elle puisse venir se blottir tout contre lui. L'étreinte dura quelques secondes durant lesquelles Frank savourait la quiétude et la douceur de l'instant. Il se sentait tellement bien, à sa place, avec la bonne personne et au bon moment. Rien ne pouvait gâcher ça du moins c'est ce que sa naïveté laissait entendre. Rachel frissonna, était-ce le prémisse d'un retour à la réalité ? « - Tu as froid ? » Il lui frictionna le dos et se colla un peu plus à elle pour lui transmettre sa chaleur avant de regarder le cadran de sa montre. « - Ouais effectivement ça commence à piquer. On va rentrer à la maison, c'est préférable. On va même s'emmitoufler dans une grosse couverture. Je suis partant et pour le bowling demain et pour s'endormir devant un film. Sauf que cette fois, on se le regarde dans la chambre, on sera mieux installé qu'est-ce que tu en dis ? On pourrait même se prendre quelques petits trucs à grignoter et tu pourrais choisir le film. On se fait ça ? » Il n'eut pas à insister davantage et tous les deux reprirent la direction la maison. Un retour aussi rapide que le départ. Frank fut le premier à entrer, il aida Rachel à se défaire de son manteau et le déposa sur le porte-manteau avant d'y ajouter le sien. « - Je te laisse aller te mettre en pyjama et moi je récupère notre plaid fétiche ça te vas ? »



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Sam 25 Juil - 22:54
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...



Jamais Rachel n’aurait pensé se sentir aussi bien. Les dernières années, certes se comptant sur les doigts d’une main, avaient semblé être un calvaire sans fin et s’étendre sur une durée infinie. Mais Frank était arrivé tel un héros sur son fier destrier et avait en quelques sortes sauvé sa princesse en lui rendant le sourire et ce bonheur qu’elle pensait n’être qu’une chimère inatteignable. A présent, comme si les miracles existaient, elle pouvait profiter de sa présence, l’avoir rien que pour elle, être dans ses bras aimants et s’y sentir en sécurité, ne craignant plus l’emprise de Maxwell. Qu’elle était heureuse en partageant ces moments simples avec cet homme qu’elle avait connu pour ainsi dire dans une autre vie.

Ils avaient retrouvé la terre ferme après un petit séjour dans les airs dans la sécurité d’une nacelle, bien que la pédiatre soit toujours quelque peu atteinte. Le souvenir de ce brave Billy le lui rappela de plus belle. Qu’est-ce qu’elle l’aimait, sa petite boule de poils. Les animaux avaient toujours eu une part importante dans son cœur. Frank expliqua alors qu’il aurait aimé prendre un chien à Bowie mais les problèmes de couple entre la mère du petit et le bel ex flic eurent raison de ce projet.

- Ce que j’en pense ? Tu sais, un chien n’est pas un objet donc pour moi, l’offrir en guise de cadeau est un peu… enfin tu vois... déplacé. Et puis songe aussi que Bowie n’est pas à temps plein chez toi. Si tu te sens le temps d’assumer une boule de poils, alors oui, pourquoi pas.

Elle ne put s’empêcher de sourire en imaginant Frank en train de chercher le compagnon idéal pour son fils.

- Si tu veux mon avis, les animaleries sont à éviter. Je pense qu’il vaut mieux adopter un animal en refuge, histoire de sauver une vie et l’arracher à sa misère. Mais cette idée n’engage que moi, évidemment. Bien sûr que je t’accompagnerais avec plaisir. Humm, en ce qui concerne le top cinq… Je connais les races qui ont le moins de chance de donner des allergies, et ce sont souvent de charmantes petites boules de poils qui ressemblent à des peluches, comme les bichons maltais ou les lhassa apso. En plus en appartement, c’est plutôt pratique. Et ils sont très doux avec les enfants.

Ils avançaient tous deux dans ce marché de Noël dont les lumières conféraient encore plus de romantisme à leurs retrouvailles. Mais l’heure de rentrer approcha, il se faisait tard et les températures peu accommodantes malgré une chaleureuse étreinte de Frank auprès de qui Rachel prenait plaisir à se blottir. Mais le programme du lendemain était établi. Une petite partie de bowling comme au bon vieux temps après le travail, voilà qui avait de quoi faire passer la journée. Et le soir, un film bien au chaud sous la couette avec de quoi grignoter.

- Ça me semble parfait. Tu es un organisateur de soirée hors pair.

Le trajet retour ne fut pas bien long, il fallait dire que les températures n’encourageaient pas à rester flâner. Rachel donna son manteau à Frank qui l’avait si gentiment aidée.

- Hum, notre super plaid, je me languis déjà de le retrouver avec toi dedans. Je vais quand même prendre une petite douche bien chaude avant de vous rejoindre avec mon pyjama tue-l’amour.

Elle déposa un chaste baiser sur ses lèvres avant de rejoindre la salle de bain. Il est vrai qu’avec le retour surprise de Frank, elle n’avait pas eu le temps de prendre une douche en rentrant, et puis avec le froid qui les avait piqués dehors, elle n’était pas contre l’étreinte de l’eau chaude. La chirurgienne se déshabilla rapidement, laissant à l’eau le soin de chauffer en coulant le temps qu’elle rejoigne la cabine de douche à l’italienne après avoir remonté ses cheveux à l’aide d’une pince. L’eau chaude, qui avait fait naître de la brume et de la buée sur toutes les vitres, lui fit un bien fou, c’était agréable après avoir fait un tour à l’extérieur. Qu’il faisait froid dans ce pays en hiver ! C’était autre chose que San Francisco où les températures les plus basses en décembres avoisinaient les dix degrés.




ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Lun 3 Aoû - 19:57
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...



Malgré la fatigue qui pointait le bout de son nez, Frank luttait encore. Il voulait profiter, le plus possible de ces quelques instants passés avec la femme qu'il aimait. Des instants sous la neige et enivrés par les odeurs sucrées du marché de Noël. Toutes bonnes choses ayant une fois, il fallait dès à présent faire demi-tour pour rentrer et se mettre au chaud. L'ancien flic en bon organisateur, se risqua à légèrement contrecarrer les plans de Rachel. Ils iraient au bowling, c'était évident, mais pour l'heure, il fallait penser à ce qu'ils feraient en rentrant « chez eux » Cette perspective fit sourire le nouvel homme d'affaires, qui parvenait à faire abstraction des mauvaises choses, pour se focaliser sur le meilleur. A savoir cet appartement qu'il avait (presque) entièrement rénové de ses petites mains et qui faisait office de petit nid d'amour.

Ici, à l'abri des regards, ils vivaient leur amour sans concessions et rattrapaient le temps perdu, quitte à régresser à nouveau pour redevenir des adolescents et mieux savourer ces retrouvailles. Cependant, quelque chose titillait encore les pensées du beau brun. Un détail, qui à bien y réfléchir n'en était pas vraiment un et qui au vu de son caractère « intime » ferait rougir n'importe quel adolescent.

Les femmes ! Un domaine qui n'avait que peu de secrets pour Frank. Marié, il avait avant et après son union, connue d'autres demoiselles. Mais lorsqu'il était question de Rachel tout semblait être remis en question. Il se trouvait même gêné à l'idée de franchir un cap supplémentaire. Car oui, hormis quelques baisers, aussi ardents soient-ils, les deux amants ne s'étaient encore jamais livrés l'un à l'autre (et ce n'est pas l'envie qui manquait)

L'ancien flic qui se retrouvait seul à présent, puisque la pédiatre avait rejoint la salle de bains, continuait à cogiter. Son cœur tambourinait avec avidité contre sa cage thoracique, tandis que la chaleur l'assaillait en vile traîtresse. « - Mais qu'est-ce que tu me fais là ? » Il se massa les tempes puis sans réfléchir et parce qu'il ne pouvait se résoudre à résister à la tentation, il rejoignit à son tour la salle de bain où la buée avait envahi la pièce rendant la navigation plus incertaine. Turner se déshabilla presque à toute vitesse, tant pis pour la douche en double exemplaire. D'une main presque assurée, il ouvrit la porte en verre de la douche et entra à l'intérieur venant ainsi se coller à Rachel. « - Si tu veux que je m'en aille, dis-le-moi ! »


ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Dim 9 Aoû - 0:43
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...



Là, dans cette douche à l’italienne, avec l’eau chaude qui lui coulait sur le dos, le front appuyé sur le carrelage froid du mur embrumé de bué tout comme chacune des vitres de la salle de bain, Rachel réfléchissait. Encore et toujours. Parfois, elle aurait aimé pouvoir mettre sur cerveau sur « pause », histoire de s’en accorder une. Seulement voilà, elle se trouvait dans une situation délicate, et même si l’idée de faire comme si tout allait bien, de faire semblant que tout était normal entre eux, était alléchante, la réalité subsistait malgré tout, et cette réalité était pesante. Elle était mariée à un psychopathe tyrannique qui avait réussi à la mettre enceinte, et nul doute que s’il apprenait le retour de Frank, il essaierait encore de lui nuire comme il l’avait fait plusieurs mois auparavant. Et cela, la pédiatre n’était pas prête à l’accepter. S’il arrivait quoi que ce soit à Frank, jamais elle ne pourrait s’en remettre. Et son cher Frank dans tout ça ? Comment réagirait-il quand il apprendrait la vérité qu’elle lui cachait délibérément pour l’instant ? Certes, elle la lui cachait pour son bien, pour qu’il puisse avoir quelques jours de bonheur, profiter pleinement de voir son fils sans se sentir alourdi par une mauvaise nouvelle. Mais ne se sentirait-il pas trahi par la femme qu’il aimait ? La chirurgienne était en proie à la culpabilité, à tel point qu’elle n’avait pas entendu le maître des lieux entrer dans la pièce et se dévêtir. Ce n’est que lorsqu’il entra dans la cabine de douche qu’elle sursauta, son cœur manquant un battement, constatant qu’il y avait quelqu’un. Elle avait fait volte-face en un sursaut, les mains sur le cœur, sentant ses battements vifs manifester la frayeur qu’elle venait d’avoir.

-Merde, Frank, tu m’as fait peur ! lâcha-t-elle avant de fermer les yeux, soulagée que ce soit lui.

Elle le regarda, hésitante, ne sachant trop que répondre à sa phrase.

-Mais enfin Frank… mon cœur, tu es chez toi. Pourquoi… pourquoi je voudrais que tu t’en ailles ?

