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FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes

Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Lun 21 Sep - 0:47
Nolan Hamilton
Los Angeles
Nolan Hamilton
Messages : 205 Localisation : quelque part Statut : Préoccupé
Métier : Plein de choses à lafois
C'est au lycée que tout a commencéSally Stanford et Nolan Hamilton

Nous étions là, assis sur la moquette, le dos contre le mur, près de la porte de la salle de bains, laissée entrouverte par Sally. C’était si drôle, malgré la situation et la gêne occasionnée. Et à bien y réfléchir, je crois avoir été quasiment dans le même état d’esprit.

La première fois demeurait gravée dans ma mémoire comme la pire de toutes. Bien plus que l’attrait de l’exploration et la découverte. J’avais voulu me faire remarquer et pas par les bonnes personnes. Les regards étaient braqués sur moi à cette époque et plus que quiconque je devais faire bonne impression pour être accepté par la meute. Aujourd’hui, je m’en foutais, je n’avais plus rien à prouver.

« - Tu es mignonne ! » Ne puis-je m’empêcher de faire entendre et pour la rassurer et parce que je le pensais, malgré sa démonstration d’orgueil. Il m’en faudrait plus pour lâcher l’affaire et la laisser tomber.

« - Allez let’s go ! »

Dan de passage, me laissa gérer et c’est sans encombre que nous nous retrouvâmes un peu plus au calme dans la cuisine où j’étais bien décidé, pour la bonne cause, à faire parler mes talents d’alchimiste.

« - Ta tête n’est pas trop lourde ? » ne puis-je toutefois m’empêcher de demander sur le ton de la plaisanterie en la voyant quasi avachi sur son tabouret. « - Ce n’est jamais facile la première fois. » Je continuais à préparer ma mixture, peu ragoutante sur le papier, mais terriblement efficace contre toute sorte de gueules de bois.

« - Si je suis sûr que ça marche ? Oui je l’ai expérimenté moi-même. C’est ça ou une belle gueule de bois. C’est comme tu veux. » Il n’en fallut pas davantage pour la convaincre de boire le contenu du verre que je venais de lui tendre.

« - Je préfère ça. »

Je l’observais avec ce regard tantôt protecteur, tantôt subjugué par cette candeur qu’elle m’offrait. Puis elle but le verre dans sa totalité avant de le reposer sur le comptoir.

« - Effectivement je crois qu’un peu d’air te fera du bien. » L’agitation autour de nous, devait lui être pénible et bien que nous étions un peu plus isolés dans la cuisine, nous ne pouvions rester ici tout le reste de la soirée. « - Aller viens ! » lançais-je en lui tendant la main. Elle s’agrippa à mon bras, peut-être pour plus de stabilité. Ne manquant pas naturellement de s’excuser à nouveau.

« - Je vais finir par croire que tu ne veux pas que je reste avec toi. »

Et voilà que sortit de nulle part, un type dont j’ignorais tout jusqu’au prénom nous passa devant en criant amuser que Mila venait de tout régurgiter dans le salon.

« - Le karma est une bitch ! » ne puis-je m’empêcher d’ajouter amusé tout en veillant à ce que Sally puisse avancer. « - Ta sœur peut se débrouiller toute seule Sally. Aller viens ! »

Nous parvinrent à regagner le jardin où le calme régnait encore. Avec précaution nous avançâmes vers la piscine où j’entrepris d’installer ma chérie sur l’un des transats à disposition.

« - Comment te sens-tu ? »



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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Lun 21 Sep - 23:46
Sally Hamilton
Los Angeles
Sally Hamilton
Messages : 361 Date de naissance : 01/11/1985 Age : 38
C'est au lycée que tout a commencéSally Stanford et Nolan Hamilton

Je m’étais laissée guidée par Nolan vers la cuisine et avais accepté d’ingurgiter la mixture à base de jus de légumes qu’il m’avait concocté. La couleur n’était pas ragoutante mais je faisais confiance à mon petit ami qui s’était plusieurs fois plu à me le dire : il savait ce qu’il faisait. Il était le plus âgé et expérimenté et tous les lycéens présents, mais au-delà de ça, je lui faisais aveuglément confiance. Et en effet, je voulais éviter la gueule de bois, ça n’avait pas l’air drôle du tout. Mon Nolan était le plus adorable et prévenants des garçons du monde et s’occupait si bien de moi, j’avais l’impression de ne pas le mériter et d’en plus le soustraire à la compagnie de ses amis, mais il me fit rapidement ravaler mes propos avec une phrase qui me fit sourire.

- Je ne pense qu’à être avoir toi, toujours, en tout temps, avouai-je en ricanant.

L’annonce de ma sœur vomissant dans le salon des parents de Dan me donna un haut le coeur, mais surtout suscita ma pitié envers Mila qui, bien qu’elle soit autant une « bitch » que le karma d’après Nolan. Mais mon petit ami décida qu’elle pouvait se débrouiller, et c’était vrai qu’elle était entourée de ses bécasses de copines. Nous nous rendîmes alors à l’extérieur, au bord d’une piscine, et mon chéri m’installa tel un chevalier servant. L’air frais de l’extérieur me fit le plus grand bien, il fallait le reconnaître.

- ça va beaucoup mieux, répondis-je en souriant, cherchant sa main. Je te remercie pour ton aide.

Je tirai un peu sur sa main pour qu’il s’assoit auprès de moi.

- Nolan, commençai-je en le regardant dans les yeux, à présent que tout ce qui m’entourait ne tournait plus. Je suis désolée de ne pas t’avoir écouté. C’était pas contre toi, mais tu sais, avec Mila, c’est compliqué. C’est toujours compliqué. Je suis consciente que tu m’as prise pour une gamine débile et rancunière, mais je t’assure que ça va au-delà de ça.

Il était sans doute à mille lieues de s’imaginer tout ce que j’avais pu subir à cause de ma sœur. Et aussi à quel point j’étais complexée par rapport à elle qui était sublime. Elle le savait et elle en jouait. Il était vrai qu’à présent que je sortais avec Nolan, je me sentais mieux, j’avais gagné en popularité, mais j’avais conscience que tout ceci était fragile au lycée. J’avais si peur de perdre Nolan que j’aimais de tout mon coeur depuis l’année précédente, et pour cause, rares étaient les relations amoureuses qui perduraient au-delà du lycée. Pourtant, mon petit-ami lui-même avait l’air de dire que nous deux, c’était du sérieux. Mais je n’y connaissais rien à l’amour, la seule certitude que j’avais, c’était mes sentiments pour lui.

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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Lun 28 Sep - 16:45
Nolan Hamilton
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Nolan Hamilton
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C'est au lycée que tout a commencéSally Stanford et Nolan Hamilton

Je voulais lui éviter la gueule de bois, pour nous éviter des problèmes d’une part, mais surtout pour ne pas mettre à mal notre relation. Si je pouvais prétendre gérer la crise avec mes parents, il était évident qu’avec ceux de Sally, la marge de manœuvre était un peu réduite, voire quasi inexistante. Attention, je ne porte aucun jugement – enfin peut-être un peu – mais aux vues de mes quelques observations, j’étais quasi sûr, de ne pas avoir les faveurs de madame Stanford. Moi, le garçon faisant tourner la tête de sa précieuse graine de star. Peut-être même qu’elle me verra comme une menace, si d’aventure le long terme devient une réalité entre sa fille et moi. Malgré tout, je ne désespérais pas de gagner les faveurs du patriarche. Alors je me devais d’être responsable, d’apporter mon expérience et de ramener la demoiselle aussi fraiche qu’à son départ.

« - C’est mignon ce que tu viens de dire. Ça pourrait même être la réplique d’un film à l’eau de rose. Mais de la bonne eau de rose hein. Loin de moi l'idée de dénigrer un genre cinématographique. Je suis quand même content de savoir que je t’obsède un peu. » tentais-je à nouveau en faisant jouer un semblant d’humour vite mis à mal par l’annonce d’un type, qui de toute évidence, au vu de sa réaction, aimait voir les filles vomir. Et quelle fille ! Mila, l’ignoble frangine, qui malgré la pratique de bière pong, semblait incapable de garder pour elle sa défaite. Sans surprise, Sally se mit à culpabiliser m’obligeant à un émettre un propos sec et tranchant, mais assez pour l’éloigner de son ignoble sœur. Et puisqu’il lui fallait de l’air, j’étais bien décidé à lui en donner. Nous quittâmes donc la cuisine pour l’extérieur, où j’espérais que l’air frais mette à mal l’ivresse plus que naissante de Sally.

Dehors, avec l’éclairage, la lueur bleutée de la piscine se reflétait sur nos visages, ainsi que le mouvement de l’eau. J’installais Sally sans attendre, veillant à ce qu’elle ne manque de rien. Et une fois encore, elle me remercia ce qui je l'avoue, me gêna à nouveau. « - Enfin tu n’as pas à me remercier, c’est normal. » Sa main dans la mienne me fit du bien je dois le reconnaître et acheva de me rassurer sur son état. Elle m’incita par la suite à venir m’asseoir à ses côtés, ce que je fis sans me faire prier. Son regard se perdit alors dans le mien, avant qu’elle ne fasse entendre mon prénom. J’étais à peu près certain qu’elle allait à nouveau se confondre en excuses. Ce qu’elle fit, en m’apportant cependant quelques éclaircissements. C’était compliqué, plus que je ne l’aurais cru.