C’était étrange comme moment. Ils étaient là, tous les deux nus comme des vers, dans cet espace confiné avec toute cette brume autour d’eux causée par l’eau chaude qui continuait de couler inlassablement. Rachel avait l’impression que le temps s’était soudain arrêté, ou plutôt qu’elle se trouvait hors du temps, elle était là, immobile, seul son cœur tambourinait contre sa poitrine, lui rappelant ainsi qu’elle était encore en vie.


ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Mer 12 Aoû - 22:25
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...



Frank était et demeure un impulsif, qui n'est certainement pas du genre à se perdre en réflexion. Bien sûr, il lui est arrivé de commettre beaucoup d'impairs et il faut avoir la tête dure en de telles circonstances. Il continuait toutefois à ne pas prendre le temps de peser le pour et le contre avant de se lancer. Et c'est bien ce qu'il fit en se délestant de ses habits pour pénétrer la cabine de cette douche à l'Italienne qu'il affectionnait tant. Rachel, perdue dans ses pensées, ne le vit pas arrivé et sursauta en le sentant s'approcher. « - Hey ! » lança-t-il tout sourire « - Excuse-moi, je ne voulais pas te faire peur, mais si je t'avais prévenu, l'effet de surprise aurait été moindre. »

Passé l'assurance des premières minutes, il se sentit vite gêné, la situation étant toute nouvelle et la promiscuité de mise. Et voilà que son regard d'ordinaire si plein de certitude, peinait à trouver de la stabilité cette fois. « - Vraiment si tu veux que je m'en aille » réitéra-t-il devant l'absence de paroles face à une Rachel elle aussi déstabilisée par la situation qui leur était donnée de vivre.

L'eau continuait à couler sur eux, rendant l'échange agréable malgré le silence que la pédiatre fut la première à briser suivit de près par son cher et tendre flic au grand coeur. « - Wow, je rêve où tu m'as appelé « mon cœur »? C'était aussi inattendu que mignon ça ! » Toujours le sourire, il se mordille la lèvre inférieure. Ce moment, il y avait songé sans oser pour autant espérer le vivre ici et maintenant. Et pourtant, ils y étaient, ensemble nus, l'un contre l'autre dans l'espace restreint d'une cabine de douche. Un fantasme pour de nombreuses personnes, une étape pour Frank et Rachel qui ne se quittaient plus du regard à présent. « - Rachel… » Il s'approcha à nouveau et écrasa ses lèvres contre les siennes. Son corps parti de ce fait à la rencontre de celui de sa belle. L'eau les éclaboussa davantage. Frank ne résista pas à l'envi de poser ses mains sur ses hanches tout en la soulevant pour donner une impulsion passionnée à leur baiser.

Les minutes s'écoulèrent, la buée s'intensifia dans la pièce, tandis que les corps se mêlèrent encore et encore avec délice sous le jet chaud de la douche. Frank redoublait de douceur à l'encontre de Rachel, comme si c'était soudainement devenu vital. Sa bouche consentit à nouveau à quitter la sienne pour se perdre dans son cou. « - Si tu savais comme j'attendais ce moment » lui murmurait-il à l'oreille tandis que l'eau coulait dans son dos. Il passa ensuite devant la demoiselle, quitta la cabine et attrapa une serviette qu'il enroula autour de sa taille avant d'attraper un peignoir pour le tendre à la femme de sa vie. Son regard osa se perdre sur son corps « Bon dieu qu'elle était parfaite » Les battements de son cœur enrayèrent sur une toute autre cadence, tandis qu'il avalait bruyamment sa salive. « - Wow ! Tu es tellement…parfaite… Si j'étais un personnage de cartoon, j'ouvrirais grand la mâchoire et ma langue pendrait au sol, tandis que mes yeux sortiraient de leur orbite. Rachel, j'ai envie de toi ! Dit comme ça, c'est très maladroit, j'en conviens. Ce que je veux dire, c'est que si toi, tu préfères qu'on en reste en stage des câlins, des baisers, je comprendrais. Tu es encore mariée, tu as tes habitudes et… et j'ai l'air d'un idiot hein ? »
ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Jeu 13 Aoû - 14:30
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...



Ça pour une surprise, elle avait effectivement été surprise, tant que les battements de son coeur peinaient à retrouver une cadence normale. Frank s’était excusé, avec son beau sourire qui lui permettait de se faire pardonner presque n’importe quoi, même ses imprudences au travail, Rachel ne savait résister à ce sourire. Elle secoua la tête, encore un peu décontenancée.

- ça va… Tu sais que les surprises c’est pas trop mon truc… Rappelle-toi que tu as failli te recevoir un vase sur la tête en arrivant…

Tâchant de reprendre ses esprits, elle l’entendit lui demander par deux fois si elle voulait qu’il sorte. Cette question lui parut tellement étrange. Il était chez lui, c’était sa salle de bains et elle se voyait mal exiger quoi que ce soit de lui. Il s’étonna même qu’elle l’ait appelé « mon cœur », un petit surnom qui lui était venu comme ça, naturellement, après tout n’était-il pas l’élu de son cœur, celui qu’elle aimait depuis l’adolescence ?

- Euh… j’ai pas réfléchi… répondit-elle simplement.

L’ancien flic avait trouvé ça mignon, c’était le principal. Malgré le sourire qu’il venait d’afficher et qui aurait pu réchauffer le coeur le plus froid, il transparaissait de son regard une soudaine gêne. Rachel elle-même n’était pas très à l’aise. Soudain il s’approcha encore et l’embrassa, l’obligeant à reculer dans l’élan de passion. Le contraste du mur froid dans son dos et le corps chaud de Frank contre elle était saisissant. Elle sentit ses mains tout aussi chaudes se poser sur ses hanches et la soulever. Elle réprima un tremblement et essaya de paraître moins crispée.