« - J’avais bien compris que c’était compliqué avec ta sœur. Etant fils unique, je dois admettre que je ne suis pas à même de comprendre. Donc je n’ai pas à juger, c’est votre histoire. Mais tôt ou tard, je pense qu’il faudra mettre les cartes sur table, car je suis à peu près sûr que si tu te dénigres autant c’est en partie à cause d’elle. Sally, tu n’as pas besoin de la défier pour lui montrer que tu es plus forte. Effectivement ce n’était pas très mature de partir sur ce terrain. Tu vaux bien mieux que ça je t’assure. Des filles comme ça j’en ai tellement fréquenté, si tu savais. Ce sont des coquilles vides, tout est dans l’apparence, mais derrière, il n’y a pas grand-chose. Je ne veux pas que tu deviennes comme ça. Tu es différente et c’est ce qui me plaît le plus chez toi. Alors s’il te plaît, ne cherche pas à rentrer dans le moule. Reste-toi ok ? »


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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Mar 6 Oct - 23:32
Sally Hamilton
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Sally Hamilton
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C'est au lycée que tout a commencéSally Stanford et Nolan Hamilton

Peu à peu, je me sentais mieux grâce aux bons soins de mon adorable Nolan. Nous voilà installer au bord de la piscine de chez Dan, mon petit ami assis à mes côtés sur le transat sur lequel il m’avait allongée avec douceur. Je ne pus que rire avec légèreté aux dires de mon chéri.

- Moi j’aime tous les genres de films et j’aimerais jouer dans chaque style. Et toi, ce n’est pas qu’un peu que tu m’obsèdes. Euh… je parle trop là, la bière délie les langues ou quoi ? demandai-je en rougissant légèrement.

Je ne pouvais laisser sa main, je la tenais dans la mienne comme si j’avais peur qu’il ne s’en aille. Pourtant, il était assis auprès de moi, il me parlait avec douceur et humour, alternant entre les deux comme lui seul savait le faire. Je ressentis alors le besoin de me confier à lui à propos de ma sœur. Mes relations avec Mila s’étaient peu à peu muées en infernales batailles de chaque instant. C’était déjà tendu avant mais depuis l’année dernière, lors de mon entrée au lycée en même temps qu’elle, c’était pire que tout. J’avais sauté deux classes et me retrouvais au même niveau qu’elle, si bien que le bébé que j’étais à ses yeux avait soudain les mêmes droits, ce qui semblait l’emmerder au plus haut point.
Nolan reprit la parole, mais j’avais l’impression qu’il ne comprenait pas bien de quoi il retournait exactement. Il était question de jalousie, de compétition, d’elle qui voulait faire de ma vie un enfer…

- Mais je ne l’ai pas défiée ! me défendis-je. Il était question de ce jeu et c’est elle qui a voulu qu’on s’affronte en solo. Je ne pouvais pas me défiler. Et tu peux me croire, je ne cherche pas à être quelqu’un d’autre, surtout pas à ressembler à ces bécasses que fréquente Mila.

Je détournai le regard vers la piscine.

- Tu sais, elle aussi elle vaut mieux que ça. Mila n’a pas toujours été comme ça.

Je retenais néanmoins que ce qu’il aimait chez moi, c’était que j’étais différente, ce qui me tira un sourire, tandis que je reposai mes yeux sur lui.

- Je ne compte pas changer, ni rentrer dans un moule, ça n’a jamais été mon intention.

Je pris une grande inspiration.

- J’ai un peu chaud, et si on allait se baigner ?

Il n’y avait personne dans cette piscine, autant en profiter. En plus, Nolan savait combien j’adorais être dans l’eau, nous avions pu profiter de celle sur le toit de chez mes parents. Seulement la saison commençait à se refroidir, mais moi j’avais chaud à cause de toute la bière ingurgitée. Je me redressai du transat pour m’asseoir à côté de Nolan avant de retirer mon haut et de faire de même en parallèle avec mes chaussures.
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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Jeu 8 Oct - 17:52
Nolan Hamilton
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Nolan Hamilton
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C'est au lycée que tout a commencéSally Stanford et Nolan Hamilton

Était-ce l’alcool qui agissait ? Car pour la première fois, Sally me parlait sans détour de sa relation conflictuelle avec sa sœur aînée. Je compris très vite à quel point, malgré les apparences, cela était dur à vivre pour la cadette des Stanford. Ses parents le ressentaient-ils eux aussi ? N’avaient-ils donc pas essayé d’éluder le problème ou même de trouver une solution pour que les deux sœurs n’en arrivent pas à de telles extrémités ? Je ne connaissais pas vraiment Mila, mais je peinais, au vu de son attitude à lui trouver des excuses pour justifier son comportement. Bien plus que le simple fait d’être hautaine avec Sally, c’était de la méchanceté gratuite et elle agissait ainsi avec d’autres élèves tout comme mon ex qui continuait désespérément à la suivre comme une ombre et à me lancer des regards noirs lourds de sens. Toujours est-il que ma douce Sally s’exprimait à cœur ouvert bien qu’encore sous l’emprise de l’ivresse. L’alcool a ce pouvoir de délier les langues et les cœurs, je l’avais moi-même expérimenter et cela n’avait pas été glorieux, je l’avoue.

« - J’suis quand même ravi de savoir qu’en plus de vouloir jouer dans tous les films, au détour de la conversation, je t’obsède. Enfin « ravi, » est sûrement exagéré. Mais tant que tu me promets de ne pas me surveiller, ni de trucider toutes les personnes qui m’approchent, ça devrait le faire. » tentais-je avec humour, gardant toujours sur elle, un regard bienveillant en toute circonstance.

« - Non, tu rougis ? » Et je trouvais ça tellement mignon de la voir réagir comme ça. La conversation cependant repris avec un peu plus de sérieux, puisqu’il était à nouveau question de Mila et de cette relation quasi-toxique qu’elle entretenait avec sa cadette. Et je voyais bien, dans la façon qu’elle avait de s’exprimer qu’elle était sur la défensive. Je devais dès lors modérer le propos, car je ne voulais pas la mettre mal, elle l’était suffisamment comme ça.

« - Sally...Ok, je te crois. Je ne voulais pas te blesser, ni te mettre mal à l’aise et si c’est le cas, je m’en excuse. Je suis fils unique, donc j’avoue ne pas comprendre et finalement je suis assez mal placé pour juger. Excuse-moi ! » La voilà qui déjà posait son regard sur la piscine, observant avec lassitude l’eau tout en me faisant savoir que Mila n’avait pas toujours était ainsi et qu’elle valait mieux que ce qu’elle laissait voir. « - C’est l’effet lycée et celui de meute qui arrive après. Pour certaines personnes, être populaire vire même à l’obsession. Et quand enfin, on y arrive, c’est un peu comme si tu avais vendu ton âme. » Et j’en savais quelque chose dans le fond, mais j’essayais de m’améliorer pour faire oublier à quel point moi aussi, j’avais été un gros connard.

« - Je suis content de savoir que tu ne comptes pas rentrer dans le moule et c’est sûrement pour ça que j’aime être avec toi. » Et alors que je commençais à me montrer peut-être un peu trop sentimental, la demoiselle me fit savoir qu’elle avait envie de se baigner. Et c’est vrai que c’était tentant, personne ne s’occupait de nous. « - Pourquoi pas ? » Elle n’avait pas attendu ma réponse et commençait déjà à se déshabiller, sûrement encore sous l’effet de l’ivresse. « - Je te pensais un peu plus pudique. » Et me voilà à retirer mes baskets, mes chaussettes, mon pantalon, ma veste et le t-shirt que je portais en dessous. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, nous nous retrouvâmes dans la piscine.

« - Je ne te cache pas que j’avais paré à bon nombre d’ éventualités, sauf de me retrouver dans la piscine. »


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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Jeu 15 Oct - 18:43
Sally Hamilton
Los Angeles
Sally Hamilton
Messages : 361 Date de naissance : 01/11/1985 Age : 38
C'est au lycée que tout a commencéSally Stanford et Nolan Hamilton

Je sentais plus légère, sans doute à cause de l’alcool, mais j’étais délestée de cette affreuse nausée grâce au remède miracle de Nolan, et aussi sans doute parce que j’avais vomi mes tripes un peu plus tôt. En tout cas, je parlais assez librement et sans filtre, sans vraiment m’en rendre compte. La réponse de mon chéri me fit ricaner.

- Te surveiller ? Eh je suis pas ce genre de fille. T’es un être humain, pas un objet, tu fais bien ce que tu veux, tant qu’on reste honnêtes… Mais… je t’avoue que je préfère si tu me trompes pas, ajoutai-je en faisant une petite moue.

Ah, son regard. Il était si doux, je pouvais facilement me perdre dedans. Et…

- Quoi ? Non ! Je rougis jamais ! me défendis-je, un peu gênée. C’est… j’ai bu alors j’ai chaud, c'est tout.

C’était une excuse ça ? On allait dire que oui. Nous parlâmes vaguement de Mila, je lui expliquais entre les lignes que ma relation avec ma sœur était complexe. Il semblait comprendre de loin, lui était fils unique après tout. Mais je ne lui en voulais pas. Comment le pourrais-je ? Je l’aimais à la folie !

- Moi je m’en fous d’être populaire, je veux juste finir le lycée et jouer dans tout plein de films.


Par contre, j’avais vraiment chaud. Je n’avais qu’une envie, plonger dans cette piscine qui devait sûrement être chauffée. Les parents de Dan semblaient avoir les moyens. Je me levai donc du transat et commençai à me déshabiller pour ne rester qu’en sous-vêtements. Nolan disait m’imaginer plus pudique et je ne savais pas si je devais me sentir gênée ou pas.