C’est Frank ! Il ne te fera jamais de mal ! Détends-toi.

La douceur de ses baisers l’y aida. Il était tendre et passionné à la fois et la pédiatre retrouvait le plaisir qu’elle avait eu à l’embrasser sur la grande roue, en oubliant le sursaut de frayeur qu’elle avait eu en étant surprise par sa présence. Elle le laissa parcourir son cou, et sa remarque la fit sourire.

- Le moment de reprendre une douche ? demanda-t-elle faussement ingénue.

Elle le laissa s’éloigner et finit par couper l’eau avant de sortit à son tour. Il lui tendait un peignoir, toujours aussi prévenant, et elle le saisit pour rapidement l’enfiler avant de reporter son attention sur son amoureux qui l’affublait d’un compliment.

-Parfaite ? Tu délires. C’est le décalage horaire qui te fait divaguer, ton cerveau est en proie à la fatigue et ton jugement est amoindri..

D’ici peu, son corps changerait considérablement, elle n’était pas sure alors qu’il continue de la trouver toujours aussi « parfaite ». Elle se mordilla la lèvre, fuyant son regard. Que pouvait-elle lui répondre à cette nouvelle déclaration ?

- Frank… commença-t-elle un peu gênée avant d’enfin oser le regarder, croisant les bras pour mieux s’emmitoufler dans le peignoir tout doux. Déjà, t’es loin d’être ou d’avoir l’air d’un idiot. Et je m’en fous d’être mariée, c’est toi que j’aime. Ça a toujours été toi. C’est juste que… Enfin tu vois…comment dire… J’appréhende, voilà. Je sais, je SAIS que tu n’es pas lui, que tu ne me feras jamais de mal, je le sais, j’en ai conscience, et tu vois ça me rends malade de te décevoir, mais est-ce que tu crois que tu pourrais me laisser un peu de temps ? Juste un tout petit peu ? S’il te plaît ?

Rachel s’en voulait déjà de lui demander ça. Elle culpabilisait à présent.

C’est toi l’idiote !

- Pardon Frank, je t’en prie pardonne-moi. Je te promets que je vais prendre sur moi.

ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Lun 17 Aoû - 2:00
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...



Est-ce possible d'aimer quelqu'un à en avoir mal au cœur ? De partager avec cette personne le moindre sentiment, sans au préalable avoir échangé le moindre mot ? Tant de questions titillaient les pensées de l'ancien flic, qui face à Rachel, malgré sa prémices d'audace, se retrouvait à présent aussi peu confiant que l'adolescent qu'il n'était plus depuis des années. Il avait peur, tellement qu'il n'osait rien faire. À ses yeux, cette femme était un semblant de perfection, mais plus encore, l'amour de toute une vie. Le premier et certainement le dernier lorsque l'on connaît la brièveté de l'existence humaine. Mais était-il à sa hauteur ? La méritait-il ? Ces questions le hantaient encore au vu de ses précédents échecs. Rachel ne pouvait en être un de plus. Elle, elle était la finalité, l'ultime décision (la meilleure) et maintenant, il était prêt à se donner à elle corps et âme. Du moins, c'est ce qu'il pensait lorsque sa confiance le lui permettait.

La douche, l'eau chaude qui coule en cascade, deux corps nus, collés l'un à l'autre, des baisers fougueux, tous les ingrédients étaient réunis pour passer à l'étape supérieure. Malgré sa volonté de bien faire et cette douce passion qu'il propageait par le biais de ses baisers, lors du premier contact sur les hanches de la pédiatre, l'ancien flic ressentit un léger tremblement qu'elle tenta de réprimer presque aussitôt comme si elle cherchait à se convaincre de quelque chose. Frank abandonna de ce fait la passion pour la douceur, elle en avait besoin, cela sonnait comme une évidence après tout ce qu'elle avait vécu.

La cabine de douche, bien qu'étant un fantasme récurrent, n'était malgré tout pas l'endroit idéal pour un tel moment. Ainsi, Frank quitta le lieu et attrapa un peignoir qu'il tendit à Rachel, tout en osant admirer son corps et en affublant sa propriétaire de mille et un compliments qui ne trouvèrent aucun écho chez l'intéressée. « - Mais bien sûr que tu es parfaite ! Pourquoi serais-je en train de délirer ? Rachel, mon cœur, tu es magnifique et je puis t'assurer qu'aucun décalage horaire ne m'a vrillé le cerveau. » Et toujours dans l'exaltation de l'amour, l'Américain osa enfin lui faire savoir à quel point il avait envie d'elle tout en s'excusant de sa maladresse. Peut-être était-ce sa façon à lui de se prémunir d'un refus.

« - Je n'aime pas ce regard ! » enchaîna-t-il pour couvrir le silence et le regard fuyant de la pédiatre qui commença à lui répondre quelque peu gêner avant qu'il ne se sente obligé d'intervenir pour lever une quelconque ambiguïté. « - Ce n'est pas grave ! » continua-t-il légèrement déçut qu'elle soit incapable de le regarder dans les yeux. « - Rachel, tu n'es pas obligé, je t'assure. » Mais elle continua malgré la gêne et lui fit savoir qu'il n'était nullement question de son mariage, que c'était lui et lui seul qu'elle aimait depuis toujours. Le problème semblait donc d'une tout autre nature.

« - Bien sûr que je ne suis pas lui. Et bien sûr que tu n'as pas à avoir peur » Il se rapprocha d'elle, incapable d'entretenir cette distance aussi infime soit-elle. Et ses bras s'enroulèrent autour de sa taille fine « - Arrête ! Tu ne me déçois pas et je suis prêt à refréner mes ardeurs et te laisser tout le temps qu'il te faut. Mais arrête de t'excuser mon amour. Ce n'est pas grave, je t'assure. Au pire, je peux regarder du porno en attendant » tenta-t-il pour détendre l'atmosphère.

ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Lun 17 Aoû - 16:36
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...



Le propriétaire des lieux n’avait de cesse d’affubler sa petite amie de compliments auxquels elle n’était plus habituée depuis longtemps, aussi avait-elle du mal à y croire. A la vérité, six année passées avec Maxwell dont trois à être dénigrée avaient eu raison de sa confiance en elle sur le plan personnel.
Rachel se sentait soudain terriblement mal. Frank redoublait d’attentions et elle, elle refusait ses avances.

Quelle femme a le cœur de dire non à l’homme qu’elle aime ? Je suis monstrueuse, il ne m’aimera plus, il ne voudra plus jamais de moi.

A cette seule pensée, le cœur de la pédiatre se serrait encore et encore. Elle n’avait qu’une envie, devenir une petite souris ou simplement disparaître. Pourtant, elle était belle et bien là et sentait les mains rassurantes de son compatriote s’enrouler autour de sa taille. Ses paroles étaient tout aussi douces et rassurantes que ses gestes.

-Si, je te dois des excuses Frank, ça me brise le cœur d’être comme ça avec toi. Tu mérites mieux. C’est que… je ne savais pas que tu reviendrais si tôt… Ne te méprends pas, je suis tellement heureuse que tu sois là, que tu ailles bien. Mais du coup je… j’étais pas préparée psychologiquement…

Elle souffla et se colla contre lui, le visage enfoui dans son cou alors qu’il reprenait la parole. Toujours apaisant, toujours réconfortant, toujours compréhensif, Frank savait trouver les mots. Et aussi faire le clown, comme l’attestait sa dernière remarque sur le porno qu’il pourrait regarder en attendant.

- ça, tu n’es pas obligé de me le dire. Garde un peu de mystère, tu veux ? dit-elle avec un sourire en coin en se détachant de lui et glissant sa main dans la sienne. Dis, je peux encore mettre ta chemise pour dormir ?

Celle qu’il lui avait prêtée lors de leur première nuit ensemble et que depuis, elle n’avait eu de cesse de dormir avec, la laver, mettre le parfum de Frank dessus et dormir encore avec. Après avoir eu son approbation, elle prit ladite chemise et lui tourna le dos pour se défaire du peignoir et enfiler ce vêtement de nuit improvisé.

- Toujours partant pour un film ? demanda-t-elle en se retournant vers lui.

La chirurgienne reprit timidement la main de l’homme qui faisait battre son cœur et l’entraîna dans la chambre, puis elle s’assit sur le bord du lit.

- Qu’est-ce qu’on regarde alors ?

Rachel attira Frank à elle, le regardant dans les yeux, le regard brillant.

- Je t’aime, tu le sais n’est-ce pas ?



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Mar 18 Aoû - 21:50
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...


Des décennies s'étaient écoulées, les rancunes d'autrefois n'avaient plus raison d'être après toutes ces péripéties, toutefois, une chose n'avait pas changé, le désarmement de Frank face à Rachel. Lui qui pensait être un homme fort, sans le machisme inhérent à ce statut, redevenait face à elle, cet adolescent, amoureux de la plus belle fille du lycée, la maturité en plus fort heureusement. C'est donc le regard emplit d'amour, et ce, malgré le moment plutôt malaisant, n'eut toutefois pas besoin de prendre sur lui pour faire bonne figure. Il avait compris que les compliments, bien que sincères, n'étaient peut-être pas la meilleure des alternatives pour faire plaisir à la belle Américaine. Et se rappelant à son expérience passée, il se souvint que la plupart des victimes de pervers narcissique avaient tendance à se rabaisser très facilement ne supportant que très moyennement les compliments qui pouvaient leur être fait par des proches ou de tierces personnes. Frank le savait, Maxwell était une de ces immondes merdes qui passent le plus clair de leur temps, à rabaisser leur épouse pour flatter leur ego ou pour avoir le sentiment de porter la culotte au sein de leur couple. Mais pire encore, en suscitant un sentiment de culpabilité chez Rachel, cette raclure de sous-merde, prenait du plaisir. Et comme tout bon pervers narcissique qui se respecte, en reportant sa responsabilité sur sa cible, il la poussait à admettre qu'elle seule était responsable de sa situation.