- Bah… tu m’as vue en maillot de bain et en pyjama alors… je me dis que des sous-vêtements c’est pareil, non ? C’est pas pareil ? Est-ce que…

Je reculai et sautai dans l’eau.

- Voilà, c’est mieux là ? Tu vois plus rien ! lançai-je en riant.

Il ne tarda pas à me rejoindre pour mon plus grand plaisir et je me dirigeai vers lui pour l’enlacer.

- Je t’aime fort Nolan.

Malgré le concours de bière débile qui m’avait rendue malade, ma première soirée n’était pas si mal, j’étais dans les bras de mon chéri dont l’équipe avait gagné le match, j’avais mis la pâtée à Mila au bière-pong, et puis j’allais dormir chez Nolan après. Tout allait bien finalement.
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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Sam 24 Oct - 12:13
Nolan Hamilton
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Nolan Hamilton
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C'est au lycée que tout a commencéSally Stanford et Nolan Hamilton

Elle était libre, autant que le sont les personnes qui ont un coup dans le nez. Mais ça me plaisait, car sans filtre, elle se livrait me donnant ainsi l’impression de la connaître plus en profondeur. Et elle ne me cachait rien, pas même les fondements mêmes d’une relation conflictuelle avec une sœur aînée sûrement jalouse de ne pas avoir autant d'atouts dans son jeu de cartes. Mais je comprenais aussi, malgré la confiance que Sally pouvait parfois afficher, qu’il subsistait quelques incertitudes. Peut-être était-ce le résultat d’un rabaissement constant de la part d’une grande sœur qu’elle continuait à aimer malgré tout.

« - Si être honnête est la seule chose que tu me demandes, je n'ai aucune raison d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. » tentais-je avec humour avant de redevenir un peu plus sérieux. « - Je n’ai pas l’intention de te tromper en tout cas. Et même si c’est facile à dire, je vais m'y tenir. »  La jeunesse et l’insouciance couplées à l’ivresse de l’amour pouvaient exacerber le romantisme et les belles paroles. Mais ce que je ressentais pour Sally était nouveau, assez pour que je considère l’avenir avec plus de sérieux, assez pour que l’engagement ne soit pas une blague à laquelle on pourrait rire, car trop jeune pour considérer cela avec sérieux. J’étais amoureux d’elle et pour la première fois de ma vie, je ne me sentais pas honteux de ressentir de telles choses.

Elle se cherchait encore quelques petites excuses, pensant que je n’avais pas compris. Je dois reconnaître que je trouvais ça mignon, assez pour le plus faire savoir, ce que je ne me privais pas de faire. « - J’aime quand tu rougis, c'est adorable. » Une légèreté qui précédait à nouveau une conversation un peu plus profonde, sur un mal qui touchait Sally, à savoir sa relation avec Mila. Une relation que j’essayais quand même de comprendre sans totalement y parvenir, moi l’enfant unique. Un statut que je regrettais, du moins ça c’était avant d’appréhender un peu plus en profondeur le lien des sœurs Stanford et toute sa complexité.

« - En fait la popularité c’est un peu la cerise sur le cadeau pour certains ou le tremplin pour compenser quelques défaillances scolaires. On ne peut pas être bon partout, mais être apprécié du plus grand nombre c’est jouable. » Je n’étais pas le type le plus intelligent et je me savais limité sur certaines matières, il ne fallait pas se le cacher et si je parvenais à décrocher une bourse, je le devrais au foot et non à mes qualités intellectuelles. « - Mais le must du must c’est de faire ce que l'on aime. » Je préférais m’accrocher à ça, sans la certitude de savoir exactement ce pour quoi j’étais fait. Et alors que nous nous livrions à un semblant de conversation sérieuse, Sally prise de chaleur, sûrement le fruit d’une forte absorption d’alcool en peu de temps, m’incita à la suivre dans la piscine qui nous faisait face.

« - Effectivement je t’ai vu sous bien des coutures, mais c’était disons-le dans un cadre plus intime ! » Elle me défiait gentiment du regard, avant d'achever de se déshabiller pour se retrouver en sous-vêtements. Puis elle plongea aussitôt dans la piscine. Moi, j'étais incapable de me tenir à bonne distance, alors à mon tour, je me laissais tenté par un presque bain de minuit en la rejoignant sans attendre et après m'être délesté de quelques vêtements.

« - Tu m’aimes fort ? Et bah dis donc je suis chanceux d’être aimé aussi fort. » commençais-je en perdant mon regard dans le sien. « - Comment te sens-tu ? » Car je n’en demeurais pas moins inquiet, même si elle semblait allée mieux.


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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Mar 10 Nov - 2:15
Sally Hamilton
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Sally Hamilton
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C'est au lycée que tout a commencéSally Stanford et Nolan Hamilton

Malgré mon état d’ébriété, j’avais encore la tête sur les épaules, j’étais seulement un peu plus légère, mais grâce à la mixture de Nolan, la tête ne me tournait plus, ou beaucoup moins, et je n’avais plus la nausée. La discussion me semblait comme sortie d’une autre dimension, ou d’un rêve, mais je répondais sincèrement aux paroles de mon petit-ami.

- Pourquoi tu dis que c’est facile à dire ? Tu les as déjà trompées tes anciennes copines ? demandai-je alors avec une petite moue.

Je n’étais encore jamais sortie avec personne au cours de ma jeune existence, mais il me semblait que quand on choisissait d’être en couple avec quelqu’un, on n’allait pas voir ailleurs. Mais je n’avais que quatorze ans, j’idéalisais sans doute beaucoup de choses, et l’Amour en faisait partie.

- Mais arrête, j’ai pas rougi ! insistai-je avec un petit rire.

Nous évoquâmes Mila, la popularité et le faire que certains adolescents faisaient tout pour l’atteindre. Ce n’était pas mon cas, j’avais toujours été l’intello et Mila la bombe, et une seule des deux catégories pouvait prétendre à la sacro-sainte popularité. Mais avec mon choix de carrière, il se pouvait que la donne change, bien que je ne le souhaitais pas particulièrement. Tout ce que je voulais, c’était faire ce que j’aimais sans qu’on vienne m’embêter.
Je voulus aller dans la piscine de Dan, j’avais vraiment chaud, et Nolan sembla un peu gêné que je me déshabille devant lui, alors qu’on avait déjà profité d’une piscine ensemble. Cela me semblait étrange et je ne pouvais qu’en rire gentiment.

- Si on va à la plage, c’est la même chose non ?

J’étais finalement dans l’eau et lui aussi. Incapable de le laisser être loin de moi, je l’avais rejoint, lui faisant une déclaration d’amour digne de celle que pourrait faire une gamine de cinq ans à son ours en peluche préféré. J’eus soudain l’impression de faire pitié, surtout quand il me demanda comment je me sentais. Je lui souris malgré tout parce que c’était tout ce que garçon merveilleux m’inspirait : le sourire.

- Bien, merveilleusement bien. Comment pourrais-je ne pas être bien alors que je suis dans tes bras ?

Chaque fois qu’il se posait sur Nolan, mon regard pétillait. Cette fois n’échappa pas à la règle. J’aurais voulu lui dire que je voulais passer toute ma vie ainsi dans ses bras, même dans cette piscine s’il le fallait. Mais je savais que je serais ridicule. Alors, je déposai un baiser dans son cou avec délicatesse, gardant mes bras autour de lui. J’étais si bien, j'aurais voulu que le temps s'arrête.


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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Sam 21 Nov - 16:43
Nolan Hamilton
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C'est au lycée que tout a commencéSally Stanford et Nolan Hamilton

Je ne m’attendais pas à avoir ce genre de conversation. Déjà parce que notre relation commençait à peine et que je nous pensais dans la phase de confiance. Et aussi parce qu’il y a peu, voire très peu de temps, Sally en était à se vider dans les toilettes, voyant le monde tourner autour d’elle. Je ne m’attendais donc pas à devoir déjà sortir les rames, ni à ce que mon remède anti-gueule de bois, soit efficace aussi rapidement. Maintenant rame Nolan !  « - Si j’ai déjà trompé mes précédentes petites amies ? Wow ! » Ça je ne l’avais pas vu venir. Rame Nolan, encore plus fort et à contre-courant. « - Eh bien… » commençais-je incertain quant à la suite. Et plus je restais silencieux, plus j’avais l’impression de m’enfoncer.

« - Alors soit j’opte pour la première proposition, à savoir que non, je n’ai jamais trompé aucune de mes copines. Ce qui me fera passer pour un type bien. Soit j’opte pour la seconde proposition, à savoir que oui, c’est arrivé une fois. Ce qui me fera passer à contrario pour un connard. Mais en optant pour la seconde, je pourrais prétendre être honnête, ce qui ne sera pas le cas si j’opte pour la première proposition. » Je parlais beaucoup, peut-être un peu trop. Ce n’était, rien de plus, qu’une tentative désastreuse pour noyer le poisson et j'en avais un peu honte je dois le reconnaître. "- C'est arrivé une fois." J'étais moi-même surpris par ma franchise et la facilité avec laquelle mes mots venaient de sortir. Je n'en demeurais pas moins honteux de lui faire entendre ce qui, je le crois, allait à l'encontre de son idéal.