Les mains placées autour de la taille de la pédiatre, l'ancien flic mettait tout en œuvre pour la rassurer et la défaire de cette culpabilité qui n'avait lieu d'être entre eux. « - Nope pas d'excuses, c'est prohibé dans ce genre de situation. » Il lui mit aussitôt un doigt sur la bouche pour la faire taire. « - Tu t'enfonces là ! Je te sauve la mise. » Puis il la fit se retourner, il était important qu'elle soit face à lui, qu'elle trouve son regard au lieu de le fuir. « - Tu dis surtout beaucoup de bêtises. Le « tu mérites mieux » c'est cliché. Rachel, tu n'as pas à te sentir gêné lorsque je te fais des compliments et tu n'as pas à t'excuser. Ce n'est pas grave, je t'assure. » Il la laissa ensuite se coller à lui et enfouir son visage dans son cou. C'était apaisant et pour lui et pour elle. Continuant sur sa lancée, le clown d'un jour, dans un humour qui lui était propre, énonça une fausse alternative qui fit sourire la belle brune. « - Tu veux que je garde du mystère ? Mais le fait que je mate du porno n'est un secret pour personne. D'ailleurs la dernière fois que j'en ai regardé un, les dvd venaient d'apparaître. Je suis dans le coup n'est-ce pas ? Plus sérieusement et quitte à être complètement cucul la praline, laisse-moi te dire que s'il faut attendre, j'attendrais avec ou sans porno. Pas de pression, on le fera quand tu te sentiras prête. Je te demande juste une chose, avant d'accepter de voir ma chemise à nouveau sur toi. Arrête de te rabaisser ! Tu es une femme incroyable Rachel, magnifique, intelligente, qui dédie sa vie aux enfants et qui leur offre une perspective d'avenir. Tu sauves littéralement des vies et bon sang, il faut une putain de confiance pour faire de telles choses. Ne laisse personne te rabaisser, sois forte, autant que tu l'es dans un bloc opératoire. Je crois en toi moi, et même si tu émets des doutes, je te vois tel que tu es, une femme avec ses forces et ses faiblesses, mais une femme avant tout, incroyable et belle. Tellement que je n'ai même pas besoin d'aller voir un porno. Tu es un fantasme à toi toute seule Rachel Parker. Et puis de toi à moi, je préfère les films érotiques, aux pornos. » Il lui sourit de plus belle et lui offrit ce petit clin d'œil qu'il lui dédiait déjà adolescent.

« - Ma chemise quant à elle, t'appartient, ainsi que toutes les autres. Je suis d'ailleurs très honoré de voir que celle que je préfère ne t'a pas quitté. Dommage que je ne puisse en faire de même avec l'un de tes fringues. Quoique, à bien y réfléchir, je crois que j'aurais l'air bien con. » Le sourire aux lèvres, il la vit lui tourner le dos, elle se délesta de son peignoir et enfila la chemise rouge en flanelle qu'il affectionnait tant. Frank ne la quittait plus du regard et tant pis s'il passait pour un voyeur. Elle était si belle et pourvue d'un corps tout aussi proche de la perfection, que ne pas le regarder aurait été idiot. Mais lorsqu'elle se retourna, pour éviter un autre moment malaisant, l'ancien flic fit mine de détourner le regard.

« - Un film ? » Elle lui reprit alors la main et le conduisit dans la chambre. Assise sur le bord du lit, elle attendait sa réponse. « - Qu'est-ce qu'on regarde ? Bah écoute je pourrais commencer par tenter un rapide strip-tease ! » Il lui tourna le dos et retira sa serviette, laissant paraître son fessier « - Oups je n'ai pas fait exprès ! » Puis il attrapa un bas de joggings qu'il enfila sans attendre avant de se retourner « - Voilà, c'était un mini strip-tease en guise de mise en bouche. » Dès lors, fier de son petit effet, il s'approcha, elle en profita pour l'attirer vers elle, le regard brillant et le cœur battant la chamade comme à chaque fois qu'ils étaient près l'un de l'autre. Elle osa à nouveau prononcer les trois mots fatidiques pour le commun des mortels, mais plus pour eux. Frank, le sourire aux lèvres et toujours dans la bienveillance, lui caressa la joue avant de prendre sa main pour la poser sur son torse, histoire de lui faire entendre les battements de son cœur.

« - Tu sens ça ? Mon cœur me trahit déjà. Tu vas m'aimer encore plus lorsque je serais revenu de la cuisine avec le pot de Bens & Jerry saveur cookie dough qui trône dans le congélateur » Il déposa un léger baiser sur le bout de son nez « - Je reviens installe-toi et lance Netflix » Il quitta rapidement la chambre pour regagner l'étage inférieur et se rua jusque dans la cuisine pour récupérer une grande cuillère et le pot de glace avant de remonter deux à deux les marches des escaliers.



ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Mar 18 Aoû - 23:38
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
A christmas gift for you
...


Le temps avait beau avoir passé sans que Frank et Rachel n’aient eu le loisir de s’avouer leur amour d’adolescent, ni même de continuer à se côtoyer, à présent qu’ils s’étaient retrouvés, c’était comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Frank avait toujours cet incroyable pouvoir de rassurer sa jolie brune quoi qu’il arrive. Et c’est bien ce qu’il fit une fois encore lorsque, navrée, elle dut mettre un terme à ses ambitions de rapport physique. Il faisait preuve de compréhension, il acceptait la situation, et la pédiatre mesurait l’incroyable chance qu’elle avait d’être aimée d’un homme comme lui, si doux, si gentil, si respectueux. Surtout avec les dernières années de mariage qu’elle avait vécu, avoir Frank dans sa vie était une véritable bouffée d’oxygène. Maxwell avait eu raison de la belle confiance en elle qu’avait développé Rachel à l’adolescence alors qu’elle était la reine du lycée. Frank avait bien vu la différence, hormis dans un bloc où la chirurgienne se sentait comme chez elle et maîtrisait la situation de A à Z, la jeune femme avait du mal à accepter qu’on puisse lui attribuer des qualificatifs flatteurs. Jouer la comédie, elle savait le faire, mais elle ne voulait pas faire ça devant Frank, aussi lui avait-elle fait comprendre qu’elle ne pensait pas être si belle que ça lorsqu’il lui affirma le contraire. Il ne voulait pas non plus qu’elle s’excuse, pourtant, elle se sentait mal de devoir lui refuser la passion d’une étreinte charnelle qui cimentait un couple. Ce n’était pas par manque d’envie ou d’attirance, loin de là, mais pour le moment, ça lui était tout simplement inconcevable. Frank le comprenait et l’acceptait, et même si elle culpabilisait beaucoup, Rachel s’en sentit soulagée. L’ancien flic se permit même une touche d’humour pour alléger l’atmosphère, ce qui fit sourire sa compatriote américaine. Cet homme était vraiment unique.

- Je te remercie pour ta patience, mon amour. Et pour toutes ces choses adorables que tu me dis. Je n’en mérite sûrement pas la moiti… OK je me tais. Je t’aime.


Elle sourit à son clin d’oeil, elle avait l’impression de le revoir vingt ans auparavant. Sans tarder, elle se défit du peignoir pour enfiler la belle chemise rouge que son amoureux lui avait laissée avant son départ outre Atlantique, puis ils regagnèrent la chambre.

- Je pourrais toujours te donner une de mes blouses, mais avec tes muscles, c’est pas dit que tu passes les manches…

Assise au pied du lit, elle le regarda, amusée, faire son mini strip-tease de dos avant qu’il n’enfile son bas de jogging. Quel corps il avait, même de dos, il y avait de quoi faire rêver n’importe qui. Elle lui redit encore une fois combien elle l’aimait. C’était comme si elle rattrapait tous ces « je t’aime » qu’elle n’avait pas pu lui dire durant si longtemps. Bienveillant et empli de douceur, il s’était retourné pour prendre sa main qu’il apposa sur son torse. Elle put alors sentir les battements de son coeur.

- Un début de tachycardie… Je vais être responsable de ton arythmie, super, dit-elle avec une petite moue avant de finalement lui sourire.

Il allait ramener de la glace, à son parfum préféré qui plus est. Elle le laissa s’éloigner et s’installa sous la couette, lançant Netflix comme il l’avait préconisé. Le bel américain ne tarda pas à revenir, et c’est sourire aux lèvres que Rachel l’accueillie en soulevant la couette pour qu’il la rejoigne. Elle lui donna la télécommande alors qu’il lui tendait la cuiller. Il choisit un film romantique, Rachel acquiesça, plutôt intéressée par la glace.

- Le Dr Cupcake, qui va devenir Dr Ben&Jerry’s, accepte.

Elle accepta son délicat baiser, passant une main tout aussi délicate sur sa joue.

- Autant que le riz et les petits pois ? Ben dis donc, si ça c’est pas de la dévotion ! J’espère que tu les aimes très fort. Moi je t’aime encore plus que la glace cookie dough, et crois-moi, c’est pas facile de surpasser cet amour.

Ceci disant, elle attrapa le pot de glace et en racla le sommet avec la cuiller avant de la tendre à Frank.

- Goûte à la perfection gustative, mon cœur. Ça vaut le riz et les petits pois ?

Elle se rapprocha un peu plus de lui, collée contre son flanc. A son tour, elle prit une cuillerée de glace qu’elle savoura les yeux fermés tandis que le film commençait. En faisant la rétrospective de la journée, ce matin en se réveillant, jamais Rachel n’aurait pu imaginer que Frank, le soir-même, serait avec elle. Elle ne put alors s’empêcher de sourire, heureuse d’avoir retrouvé l’homme de sa vie.

ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   Mer 19 Aoû - 14:47
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
A christmas gift for you
...


***********

« Je ne te comprends plus Frank, j'ai pourtant essayé. Qu'est-ce qui se passe, qu'est-ce qui nous arrive ? » À cette grande question posée par Megane, des années auparavant, l'inspecteur qu'il était encore, ne sut que répondre. Si évidence, il y avait, il aurait dû être en mesure de trouver les mots au lieu de se confondre en excuses. Toutefois, rien de cela ne se produisit et les « non-dits » s'immiscèrent entre eux, jusqu'à la fin. Leur amour avait, aussi brièvement soit-il, était véridique, mais pas assez fort pour se prémunir d'une rupture. Aujourd'hui, Mégane vivait une nouvelle vie ailleurs. Etait-elle pleinement heureuse ? Frank l'ignorait, il faut dire que depuis le divorce, il ne partageait plus rien avec elle, si ce n'est un semblant de cordialité pour ne pas brusquer Samuel. Toutefois, il avait bien malgré lui constatait la présence d'un nouvel homme qui se plaisait à prendre des décisions. Un fait qui avait ébranlé l'ancien flic. Était-il jaloux ? Certainement pas, il se fichait bien de qui Megane mettait dans son lit. Sa seule crainte demeurait dans le fait que Bowie s'attache à l'homme et finisse par oublier son père qu'il ne voyait plus désormais.