« - Je n'ai pas d'excuse, hormis le fait que je ne devais sûrement pas l'aimer assez pour lui rester fidèle. Je me suis senti mal parce que je ne voulais pas lui faire de la peine. Le plus ironique dans cette histoire, hormis le fait de ne pas lui avoir fait de la peine, c'est qu'elle était déjà allée voir ailleurs. C'est comme ça que je me console et c'est après que j'ai rencontré la meilleure amie de ta sœur. Une fois encore, je me suis trompé sur toute la ligne. Moi qui pensais être tombé sur quelqu'un de bien, je me suis retrouvé avec le genre de garce capable de renverser du sang de porc sur quiconque n'a pas ses faveurs. » La référence à Carrie était indéniable, mais je l'avoue assez mal utilisé. Mais j'imagine qu'au vu de son état, Sally me pardonnerait cet emploi.

« - J’espère ne pas t’avoir fait de la peine avec ce qui me semble être une révélation peu flatteuse. J’avais juste envie de faire preuve de franchise avec toi, ça me paraissait important. Et tant pis si j’écorne mon image. »

Pour dire vrai, depuis que je connaissais Sally, mon image m’importait de moins en moins, si bien que je me fichais plus que jamais, de ce que l’on pensait de moi. Et je dois reconnaître que cela faisait un bien fou autant que la perspective – après une petite réflexion – de plonger dans cette piscine chauffée. Bon avant tout, précisons que j’étais un peu gêné de base. C’était tellement inattendu si bien que je fus pris de court. Il ne me fallut toutefois pas longtemps pour la rejoindre et encore moins de temps pour la sentir près de moi. Elle m’offrit une déclaration d’amour somme toute mignonne, mais certainement alourdit par l’effet de l’alcool. Je me contentais de sourire, m’enquérant aussitôt de son état.

« - Tu es surtout euphorique non ? N’as-tu pas l’impression de planer par hasard ? Si tu veux rentrer dis-moi hein ! Là ils sont sûrement en train de se faire passer un bang et je n’ai certainement pas envie que tu te lances là-dedans après la petite charge que tu viens de prendre. »

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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Ven 27 Nov - 19:15
Sally Hamilton
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C’était vraiment étrange mais le fil de la conversation déviait et jamais je n’aurais cru m’entendre demander à Nolan s’il avait déjà été infidèle. Pourtant, c’était bel et bien ce qui venait de se passer. Et le pire, c’est que je n’en avais pas honte, c’était une question sincère qui attendait une réponse tout aussi sincère. C’était comme si je n’avais plus aucun filtre, je disais ce que je pensais avant d’y réfléchir et de me demander si c’était adéquat. Tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler n’était plus du tout mon mantra. Et Nolan, bien plus sobre que moi, eut la gentillesse de répondre en tout honnêteté, ce que j’appréciai alors. Je notai cependant qu’il tournait autour du pot, et je n’étais pas dupe, tout ce blabla pour rien, c’était pour amener la réponse qui fait pas plaisir.

- OK, me contentai-je de répondre. Au moins tu es honnête, c’est tout ce que je demande.

Il me rappela alors qu’il était sorti avec la meilleure amie de ma sœur. Je m’en souvenais, j’en avais eu le coeur brisé l’année dernière en l’apprenant. J'avais saisi la référence à Carrie qui allait très bien à cette pimbêche qui se moquait de moi avec Mila.

- Promets-moi juste que si tu dois le faire, tu me quitteras avant. J’ai pas d’expérience en la matière mais je crois que c’est pire d’être trompée que d’être larguée.

Je soupirai avant de me blottir dans ses bras. J’y étais bien et ne manquai pas de le lui dire. Je ne me rendais pas vraiment compte de mon comportement, j’avais sûrement l’air d’une guimauve.

- Je suis peut-être euphorique, c’est vrai. Je sais pas trop mais je me sens bien maintenant. Et toi tu te sens bien ?

Nolan proposa de rentrer, ne voulant pas que je participe à une autre connerie de soirée étudiante, et je ne pus que pouffer de rire.

- Pas pour cette fois le bang… Je crois qu’on va attendre un peu.

Je passai mes bras autour de son cou avec douceur malgré le peu de coordination de mes gestes.

- Et toi, tu veux faire quoi ?

Je voulais juste être avec lui, pour ma part. Donc que ce soit dans cette piscine ou ailleurs, je m’en moquai, j’étais juste bien.

- Si tu en as marre, on peut rentrer. Tes parents seront encore réveillés si on rentre maintenant ?

Détail important, car je ne voulais pas avoir l’air d’être bourrée devant eux. Parce que… oui je l’étais, mais je voulais préserver mon image vis-à-vis d’eux quand même.

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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Ven 11 Déc - 15:25
Nolan Hamilton
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Je n’étais pas dupe au point de me dire que l’ignoble remède anti-gueule de bois allait totalement la désaouler. Mais jamais, ô grand jamais je ne nous aurais imaginé avoir ce type de conversation. Sally n’avait dès lors plus aucun filtre et se laissait aller à me poser le genre de questions qu’elle n’aurait d’ordinaire jamais posées aux vues de sa propension à bien faire. Malgré tout et plus encore malgré l’inconfort de la situation, je me devais d’être honnête dans mes réponses, quitte à malheureusement passer pour le dernier des connards. Mais apparemment, elle louait mon honnêteté, ce qui me rassura en un sens m’encourageant ainsi à continuer sur cette voie. Ce que je fis en restant sur la thématique du sujet qui fait mal en évoquant mon ex petite amie, non sans humour avec un peu de recul à présent. Une légèreté qui me parut soudainement si dérisoire lorsque Sally plus sérieuse que jamais, me fit faire une promesse à laquelle je ne m’attendais pas pour le coup.

« - Hey pourquoi tout de suite tu penses à ça ? Notre histoire commence à peine que toi déjà tu me fais promettre de te quitter avant de te tromper. Ce n’est pas très réjouissant et pas agréable comme genre de promesse. Pourquoi j’irai voir ailleurs ? » Elle avait beau se blottir contre moi, je n’en demeurais pas moins légèrement mal à l’aise. « - Je n’ai pas l’intention de te faire du mal Sally, jamais. Mais si tu y tiens, d’accord je te fais cette promesse. » Je n’avais pas envie d’aller au bout, conscient que cela laissait entendre qu’il était possible que je décide un jour de la tromper. Et si elle semblait euphorique et se sentait bien, je peinais à m’enlever de la tête ce qu’elle venait de me demander. Et si elle avait raison ? Et si finalement je finissais par la tromper elle aussi ?

« - Moi ça va, je ne me suis pas enfilé plusieurs verres à bière cul sec. » répondis-je presque aussitôt pour ne plus offrir le moindre crédit à mes sombres divagations. Et quoi de mieux pour se prémunir du danger que d’éloigner Sally de la tentation de faire n’importe quoi ? « - On va même attendre longtemps pour le bang. Après on peut éventuellement rester et se poser quelque part au calme, le temps que tu aies les idées un peu plus claires si vraiment tu as envie de rester. » Car je ne voulais surtout pas la brider ce soir et encore moins passer pour le vieux relou de service.

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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Lun 14 Déc - 18:42
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Je ne me rendais pas compte vraiment de mes paroles, ou du moins du fait qu’elles sortaient sans toujours y mettre les formes. Ce ne fut qu’une fois que Nolan eut réagi à ma demande de promesse que je réalisai que je l’avais peut-être vexé, et cela me serra le coeur.

- Oh… Nolan, je t’ai fait de la peine ? Je te demande pardon mon coeur.

Je le serrai un peu plus dans mes petits bras, rassurée quand même qu’il ait accédé à ma requête, aussi ridicule soit-elle. Puis, le bang qui tournait dans la maison fut évoqué et je finis par éclater de rire à la réponse de mon chéri.

- De toute façon, ça fait pas vraiment partie des trucs que j’ai envie d’expérimenter. 

Je le regardai dans les yeux, ah ces yeux, je les aimais tant, je ne pouvais m’empêcher de sourire.

- Moi, tout ce que je veux, c’est être avec toi. Si tu en as marre de cette soirée, on peut aller ailleurs, c’est comme tu veux.

Au moins, j’aurais vu à quoi ressemblait une soirée d’après match, et j’avais déglingué Mila au bière-pong, et ça, ça n’avait pas de prix. Et puis à présent j’étais seule avec mon amoureux, celui qui comptait plus que tout, alors peu importait le lieu finalement.

- J’ai les idées très claires tu sais. C’est pas parce que tout à l’heure le sol tournait que je suis plus capable d’aligner deux pensées correctes. Ne t’en fais pas, ça va bien, le rassurai-je.

Enfin je le réalisais pas vraiment que j’étais en sous-vêtements dans la piscine de son pote, mais après tout, personne ne nous voyait, et même si l’eau se faisait un peu froide maintenant, c’était quand même agréable d’y être avec Nolan. Cependant, je commençai à avoir la chair de poule, ma peau manifestait le fait que les températures extérieures, bien qu’agréables, commençaient à faire sentir l’approche de l’hiver.

- C’était chouette le petit bain. On devrait sortir, non ?

En fait, d’un seul coup, j’eus froid. Comme si la chaleur inhérente à l’alcool m’avait quittée subitement. La main de Nolan toujours dans la mienne, je l’entraînai vers l’escalier pour sortir de l’eau. Quelle idée stupide, nous n’avions pas de serviette pour nous sécher… Et dehors, il faisait encore plus froid. Je me sentis un peu idiote pour le coup, de lui avoir demandé de venir avec moi dans l’eau.

- Je suis désolée... j’espère que tu vas pas t’enrhumer. Tu veux des bisous pour te réchauffer ?

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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Jeu 31 Déc - 23:20
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J’étais blessé, bien plus que je ne l’aurai cru et même en sachant que Sally n’était pas encore au fait de ses capacités, je ne pouvais m’empêcher de me sentir mal à l’aise suite à la promesse qu’elle venait de formuler. Un mécontentement que je peinais à cacher malgré le peu de bonne volonté que j’avais encore en réserve. Et je crois sans peine qu’elle s’en était rendu compte ce qui m’incita – j’imagine – à répondre favorablement à sa demande, histoire de lui éviter une fois encore de mettre à mal sa confiance. « - Ce n’est rien… » tentais-je ensuite pour la rassurer, tâchant de mettre de côté mon mécontentement, au prétexte d’une maladresse de la part de Sally. Par chance la légèreté reprit très vite le dessus et les rires ponctuèrent à nouveau notre échange bien que nous évoquions le bang que Dan faisait sûrement tourner à l'heure qu'il est.

« - Et je n’avais nullement l’intention de t’inciter à essayer. La drogue c'est mal ! » Je me surpris à rire à la suite de cette réplique tant cela me semblait absurde. Car pour faire des conneries je n'étais pas le dernier. J’avais moi-même eu le loisir d’expérimenter le bang et diverses autres substances tout aussi illicites. D'ailleurs je n'en étais pas fier et le prétexte de la jeunesse n’était sûrement pas une raison. « - Moi, je veux juste que tu sois à l’aise et j’ai cru comprendre que c’était le cas si l’on omet la partie de bière pong avec ton ignoble sœur. Non en vrai, moi je suis bien. Pour moi, c'est une soirée à peu près normale. » Bon sang qu'elle était mignonne, elle cherchait encore à me rassurer et à me convaincre de ne pas mettre à mal notre soirée. Car finalement, avais-je vraiment envie de partir, moi le Nolan Hamilton des grands soirs ?

« - Bon eh bien j’imagine que si tu as les idées claires et que le sol ne tourne plus, on peut rester. » Je n'étais pas naïf au point de ne pas voir qu'elle essayait de me convaincre de rester, mais si vraiment elle se sentait d'humeur et capable de tenir le coup, alors pourquoi ne pas rester ? « - Et puis si en plus tu arrives à aligner deux pensées correctes, j’imagine que l’on peut s’octroyer un peu de rab. » Pas dans la piscine de toute évidence, car déjà son corps commençait à se refroidir malgré notre délicieuse promiscuité. « - Oui, on devrait sortir pour s’éviter de choper une pneumonie ou un truc dans le même genre. »

Nous quittâmes la piscine non sans mal car saisi par le froid. Une fraicheur qui redoubla en intensité à l’extérieur de la piscine. Incapable de masquer la chair de poule qui transparaissait sur mon corps partiellement dénudé, je frissonnais tout autant que Sally. « - Au pire, on s’enrhumera à deux. Mais je ne suis pas contre quelques baisers pour me réchauffer. » Et sans attendre je m’exécutais sentant peu à peu – et bien malgré moi – le désir et la passion prendre corps. « - On pourrait se trouver un endroit au calme et au chaud, qu’est-ce que tu en penses ? »



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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Mar 5 Jan - 20:31
Sally Hamilton
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J’étais un peu plus euphorique qu’à l’accoutumée, il fallait le reconnaître, mais j’étais bien et loin d’être nauséeuse grâce à Nolan. Et ayant déjà oublié que je venais de le mettre mal à l’aise, la conversation avait repris son cours. Je me remis à rire à ses propos adorables et prévenants.

- Je sais bien que la drogue, c’est mal, et j’avais pas l’intention de m’y mettre. Ça me tente pas, pour tout te dire.

Il était toujours inquiet pour moi visiblement et j’achevai donc de le rassurer sur mon état : j’allais mieux, ça ne tournait pas, ou du moins plus, et j’étais juste heureuse d’être dans ses bras, de fêter sa victoire, d’être à ma première vraie soirée. J’étais ravie de l’entendre dire qu’on pouvait finalement rester.
Seul petit hic : nous étions dans la piscine, du moins nous venions de la quitter et nous étions trempés et frigorifiés. Je lui avais proposé de l’embrasser pour le réchauffer et fut ravie de le voir me répondre par la positive. Alors, je m’approchai en même temps que lui jusqu’à ce que nos lèvres se retrouvent et que nos corps se collent l’un à l’autre. Nous nous détachâmes et je le regardais avec amour lorsqu’il me proposa ensuit de trouver un endroit calme et au chaud. Je hochai la tête pour acquiescer.

- Oui, très bonne idée, répondis-je en essayant de ne pas claquer des dents. Mais… où ? Tu as une idée ?

Moi, je ne connaissais pas assez Dan pour me permettre de squatter des pièces de sa maison qu’il n’avait pas ouvertes à la fête. Je comptais donc sur Nolan pour avoir une bonne idée. Grelottant toujours, je regardais autour de nous.

- Ils ont pas des serviettes pour la piscine, ses parents ?

L’air ambiant d’une soirée de novembre sur nos peaux mouillées nous assurerait sans doute d’un bon rhume à deux, comme l’avait prédit Nolan. Finalement, à force de regarder le mobilier de piscine et malgré l’obscurité, j’aperçus un petit placard.

- Ils vont pas nous engueuler si on en prend, hein ? On les ramènera…

Sans attendre j’ouvris et tombai, par chance, sur des serviettes éponges pliées. J’en envoyai une à mon petit ami avant de m’emmitoufler dans la seconde.

- Aaah ça va mieux ! déclarai-je avec un grand sourire.

Ce n’était pas encore ça, mais c’était en effet largement mieux. Puis, ne supportant plus le tissu mouillé sur ma peau, camouflée sous ma serviette, je retirai mes sous-vêtements avant de les essorer un peu. La serviette de couleur bleu turquoise était enroulée autour de ma poitrine, me faisant une sorte de robe. J’avais encore la chair de poule sur les bras et les jambes. J’attendis que mon amoureux me dise ce qu’il voulait faire.

- On fait quoi ? On va dans la maison ? Ou dans ta voiture pour se réchauffer un peu ?

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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Lun 18 Jan - 17:40
Nolan Hamilton
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On avait fière allure au sortir de la piscine chauffée, souffrant de la froideur d’une nuit de novembre. J’avais oublié que si l’eau était à bonne température, l’air extérieur était quant à lui tout sauf agréable pour deux naïfs trempés jusqu’aux os. Il était quasi impossible que nous ne soyons pas malades d’ici demain. Mais nous le serions ensemble. Le prétexte ultime pour nous octroyer le droit d’avoir notre petite bulle à nous. Une petite bulle qui avait déjà commencé à prendre vie ici, au milieu du jardin de Dan. Lèvres contre lèvres, enlacés, nous partagions le peu de chaleur qu’il nous restait encore avant que je ne finisse par proposer de se trouver un ailleurs un peu moins hostile pour ce qui est de la température.

« - Quelquefois, il m'arrive d'avoir de bonnes idées tu sais ! » Je faisais de mon mieux pour ne pas trembler et ne pas faire claquer mes mâchoires, mais c’était difficile. J’observais alors les fenêtres pour m’enquérir des festivités avant de relever le regard pour observer l’étage dans lequel se trouvaient la plupart des chambres. Non, je ne pouvais pas l’amener là-bas. À n’en pas douter, certains joueurs de l’équipe devaient s’en donner à cœur joie avec au mieux avec leur copine, au pire avec l’une des filles de l’équipe de cheerleader. Et puis moi aussi j’y avais passé du temps, dans ces chambres que Dan laissait d’ordinaire à disposition pour quelques moments d’intimité. Sally valait mieux que ça.

« - Hey mais tu grelottes. » Je me mis alors à la frictionner avec vitalité pour lui apporter un peu plus de chaleur. « - Si, il me semble qu’il y a toujours une pile de serviettes qui traine dans le coin. » Du regard, nous examinions conjointement notre environnement pour trouver l’ombre d’un indice susceptible de nous mener jusqu’aux mystérieuses serviettes cachées. « - Je pense très sincèrement qu’ils ne vont pas nous reprocher d’avoir tenté d’échapper à l’hypothermie. Normalement il y a une sorte de petit placard pas loin. Nous nous y précipitâmes comme si soudainement notre vie en dépendait. Par chance, des serviettes-éponges étaient entassées dans le placard et ne semblaient attendre que nous. Je laissais le soin à Sally de s’en saisir la première avant d’en attraper une et de la passer autour de mes épaules.

« - Nous sommes passés à côté d’un drame. » tentais-je avec humour alors qu’elle venait de retirer ses sous-vêtements pour les essorer. Bien sûr, elle avait pris grand soin de nouer la serviette pour ne rien laisser paraître. Toutefois, je ne pouvais m’empêcher de penser au simple fait que cette serviette-éponge constituait le dernier rempart pour pallier le manque de tissu. Elle était vraiment nue là- dessous et j’avais beau essayer de ne pas y penser, cette information semblait m’obséder au point de me rendre silencieux et d’avaler bruyamment ma salive quand elle me demanda innocemment ce que je voulais faire. « - On pourrait aller dans ma voiture, se réchauffer comme tu dis. On pourrait faire ça oui. Je… Ok, on y va alors si tu veux. »



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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Mer 20 Jan - 20:51
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Le petit bain et surtout la sortie, soumise aux températures bien plus fraîches que je ne l’aurais cru, me permirent de reprendre totalement mes esprits. J’étais pour ainsi dire défaire quasiment totalement des effets de l’alcool bu une heure plus tôt. J’eus un petit rire à la réflexion de Nolan.

- Je sais que tu as de bonnes idées, je n’en ai jamais douté !

Mais pas de doute, nous avions froid tous les deux, malgré quelques doux baisers échangés. Mon amoureux eut la gentillesse de frictionner mes bras pour m’aider, et j’essayais d’en faire de même. Mais ensuite, mon regard s’était posé sur une lueur d’espoir, un meuble qui renfermait bien les précieuses serviettes. Une fois tous deux emmitouflés chacun dans la nôtre, Nolan sembla opter pour sa voiture. C’était une bonne idée, il pourrait mettre le chauffage à fond et on serait bien. Je hochai la tête, me baissant pour ramasser mes vêtements et sous-vêtements avant d’enfiler mes chaussures pour éviter de me faire mal sur le sol, et je le suivis jusqu’au véhicule.
Le simple fait d’être coupés de l’air extérieur et de son passage sur nos peaux humides était déjà salvateur en soit. Je commençais à me sentir mieux, et j’actionnai le chauffage que je tournai à fond. Je me tournai ensuite vers mon petit ami, sourire aux lèvres.

- C’était une bonne idée je crois.

Je le regardai avec amour. Même les cheveux mouillés, il était sublime, il me faisait penser à une statue antique tant je le trouvais parfait. Je me penchai vers lui, tout sourire, avant d’apposer mes lèvres sur les siennes. J’aimais plus que tout l’embrasser, et surtout être seule avec lui. Sa simple présence était un bonheur à l’état pur pour moi.

- Est-ce que tu te sens mieux ? lui demandai-je en me détachant à peine de lui.

L’air chaud soufflé sur nous me faisait le plus grand bien, personnellement. J’espérais qu’il en était de même pour lui. Qu'est-ce que je l'aimais, ce garçon !


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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Ven 5 Fév - 15:06
Nolan Hamilton
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J’étais troublé, mais je déployais un trésor d’énergie pour ne rien laissé paraître. Était-ce trop tôt ? Pour moi non, mais sûrement pour elle. Et puis je ne voulais l’obliger à rien, ni à précipiter les choses de ce côté-là. J’étais d’ailleurs tellement troublé, que je demeurais incapable et ce même dans mes pensées, d’évoquer le sexe, car le simple fait d’assimiler ce sujet à Sally, sembla me mettre légèrement mal à l’aise. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Par chance, nous retrouvâmes très vite nos esprits après avoir quitté la piscine et trouvés de quoi nous sécher. Je pouvais donc souffler, autant qu’elle pouvait nous inciter à vivre de nouvelles aventures. D’un commun accord, nous entreprîmes ensuite de regagner ma voiture. Je voulais surtout éviter d’amener Sally dont l’une des chambres que j’avais à coup sûr déjà utilisé pour passer du temps, au calme, avec mon ex.

Dans ma voiture, je me sentais en terrain conquis et en paix qui plus est. Je l’avais entièrement retapé avec mon père, ce qui la rendait d’autant plus précieuse à mes yeux. Nous retrouvâmes donc les sièges en cuir de ma belle demoiselle. En cuir et confortables, assez pour s’y risquer à y passer quelques minutes, voire plusieurs heures. Nous étions donc seuls et à l’abri des regards, plus que nous l’étions dans la piscine. Sally s’empressa d’actionner le chauffage tandis que je cherchais, sur la radio, une station qui pourrait faire office de bruit de fond. « - Voilà, je crois que c’est la bonne. » Le sourire contagieux, je la fixais avec douceur avant de me rendre compte que jamais, dans mes souvenirs, personne ne m’avait regardé comme elle me regardait. J’en arrivais même à me demander ce que j’avais pu faire pour que quelqu’un me regarde avec autant d’admiration. Peut-être était-ce de l’amour. Toujours est-il que dans le regard de Sally Stanford, j’étais grand – peut-être un peu trop – et si pour certain, que l’on flatte ainsi leur égo était salvateur, pour moi la peur de décevoir devenait de plus en plus forte.

« - Quoi ? » tentais-je toutefois en arborant sur mes lèvres, un léger sourire avant qu’elle ne se penche vers moi pour m’affubler d’un baiser qui me fit de l’effet presque instantanément. Comment faisait-elle ? Si de prime abord, je m’étais senti grand, à présent, j’avais l’impression de me ramollir comme de la guimauve. « - De toute façon, avec toi je serais toujours mieux. » L’air chaud du chauffage venait presque caresser notre peau et chacune de ses parcelles non couverte. Et alors que je me pensais capable de résister, je me surpris à me ruer à nouveau sur les lèvres de Sally avec bien plus d’ardeur, offrant à notre baiser quelque chose d’intense, trop pour que cela soit à considéré comme un petit baiser innocent. J’avais envie d’elle, ici et maintenant. Pauvre de moi. Devais-je le lui dire, l’obligeant peut-être à faire quelque chose qu’elle n’avait pas envie de faire en allant plus loin ?

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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Mar 9 Fév - 21:18
Sally Hamilton
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Le moins que l’on puisse dire, c’était que je vivais des aventures palpitantes ce soir avec mon cher Nolan ! Entre sa victoire, ma première fête, ma première cuite avec mon premier bière-pong et contre ma sœur, puis un dessaoulage en bonne et due forme dans l’eau froide d’une piscine, les émotions se succédaient et ne se ressemblaient pas.
Heureusement, nous voilà enfin à l’abri de l’air frais, emmitouflés dans des serviette et dans l’habitacle de la voiture de mon héros. Le chauffage à fond tandis que Nolan cherchait une station de radio avec de la musique intéressante, nous voilà parfaitement bien. Je ne pouvais détacher mon regard de lui, nos sourires à l’unisson étirant nos lèvres. Il me demanda « quoi », et je secouai la tête, souriant de plus belle.

- Je t‘aime, c’est tout.

Je n’avais pas pu résister à l’embrasser à nouveau. Je ne supportai pas d’être loin de lui, et cela me devenait de plus en plus insupportable avec le temps. Je pouvais l’affirmer avec certitude, mon coeur ne battait que pour Nolan Hamilton.
Mon sourire s’agrandit en l’entendant me dire qu’il serait toujours mieux avec moi. Ces mots me touchaient et me faisaient plaisir à un point incommensurable. Et soudain, il revint vers moi pour m’offrir un baiser des plus torrides qui me procura des frissons absolument partout. Comment faisait-il ? C’était exaltant, j’en avais presque la tête qui tournait, mais je ne voulais jamais que cet instant s’arrête, alors je lui rendis son baiser ardent au centuple, glissant mes mains un peu réchauffée dans sa nuque pour l’attirer à moi. Nous aurions plus chaud l’un contre l’autre. Mon coeur battait promptement, et chacune des caresses que s’offraient nos langues me donnait des papillons dans le ventre. Heureusement que nous pouvions respirer par le nez, parce que nos bouches étaient occupées pour un petit moment. Je me plaisais à glisser mes mains dans ses cheveux, dans sa nuque, dans son dos aussi, m’assurant qu’il n’ait pas froid. Moi, j’étais réchauffée d’un coup ! Il me faisait tant d’effet, je n’avais jamais ressenti ça. Devais-je le lui dire ? Je n’étais plus en état d’ébriété comme tout à l’heure, aussi j’avais retrouvé un peu de filtres.

- Oh Nolan, tu me donnes chaud, dis-je avec un petit rire. Ça t’embête pas si… si j'ouvre la serviette qui nous sépare ?

Je glissai donc une main entre nous deux pour défaire le nœud de fortune qui retenait les deux pans de serviette ensemble, afin de l’ouvre pour que ma peau soit de nouveau à l’air libre.
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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Mer 10 Fév - 15:53
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J’étais bien et d’aussi loin que je m’en souvienne, jamais encore, je n’avais connu pareil sentiment. Avec elle, tout semblait si simple et sans calcul. Avec elle, je me sentais libre de dire tout ce qui me passais par la tête sans me sentir ridicule ou incompris. Avec elle, je me sentais moi-même, le vrai Nolan qui ne cherche pas à attirer tous les regards et toutes les attentions. Avec elle, la popularité et tout ce que cela impliquait, me semblaient soudainement si anecdotiques. C’était si agréable et tellement reposant de ne plus porter de masque. Et plus encore, c’était si fascinant, de voir briller une telle lueur dans le regard d’une personne après qu’elle vous ait fait entendre qu’elle vous aime de la plus simple des façons.

« - C’est la première fois que je me sens vraiment aimé… » renchéris-je avant de l’embrasser avec ardeur, conscient malgré tout que je ne pourrais résister bien longtemps à l’attraction qu’elle exerçait s’en même s’en rendre compte. Chaque jour, un peu plus, je la désirais et ce soir, plus que jamais. Mais voilà qu’à son tour – et à ma grande surprise – elle se laissa emporter par une fougue que je ne lui connaissais pas encore. Elle capturant, de ses mains chaudes, ma nuque pour me ramener à elle et m’offrir le plus excitant des baisers en retour. Il faisait chaud et pas simplement grâce au chauffage. Je pouvais sentir son cœur qui cognait avec force contre sa cage thoracique, alors que le mien était déjà aux abois. Nos langues se trouvèrent avec délices, explorant des contrées encore inconnues. Dès lors, nous commencions à nous exempter peu à peu des limites que jamais nous ne nous étions fixés jusqu’alors. Je pouvais sentir à loisir ses mains glisser jusqu’à mon dos, ce qui ne me laissait pas de marbre, plus encore lorsqu’elle me fit entendre le sourire aux lèvres, que je lui donnais chaud avant de me demander si elle pouvait ouvrir la serviette qui nous séparait. Je restais silencieux, complètement acquis à sa cause, l’observant avec délice, se défaire du nœud qui nouait encore cette indésirable serviette.

« - Tu peux faire de moi tout ce que tu veux… » finis-je par faire entendre en sentant sa peau nue contre la mienne. Je pouvais aussi sentir qu’entre mes jambes, une protubérance qui n’avait de cesse de s’accroître et qui trahissait mon excitation et pour la situation et pour la jeune femme que j’embrassais à nouveau à pleine bouche avant de m’approchais de son oreille pour y murmurer quelques paroles « - Là j’ai vraiment très envie de toi, mais si tu n’es pas prête je serais attendre… »

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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Lun 15 Fév - 2:35
Sally Hamilton
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J’étais si bien avec lui, surtout maintenant que nous n’étions plus étreints par la fraîcheur de ce mois de novembre et notre folie de nous tremper dans cette piscine, bien que chauffée, et d’en sortir à l’air libre sans avoir prévu de quoi nous changer. Mais là, nous étions dans la douce chaleur de sa voiture, seuls tous les deux. Mon regard brillait rien qu’en se posant sur lui, bon il brillait aussi à cause de toute la bière ingurgitée, mais l’Amour que j’éprouvais était sincère et réel. Et soudain, entre deux baisers, ce qu’il me dit me fit un pincement au coeur. Il disait que c’était la première fois qu’il se sentait vraiment aimé… Pour un peu, j’aurais pu en pleurer d’émotion tant je trouvais cela triste. Personne, selon moi, ne méritait plus d’être aimé que Nolan Hamilton. C’était injuste que ce soit la première fois qu’il se sente vraiment aimé et que la première personne à le lui faire sentir ne soit que moi. Je me sentais insignifiante, je ne pouvais pas être cette personne… Et pourtant, quand il me regardait, je me sentais être quelqu’un, la star que je rêvais d’être, même ! Il était magique. Tout autant que cet ardant baiser qu’il m’offrit soudain et qui m’empêcher de pousser plus avant ma réflexion. Là, ce n’était plus ma raison qui réagissait, mais ma passion. J’en étais venue à l‘attirer à moi pour, à mon tour, l’embrasser avec fougue. Nolan Hamilton avait été mon tout premier petit ami, le premier garçon que j’aie jamais embrassé, mais visiblement j’apprenais vite. Et bon sang ce qu’il faisait chaud dans cette voiture, surtout emmitouflée dans cette serviette. Je n’étais pas spécialement pudique et donc avais préféré ouvrir cette étoffe encombrante, préférant le contact de la peau de Nolan contre la mienne. Mon coeur battait la chamade, mais je me sentais bien. Mes mains parcouraient son dos avec douceur tandis que nos bouches se livraient à un assaut un peu plus sauvage. Le pauvre Nolan ne devait pas être bien installé, alors, je quittai son dos de ma main droite pour actionner le levier et faire s’allonger totalement le dossier de mon fauteuil. Je ne pus retenir un petit rire, parce que forcément cela avait dû le surprendre, je l’avais moi-même été, ne m’attendant pas à ce que la chute soit si brutale. Je glissai mes mains dans ses cheveux pour apposer mes lèvres contre les siennes à nouveau, avant qu’il ne me fasse entendre qu’il avait envie de moi. Il était si prévenant, proposant d’attendre que je sois prête. Je lui souris, toujours si touchée par ses douces attentions envers moi.

- Je suis prête, je t’aime et j’en ai envie aussi.

Je n’éprouvais étrangement aucune appréhension, si ce n’était celle de le décevoir parce que, étant novice, je ne savais trop que faire, pas quoi commencer… Je le regardai en me mordillant légèrement la lèvre inférieure. J’étais déjà en train de me poser mille questions, j’étais parfois un peu trop cérébrale, à me demander s’il y avait une sorte de mode d’emploi à suivre.


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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Jeu 25 Mar - 17:26
Nolan Hamilton
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Je me sentais si léger que j’avais comme l’impression de flotter dans l’atmosphère et rien ne semblait m’atteindre, encore moins les morsures d’un froid hivernal venu se jouer de nous au sortir de la piscine. Malgré l’insensibilité aux températures négatives, j’étais quasiment sûr que demain nous serions tous les deux malades, avec au mieux un rythme, au pire une grippe carabinée. Mais puisque je me refusais à voir le mauvais côté, je me consolais en me disant que quoiqu’il arrive je serais avec Sally et ça, ça valait tous les médocs du monde. D’ailleurs, elle me faisait tellement de bien, qu’en plus de sentir la chaleur m’étreindre, j’étais assez en confiance pour me livrer à nouveau en toute sincérité. Je ne cherchais pas la pitié, ni à exacerber son émotion, je voulais juste être moi sans rien cacher et tant pis si pour ce faire, je laissais paraître une certaine fragilité. Car oui, d’aussi loin que je m’en souvienne, jamais encore on ne m’avait aimé comme ça, sans faux semblant, sans jugement, sans concession. De l’amour juste ça, dans sa forme la plus simple, la plus belle.

Et voilà qu’à présent la douceur laissa place à la passion, un relais qui n’était pas pour me déplaire, mais je devais avant tout, m’enquérir de la situation auprès de Sally, pour qu’à aucun moment, elle ne se sente contrainte de faire quoi que ce soit juste pour me faire plaisir. Mais de toute évidence, c’est moi qui me faisais des films, car voilà que déjà la petite star en devenir m’attirait avec fougue pour affubler ma bouche d’un baiser sans innocence. Elle apprenait vite et mettait à mal le peu de résistance qu’il me restait encore. La chaleur quant à elle, mit un terme au semblant de raison qu’ils nous restaient encore et en à peine un quart de seconde, je sentis la peau chaude de Sally se coller à la mienne, se débarrassant au passage du peu de tissu qui la couvrait encore. Bouche contre bouche et laissant mes mains se balader partout où elles pouvaient le faire, je ne fis pas ma chérie se saisir du levier sous le siège. Si bien que je fus surpris lorsque je me sentis partir légèrement en arrière.

Ses mains dans mes cheveux, ses baisers sur ma peau, j’étais si près de perdre pied, mais avant je devais m’assurer qu’elle était prête, ce que je fis sans attendre plantant mon regard dans le sien pour m’assurer qu’elle ne cherchait pas à me duper. « - On ne va pas le faire ici… » commençais-je. « - C’est con à dire, mais je veux que ça soit magique pour toi. » Ma main caressa sa joue avec douceur cette fois. « - Je crois que j’ai une couverture dans le coffre. On pourrait aller à la plage, loin de tout ça. » désignais-je d’un regard sur l’intérieur où la fête battait son plein. « - Qu’est-ce que tu en dis ? Je pourrais garer la voiture face à la mer. »
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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Dim 4 Avr - 0:09
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Comme j’étais bien ! Plus rien en m’atteignais, ni le froid qui nous avait pris au sortir de la piscine, ni l’inconfort causé par ma toute récente (et première) cuite, non rien, j’étais juste heureuse et bien parce que j’étais avec Nolan. Chaque fois que nous étions tous les deux, et plus encore quand nos lèvres se touchaient et se caressaient, c’était, pour moi, comme si nous étions seuls au monde, et je n’aurais voulu être auprès de personne d’autre.

A présent, je ne voulais pas voir plus loin que ce que nous partagions, seule notre étreinte comptait. J’avais abaissé le dossier de mon siège si bien que, sans mesurer la rapidité de la chute du fauteuil, nous nous retrouvâmes allongés, moi sur le dos et Nolan par-dessus. C’était amusant mais je n’en perdais pas de vue mon amoureux et son regard bienveillant. Je prenais plaisir à glisser mes doigts dans ses cheveux et embrasser à nouveau cette bouche Ô combien désirable. A vrai dire, tout l’était chez lui. Et alors que nous nous étions avoué notre envie mutuelle l’un de l’autre, sa première remarque me fit hausser les sourcils, avant que je ne comprenne où il voulait en venir.

- Tu es tellement… adorable ! Oui tu as raison, j’ai pas envie qu’on puisse nous surprendre.

Même si quelque part, il faudrait attendre encore, moi qui soudain étais si impatiente, je devais me rendre à l’évidence qu’il avait raison, ma première fois ne devait pas être devant chez Dan… En revanche, à la plage, c’était déjà plus romantique. Nolan était génial, il savait toujours quoi dire et quoi faire. Je l’admirais tant, je l’aimais tant !

- C’est parfait ! On y va.

Je le laissai regagner son siège et moi, je rajustai ma serviette de bain avant de relever le dossier de mon fauteuil et boucler ma ceinture pour que mon chéri puisse démarrer la voiture et nous conduire à la plage de son choix pour garer la voiture face à l’océan. Les alentours de New York étaient vraiment jolis et après un bon quart d’heure de voiture, nous voilà garés devant Ochard Beach, la musique kitsch favorite de Nolan jouant toujours tandis que je fredonnais. Je tournai la tête vers lui, tout sourire avant de défaire ma ceinture.

- Je vais chercher ta couverture dans le coffre.

J’avais, pendant le trajet, remis mes chaussures, et me voilà à sortir du beau véhicule que mon amoureux avait retapé avec son père, comme il me l’avait dit quand on s’était mis ensemble. J’ouvris le coffre et soulevai mon sac que j’avais pris pour la nuit avant d’y trouver en effet une couverture pliée. Je m’en saisis avant de refermer le coffre et la ramener avec moi à l’avant. Je ne résistai pas à me pencher pour embrasser à nouveau mon petit ami. On serait tranquille ici, personne ne venait à la plage à cette période de l'année et encore moins le soir. C'était fini la période des fêtes étudiantes.


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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Mar 4 Mai - 23:29
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Certains diront que c’est de l’inconscience (les puristes) que je ne pouvais agir de la sorte avec Sally. Certains diront que je devrais attendre, qu’elle était trop jeune. Je les entendais déjà ces saintes-nitouches. Mais qu’est-ce que ça peut le foutre ? Pendant longtemps (trop) j’ai donné de l’importance à ce que pensaient les autres, sans vraiment me soucier de ce que je voulais. Foutue popularité ! Mais je serais le dernier des hypocrites si je me mettais à cracher là-dessus. Ça m’avait bien aidé et à me sentir exister et à me donner confiance. Puis je pouvais lire un peu de fierté dans le regard de mon père, qui me racontait comment à son âge, lui aussi il faisait battre le cœur des filles tout en réalisant des exploits sportifs.

Mais à présent, je ne courrais plus après la popularité, mais après Sally. Celle sur qui les regards ne s’attardaient pas. Celle qui ne se conformait pas aux codes en vigueur. Celle qui vivait sa passion sans concessions tout en s’assurant d’avoir de bonnes notes. Elle avait beau avoir des rêves plein la tête, elle ne négligeait sa scolarité. Jamais encore je n’avais rencontré une personne aussi lucide et intelligente. Pourtant, malgré mon intellect réduit, c’est bien moi et moi seul qu’elle avait choisi et qu’elle regardait avec admiration en ayant la prétention de pouvoir faire entendre qu’elle connaissait le véritable Nolan. Celui qui ne pensait plus à sa gueule, mais bien à celle de sa petite amie avant tout. Et qui n’avait certainement pas envie de rester ici, dans la voiture, face à la maison de Dan, en pleine effervescence.

« - Bien plus que l’envie de ne pas être surpris, je veux un endroit plus romantique. Tu comprends ? » Même si le jardin était grand et bien entretenu, même si la piscine et le reflet de l’eau conféraient à l’endroit une atmosphère mystérieuse et pas désagréable, je ne pouvais décemment lui imposer ça au risque qu’on se fasse prendre et que la magie d’une première fois se transforme pour Sally en un odieux et inoubliable cauchemar.

« - Allez, c’est parti ! Direction la plage. »

Le trajet me parut incroyablement court, plus qu’à l’ordinaire, lorsque enfin je vis paraître la plage et son vaste horizon océanique. L’horizon de tous les possibles. Mais plus encore, l’un des endroits où je me sentais le mieux sur la terre et j’étais plus que ravi de finir cette incroyable nuit ici, avec Sally à mes côtés. L’une de mes chansons favorites et ô combien kitsch raisonnait encore, ma petite amie enjouée en fredonnait l’air avant de me faire savoir qu’elle allait récupérer ma couverture dans le coffre, me laissant ainsi seul un court instant. Je pris donc le temps d’observer l’horizon persuadé que je vivais l’une des meilleures nuits de ma vie. Sally, pourvue de notre couverture, revint sans attendre me récompensant au passage d’un petit baiser.  « - On sera bien plus tranquilles ici ça c’est sûr. Viens par ici pour qu’on partage la couverture. Je vais abaisser le siège si tu veux. »



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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Sam 8 Mai - 18:50
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D’ordinaire, j’aimais déjà tout chez Nolan. Son physique bien sûr, qui en faisait fantasmer plus d’une, comment résister à son allure, son sourire, son regard ? Ensuite, son talent incroyable pour la musique. Je pouvais passer des heures à l’écouter jour du piano. Il était aussi capable d’improviser et de composer, et il avait une très belle voix, ce qui ne gâchait rien. Son talent sportif aussi. Même si c’était moins mon truc, j’aimais le regarder donner le meilleur de lui-même pour se dépasser et mener son équipe vers la victoire. Son côté juste enfin. Il avait beau être populaire, il ne suivait pas le groupe tel un mouton, il restait lui-même et intègre, ne cédant pas à la méchanceté envers les plus faibles ou ceux qui étaient différents. Mieux encore, il prenait leur défense, il l’avait fait avec moi. Quand je regardais Nolan Hamilton, je voyais un héros. Je voyais l’homme de ma vie.

Mais là, comment ne pas fondre ? Il était si prévenant, et romantique en plus. Il était parfait. J’étais amoureuse, complètement dingue de lui.
Nous voilà donc partis pour la plage de son choix pour nous soustraire aux potentiels regards indiscrets des participants de la fête chez Dan, et aussi pour un coin plus romantique. Je me sentais choyée par tant d’attention de la part de mon petit ami. Chaque regard sur lui me faisait battre le coeur, tant j’étais amoureuse. Une fois la voiture garée, je partis chercher la couverture qu’il avait évoquée dans son coffre, simplement entourée de la serviette de piscine que nous avions piquée chez Dan.

A présent réinstallée à la place du mort, je dépliai la couverture et décrochai ma serviette bien trop encombrante, pour laisser Nolan revenir auprès de moi sur mon fauteuil. Je hochai la tête avec un sourire tandis qu’il proposait d’abaisser le siège à nouveau.

- Plus en douceur que tout à l’heure, commentai-je avec un petit rire.

Il était vrai que j’y avais été sans mesurer quoi que ce soit et que nous aurions pu nous entrechoquer les têtes. J’avais chaud rien qu’en le regardant, et mon coeur recommençait à s’emballer. C’était donc ça, aimer à la folie ? Avoir son coeur qui bat pour l’autre. Ce n’était pas une métaphore en fait et j’en prenais la pleine mesure.

- Je suis tellement bien avec toi, dis-je avec un sourire avant d’apposer mes lèvres sur les siennes avant de l’embrasser langoureusement.

J’étais aussi impatiente que ce que j’appréhendais la suite, mais j’avais confiance en lui.


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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   Jeu 13 Mai - 0:31
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Jamais, au grand jamais, je n’aurai crû un jour ressentir aussi intensément les choses et force est de constater que depuis que Sally était entrée dans ma vie, je m’éveillais à de nouvelles sensations. Elle, que je n’aurais jadis pas regardée, ni même remarqué si j’étais resté planqué dans cette vie de privilèges octroyait par une popularité après laquelle j’avais pourtant couru. Mais au fond, je le savais, tout ça n’était que superfétatoire, de la poudre aux yeux pour celles et ceux qui se complaisent là-dedans. Et j’y avais goûté, après tout, comment résister à cette lumière éclatante, lorsque nous, petite chenille sortîmes de sa chrysalide, nous nous muons en papillon. Les papillons ont toujours été attirés par la lumière. Une attirance en partie responsable de leur perte. J’avais été un papillon, qui gravitait encore autour de la lumière, prêt à faire le grand saut avant d’enfin rencontrer le grand amour. Je sais, je suis jeune et il est facile à cet âge de se laisser emporter par la fougue. Mais allez savoir pourquoi, je savais que c’était bien plus profond qu’un simple béguin et plus intense qu’une amourette.

Sally voyait en moi le meilleur, bien au-delà des performances sportives, de la popularité et de toutes ces choses qui attirent tout un écosystème autour de vous. Elle faisait vibrer en moi cette corde artistique longtemps mise en sourdine, mais qui m’empêchait d’être moi-même et donc épanoui. La musique avait une place importante et je l’avais trop longtemps négligé. Je me savais être un bon footballeur, mais j’étais certainement un meilleur musicien et s’il me fallait décrocher une bourse pour l’université, nul doute à présent que c’est vers la musique que je me tournerai. Une ambition que je devais donc à Sally qui n’avait de cesse de m’encourager dans ce sens, chose qu’aucune fille avant elle, n’avait faite pour moi.

Mais bien au-delà de ça, je me laissais charmer par ce petit air mutin qu’elle prenait parfois en ma compagnie. Sa beauté était singulière et l’éloignait des standards de l’époque. D’ailleurs, elle ne cherchait pas à faire comme tout le monde, elle restait fidèle à elle-même. Mais elle non plus, n’était pas encore au fait de toutes ses capacités. J’étais même prêt à faire un pari sur l’avenir tant je voyais son potentiel. Si aujourd’hui elle était belle, demain elle serait sublime et après-demain divine. Quand je voyais Sally Stanford, je voyais une star en devenir, mais plus encore la femme de ma vie. Et je n’avais pas honte de me dire que j’étais épris de cette fille, tellement que je n’avais plus peur de me dire amoureux.

Nous voilà donc loin du tumulte de la fête, dans l’intimité d’un véhicule, face à la mer. La plage me semblait être l’un des endroits les plus romantiques qu’il soit et en de telles circonstances, et il était impératif que le lieu choisi le soit. « - Je serais doux… » commençais-je en abaissant progressivement le siège. Une façon pour moi de lui faire comprendre que quoiqu’il arrive, je ferais attention. « - Ça va ? » Je sentais son cœur battre à mille à l’heure. « - Et je suis tout aussi bien avec toi. » Ce sont sur ces mots que nos lèvres se retrouvèrent et que progressivement, j’achevais de la dévêtir. Cette nuit serait à nous, rien qu’à nous, j’en avais l’intime conviction.



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Sujet: Re: FB/ Lycée de New York, de la rentrée 1999 à la remise de diplômes   
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