Il était jeune, tellement qu'il était facile de lui faire avaler une toute autre vérité. Oui Frank psychotte assez facilement et sans raison, puisqu'il sait désormais qu'il pourrait revoir son petit. Que l'ex, pas si égoïste, consentait à lui laisser sa chance. « - Je crois que ce n'était pas nous, on a essayé, j'ai merdé et je ne suis pas sûr de vouloir me battre » telles furent les paroles de Frank à Megane lors de leur dernière confrontation avant le divorce officiel. Et en cet instant, avec Rachel, l'ancien flic venait de comprendre l'indicible, ce que son cœur était incapable de comprendre, mais que son âme appréhendait depuis toujours. Megane, qu'il avait aimé, n'était pas la bonne. Vous savez, cette personne qui en un regard a le pouvoir de faire voler en éclats, chacune de vos certitudes. Cet être avec lequel vous êtes en parfaite connexion, avec qui vous vous imaginez sans mal finir votre vie. Rachel était la bonne personne, l'Américain qu'il était encore, en était convaincu, cette merveilleuse femme qui lui faisait face, était et demeurait le grand amour de sa vie.

**********

« - Oui tais-toi et dis-moi que tu m'aimes ! Parce que c'est tout ce qui compte belle brune ! » Il la laissa enfiler son peignoir, puis ils quittèrent enfin la salle de bains, que Frank laissa ouverte histoire de permettre à la condensation de s'évacuer. Puis le nouvel homme d'affaires, toujours décidé à faire sourire sa moitié, lui offrit un furtif strip-tease de derrière avant de la rejoindre sur le lit. Se dire « je t'aime » n'était pas une habitude pour Frank qui ne l'avait pour ainsi dire, jamais laissé entendre à Megane. Toutefois avec Rachel cela semblait si simple et pour elle aussi au vu du plaisir qu'elle prenait à laisser entendre ces trois petits mots.

« - Un début de quoi ? J'imagine que ce n'est pas positif vu la tronche que tu tires ! » Pour se faire pardonner, il opta donc pour l'option « glace » qui, il l'espérait, fonctionnerait à merveille sur sa compagne. Et puis comment ne pas résister à un pot de Ben & Jerry saveur cookie dough ? De retour avec le sacro-saint petit plaisir glacé, Franky retrouva son lit. « - C'est pratique d'avoir une Rachel pour chauffer le lit ! Je me demande pourquoi je n'y ai pas pensé plutôt? Ah, tu te souviens quand on a dormi ensemble, pendant cette saleté de tempête. Il faisait tellement chaud qu'on a dû sortir les ventilateurs, puisqu'on ne pouvait ouvrir les fenêtres. Tu étais une vraie bouillotte et moi, j'étais du genre tellement frileux. » Il est vrai que Frank qui dormait très souvent avec des chaussettes, n'était pas du genre facile à vivre dans un lit, ni avant, ni maintenant, enfin presque, puisque de toute évidence avec Rachel, son corps semblait enclin à l'adaptation.

Télécommande en main, Mr Turner lança Netflix comme promit à la recherche d'un film tandis que Rachel se laissait charmer par le pot de glace qui lui faisait face. « - Le Dr Ben & Jerry's ? Je suis moyennement convaincu pour le coup » Il s'était de toute évidence habitué au Dr Cupcake qu'il trouvait certainement plus adéquat pour les petits. Puis passé ces futiles préoccupations et après avoir lancé le film, Frank en profita pour embrasser Rachel tout en lui offrant, ce qui sur le papier, lui semblait être une magnifique déclaration d'amour, mais qui une fois énoncée, retomba comme un soufflé.

« - Ouais, je l'ai entendu je ne sais où. Ca sonnait si bien pourtant. Il n'empêche que j'adore le riz et les petits-pois, mais pas autant que la bouffe japonaise. Donc je t'aime autant que les yakitoris et là effectivement l'on peut parler de dévotion. C'est moi où notre amour semble lié à la bouffe ? » Pour mieux illustrer cela, Rachel tendit sa cuillère l'invitant à savourer le parfum de cette glace qui il est vrai pouvait pervertir n'importe quelle âme gourmande. « - Hum... ça vaut largement le riz et les petits-pois. » Tellement qu'il en reprit avant de rendre la cuillère à Rachel. « - Bon aller, on se tait maintenant, pour mieux profiter du film. » Il s'installa un peu plus confortablement, passant son bras autour de la demoiselle qui savourait sa glace.

S'il avait su, en prenant son jet, qu'il en serait là, nul doute qu'il serait rentré plus tôt. Puis le film défila tandis que le pot de glace se vidait progressivement. La main libre de Frank continuait quant à elle à caresser les cheveux de Rachel complètement allongée sur son homme qui, de temps à autre, se détachait du film pour garder un œil sur elle. « - Rachel ? Tu pleures ? Tu sais, ce n'est pas pour les faibles les larmes de croco ! » Il la charriait encore et toujours, comme s'ils ne s'étaient jamais quittés. « - Si je t'avais dragué en chantant, on était mal barré hein ? Tu ne t'es jamais demandé, genre l'espace d'un instant, ce qu'auraient été nos vies, si on avait fait d'autres choix ? »

ROGERS. ♕ gif de ICI ♕ 0000 mots.
Sujet: Re: A CHRISTMAS GIFT FOR YOU   
Contenu sponsorisé

All Over The World :: L'Europe :: Londres :: Camden et Hampstead
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum