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Londres ► Frank Turner

Sujet: Londres ► Frank Turner   Sam 22 Juin - 19:25
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
Ϟ Frank Turner

Petite citation

Ϟ Nom & prénom : Frank Turner
Ϟ Age et lieu de naissance : 42 ans, né le 18 avril 1981
Ϟ Nationalité & origines(s) : Américano-britannique. Originaire de San Francisco
Ϟ Orientation et statut : Hétéro, marié à son travail
Ϟ Profession : Flic, à la tête de l'unité spéciale des mineurs, une unité spécifique de la police londonienne.
Ϟ Pays : Angleterre
Ϟ Lieu de résidence : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier.
Ϟ Feat. de l'avatar : Sean Maguire
Ϟ Groupe : European


Qui es-tu ?
Ϟ Ton petit caractère Ϟ
I ) Je fume comme un pompier bien que je sois flic ! Oui, je suis adepte des jeux de mots pourris aussi. Donc revenons à nos moutons ! Je fume trop, on me l'a d'ailleurs souvent reproché. Mais que voulez-vous, chacun ses méthodes pour se calmer. Moi, c'est la clope et le café. Je pensais le mettre en petit deux d'ailleurs, mais bon ne gaspillons pas de l'encre pour rien. On va dire qu'ici, on parle « petites » addictions. Donc la clope, le café… Vous vous attendiez à l'alcool hein ? Bah non ça c'est le vice du paternel ! Bien que je ne sois pas contre un bon scotch, une petite bière ou un double whisky avec les collègues quand il y a quelque chose à fêter.

II ) Quand j'étais ado, voir même avant (ça remonte à Mathusalem) je lisais beaucoup à la grande joie de mon précepteur. Dois-je préciser, que je n'allais pas à l'école ? Oui voyez-vous lorsque votre père est un enfoiré de carriériste qui ne pense qu'à sa pomme, vous ne pouvez vous payer le luxe d' être scolarisé comme les autres enfants. Une perte de temps ! Donc on m'a offert un, non plusieurs, précepteurs pour que je ne finisse pas teubet. Par chance, je me suis découvert quelques facilités pour la littérature et l'histoire. La dernière année, avant d'ENFIN entré au lycée, je me suis enfermé dans cette littérature que je chérissais tant. En fait, c'était un peu ma seule compagne d'infortune. Le théâtre et la poésie sont venus par la suite, compléter la palette du pseudo-intello. Je me souviens qu'à cette époque, j'écrivais beaucoup tellement qu'il me semble avoir rempli deux journaux intimes. On s'occupe comme on peut. Mais ça c'était avant les Bahamas et avant cette rencontre qui de vous à moi, changera ma vie… Mais je préfère ne pas m'étaler ça n'en vaut pas la peine.

III ) Flic n'était pas ma première vocation. Non, je me rêvais plutôt écrivain, voir même comédien, ou musicien. Les musiciens ont un sex-appeal de dingue ! Oui, mais eux pouvaient prétendre, savoir, gratter une guitare, moi, je peinais déjà à souffler dans une flûte. Sportif peut-être ? Non, les QI de bulots ce n'était pas mon délire. Et puis à l'époque, j'étais plus taillé comme une asperge que comme un malabar. Heureusement que ça a changé. Enfin toujours est-il que je voulais devenir un artiste pour être en adéquation avec l'ado coincé que j'étais à l'époque. Et comble de la « loose attitude » j'écrivais des poèmes dans un petit carnet que ces enfoirés de sportifs se plaisaient à me voler. Ah oui, j'ai oublié de préciser que j'étais « le souffre-douleur » par excellence.

IV ) hormis mon boulot et contrairement à ce que les autres (mon ex femme entre autres) peuvent croire, j'ai des passe-temps comme tout à chacun. Ma première passion se nomme Harley-Davidson Panhead de 1964. C'est un cadeau de mon oncle après l'obtention de mes diplômes. Je crois que c'était sa façon à lui de me montrer à quel point il tenait à moi. Il faut dire que cette magnifique bécane était son petit joujou et qu'il en a passé des heures dessus pour la rendre présentable. Je me suis vite prêté au jeu et puis c'est toujours plus viril que d'écrire des poèmes hein ?! Ensuite, parce que « oui » j'ai d'autre passion. J'ai un EOS 5D Mark IV. Pour les non-initiés, c'est un appareil photo. Et oui, j'aime faire des photos, en noir et blanc de préférence. Je trouve ça libérateur de braquer son objectif sur un paysage et de l'immortaliser à tout jamais dans la pellicule. C'est émouvant, nostalgique. Peut-être que dans une autre vie, j'étais photographe. Qui sait ?

V) Je ne me rase pas souvent. J'adore avoir l'air négligé et entretiens donc avec passion cette barbe de trois jours que je porte depuis… Depuis longtemps. Je crois que passé le lycée, j'en avais marre d'avoir l'air si gentil, si juvénile. Et puis voilà quoi ! C'était peut-être ma façon à moi de jouer les gros durs où d'en avoir l'air ! Qu'on se rassure, je ne contente pas juste de bannir le rasoir pour être un bad guy. Les gérants de la salle de boxe pas loin de chez-moi, peuvent en attester. Quand j'ai le temps et pour évacuer, il m'arrive de temps à autre d'aller cogner le punching-ball avec les collègues qui arrivent encore à me supporter. Ils sont de plus en plus rares je précise. Oui, je suis du genre pas sociable, le genre méchant flic comme dans les films et séries !

VI ) Je suis un fan absolu de feu David Bowie. Ce mec m'a accompagné musicalement durant mon année de lycée, j'ai presque envie de dire qu'il m'a aidé à survivre quand ça allait mal. Ironiquement, j'ai dit un jour, à celle que je considérais encore comme ma meilleure amie (oui, j'évite de prononcer son nom tellement la déception est grande à son égard) …Donc je lui ai dit un jour, que si j'avais un fils, je l'appellerais Bowie. Et aussi dingue que cela puisse être, j'ai tenu parole. J'ai un fils qui s'appelle Bowie. Bon de vous à moi, ce n'est pas son premier prénom. Mon ex n'était pas chaude pour l'excentricité, nous avons donc opté pour Samuel, mais j'ai eu gain de cause pour le second prénom et moi, je l'appelle Bowie et j'emmerdent ceux et celles qui s'en offusquent.

VII ) J'adore m'asseoir dans mon canapé, regarder la pluie tomber avec en fond sonore une bonne musique. Du Bowie évidemment et sur un tourne-disque.

VIII ) Je collectionne les blâmes, je crois que je suis entré dans le livre des records de mon unité, que j'ai dirigé quelques années avant de me faire piquer mon siège. Je crois que cela vient du fait, que je déteste l'autorité, je l'exècre même. Ça peut se comprendre quand on a eu un père qui abusait de la ceinture plus que de la discussion. Je ne vais pas m'étaler sur le sujet. Je n'en ai pas envie et ça ne vous regarde pas. Je vais juste préciser qu'à cause de cet enfoiré que j'idéalisais tant, j'ai maintenant un gros, voir un très gros problème avec les pères violents qui cognent leurs gamins. Le genre de problème qui a failli me faire perdre mon boulot à de nombreuses reprises. Mais personne ne sait alors personne ne peut comprendre…

IX ) Enfin le dernier point ! Qu'est-ce que je pourrais vous dire ? AH oui, je n'ai pas vraiment de style. D'ailleurs, mon ex femme me le reprochait souvent. Oui bon en même temps, elle est avocate. Eux sont plus dans l'apparence au vu de leur fonction. En conséquence, ils se doivent d'être irréprochables vestimentaire-ment parlant. Moi, je m'en balance franchement. En fait, si vous apprenez à me connaître, vous verrez que je m'en balance assez souvent. L'être humain m'a assez souvent déçu depuis le lycée à tel point que je me fiche de tout, même du regard des autres à présent. Il est loin le petit intello coincé fan de poésie et littérature, qui a vu sa meilleure amie devenir « The pompom girl » populaire alors que lui prenait des coups…. Merde, on tombe dans la psychanalyse à deux balles là ! Je me contenterai donc de vous dire que je suis un « j'en foutisme » par excellence et le genre de gars qui cultive la rancune et qui a de ce fait un peu de mal avec le pardon… À bon entendeur. Je me tire maintenant, je vous ai dit tout ce que j'avais à dire



Ϟ Ton curriculum vitae Ϟ
Avec le temps, j'ai appris que la douleur prenait différentes formes. Ça commence par ce petit pincement qui vous ébranle à peine, cette légère irritation, une douleur lancinante qu'on arrive plus ou moins à supporter et qui fait partie intégrante de notre quotidienneté. Puis vous avez la douleur que vous ne parvenez à ignorer. Elle est si grande, si intense qu'elle bloque tout et rend le reste du monde invisible à vos yeux. Alors vous ne pensez qu'à une chose, la souffrance et c'est bien la seule chose qui perdure dans votre existence. Les psys disent que « la façon dont on gère notre douleur, dépend de nous. » La douleur, on l'anesthésie, on la surmonte, on l'étreint, on l'ignore, on vit avec. Chacun gère comme il peut, moi, j'ai choisi de foncer tête baissée sans me poser de questions. Jamais je ne la surmonterais, jamais elle ne disparaîtra, jamais la blessure ne se refermera, jamais...[/i]


« - C'est quoi ton histoire ?! » lança timidement le petit garçon qui faisait face à l'inspecteur. Attentionné comme il l'était avec de si jeunes victimes, Frank s'approcha du petit et s'assit à ses côtés tandis que ses collègues fouillaient la maison et que les ambulanciers s'occupaient de la mère, en pleurs et couverte de bleus. Le petit, larmes aux yeux, serrait déjà la mâchoire, il avait échappé au pire. Frank, qui ne connaissait que trop bien ce genre de situations, posa une main bienveillante sur l'épaule du garçonnet. « -Tu n'as pas à t'en vouloir de nous avoir appelé tu sais ? »

« Mais mon papa il va aller en prison ! »

« -Ton papa va être soigné, parce qu'il est malade tu comprends ?! » Le petit regarda l'inspecteur et fit non de la tête. Frank regarda ses collègues au loin, puis il prit une grande inspiration et posa son regard sur le petit garçon assis à ses côtés. « - Mon histoire ressemble à la tienne tu sais !... »

Il n'avait pas la mémoire des dates, du moins pas de celles qui précédaient sa naissance. Et puis Jude, sa mère parlait peu, malgré les premières décennies de bonheur. Victor Turner dit le « bulldozer » était à l'époque un jeune entrepreneur plein d'avenir qui s'était entiché, comme il l'aimait à le penser, d'une belle Britannique à Seattle un jour de pluie. Les deux jeunes gens se marient très vite, peut-être trop au goût de leur entourage, mais qu'à cela ne tienne, ils s'aimaient. De cet amour, naquit un petit garçon qu'ils appelleront Francis en l'honneur du père de Victor. Un Francis qui deviendra par la force des choses Frank. Une préférence incitée par Jude et plus ou moins toléré par Victor.

Je suis né un 18 avril 1981, dans un petit hôpital à une vingtaine de kilomètres de Seattle. Je ne me souviens de rien, mais ma mère me racontait souvent que le jour de ma naissance, les éléments étaient contre nous. La mer était déchaînée, le vent soufflait, les gouttes de pluie venaient s'écraser avec violence contre les vitres. J'imagine sans mal la scène, chaotique à souhait.L'hôpital subissait la tempête, les générateurs de secours étaient prêts à prendre la relève, si une coupure venait à se présenter. Ma mère ne s'est jamais attardée plus que ça sur ma venue au monde, sûrement parce qu'elle était déçue de ne pas avoir partagé ce moment avec mon père qui « travaillait » Il travaillait beaucoup

Victor Turner était un audacieux, un de ceux prêts à mettre leur famille au second plan au profit de leur réussite. Et il faut dire que l'époque était un terreau fertile pour la réussite, la chance souriait alors aux créatifs et audacieux. Le bulldozer comme il se faisait appeler, ne s'embarrassait pas de conventions et foncer dans les murs tête baissée. C'est d'ailleurs cette audace et son intelligence, car oui, intelligent, il l'était, qui lui permirent très rapidement de gravir les marches du succès. Mais à quel prix ?

« Jude, tu ne peux pas comprendre. D'ailleurs, tu n'essaies même pas ! »

« Pardon ? Je te signale que je m'occupe de Frank. Que je l'élève, que je le borde tous les soirs, que le soigne quand il est malade, que je le console quand il pleure. Et tu oses me dire que je ne comprends pas le sens du mot « engagement » Cette dispute fut la première d'une longue série, mais par amour pour Victor, Jude accepta de le suivre. Elle renonça à la stabilité, à l'espoir de se poser un jour quelque part pour y couler des jours heureux. Accro à la réussite, Victor atteint de bougeotte, fit faire le tour du pays à sa femme et leur fils.

« Et vous n'alliez jamais à l'école ?! » demande le petit garçon, de plus en plus curieux. « - Non jamais. Nous voyagions tellement, que je n'avais pas le temps de faire une année entière. Alors mon père m'a trouvé des précepteurs qui m'ont enseigné tout ce que j'avais à savoir pour ne prendre aucun retard. Je suis quand même allé à l'école. C'était au lycée. Oui, je sais, ça fait tard pour commencer n'est-ce pas ? Crois-moi, je me suis donné les moyens pour y arriver, pour que mon père soit fier de moi et me le fasse savoir. J'imagine que je voulais, comme tous les garçons de mon âge, attirer son attention. Mais avant d'entrer au lycée, j'ai passé ce qui me semblait être les plus belles vacances de ma vie.

L'année 1995 sonna comme une consécration pour Mr Turner. Ayant obtenu les faveurs du grand et impétueux Steve Jobs, il entraîna sa femme et Frank alors âgé de 17 ans, à San Francisco. Le commercial prit ainsi ses quartiers dans la Silicone Valley au sein du groupe Apple. Mais si la carrière professionnelle de Victor était à son apogée, sa vie de couple était mise à mal par les nombreuses tensions qui menaçaient son mariage. Jude rêvait de stabilité plus que jamais, Londres semblait lui manquer. Elle voulait partir quelque temps, prendre un peu l'air pour se ressourcer, mais c'était trop tard. Le pervers narcissique qui lui servait de mari avait déjà trop d'influence sur elle, trop pour qu'elle puisse jouir d'une totale liberté. Néanmoins et pour se donner bonne conscience, Victor les amena avec lui aux Bahamas où se tenait un séminaire auquel lui et ses collègues devaient se rendre.

« - C'était magique ! La chaleur, le soleil. Mon père était à son travail et nous nous profitions tranquillement sans aucune contrainte. Je crois d'ailleurs que c'était mes toutes premières vacances. » Le sourire de Frank en disait long sur son état d'esprit suite à la remémoration de ce souvenir qui en entraîna tant d'autres tout aussi agréables. « - Et je l'ai rencontré ! »

« Qui ça ? »

« - Le genre de personne pour laquelle tu es prêt à tout accomplir pour un mot, un sourire. Elle s'appelait Rachel-Mary, moi, je me contentais de l'appeler Rachel. Nous nous sommes rencontrés aux Bahamas. »

« C'était votre amoureuse ? »

L'hésitation de Frank aurait presque pu le trahir, mais non, il se contenta d'un : « -Juste ma meilleure amie, du moins c'est ce que je croyais. » qui en disait long sur son état d'esprit.


Les premières notes de Heroes de David Bowie se firent entendre alors que les deux adolescents, qui ne se quittent plus, pénétraient le lycée pour la toute première fois. Ces deux-là, c'était quelque chose. Si différents et pourtant si complémentaires. En un regard, un sourire, ils parvenaient à se comprendre et communiquaient de la sorte. Rachel, une belle brune aux yeux chocolat, insouciante à souhait, mais tellement libre faisait ainsi partie intégrante de cette nouvelle vie. À la maison, Jude la mère était enceinte depuis leur retour des Bahamas une perspective qui ne l'enchantait pas à l'inverse de Victor qui se félicitait d'avoir un second enfant en préparation. D'ailleurs, il n'avait pas laissé le choix à sa femme. Juridiquement parlant, on parle de « viol » mais dans la tête de Victor, ça diffère. L'anneau à l'annulaire du doigt de Jude semblait être synonyme de consentement qu'importe la situation.

« -Les années lycée sont les meilleures, du moins elles sont censées l'être. Et ce fut le cas pendant les trois premiers mois. Mais tu sais, jamais les bonnes choses ne durent. Mon père qui ne pouvait taper ma mère en raison de sa grossesse, c'est trouvé un nouveau punching-ball. Le premier coup est parti sans prévenir, « une broutille » comme il disait. Puis, le deuxième pour une mauvaise note, le troisième pour une remarque déplacée. À la fin, il ne prenait même plus la peine de trouver d'excuse. J'ai compris alors, qu'avant moi, ma mère subissait cela. En fait, je l'avais compris depuis bien longtemps, mais je ne voulais pas le voir parce que j'aimais mon père, parce que je le respectais et parce que je voulais le rendre fier. Comme toi, je suppose ! » Le petit le regarda avec la plus grande des attentions et acquiesça

« -C'est pour ça que tu ne veux pas qu'il lui arrive malheur, parce que tu aimes ton papa n'est-ce pas ? »

« -Oui, mais il n'a pas le droit d'être méchant ! »

« -Oui c'est vrai ! Dis-moi, est-ce qu'il t'a fait du mal ? »

« -Est-ce qu'on peur continuer à parler de vous ? » Frank, qui commençait à avoir de la bouteille, comprit alors qu'il y avait anguille sous roche. Le simple fait de vouloir changer instantanément de sujet, lui laisser entrevoir un possible traumatisme bien plus grand qu'il ne l'aurait imaginé. Mâchoire serrée, puisqu'il commençait à entrevoir de quoi il était question, le flic sourit tendrement au petit garçon et reprit son récit tendant lui-même d'éluder quelques sujets donc il préférait taire l'existence.

Pour certains, les années lycée sont les plus belles, mais pour d'autres, c'est un enfer perpétuel. Malheureusement pour Frank la seconde proposition illustrait à merveille son vécu. Si la première année était-ce que l'on pouvait qualifier de « passable » les deux autres furent un cauchemar au cour duquel, jamais il ne se réveillera. Les coups continuaient de pleuvoir sur le jeune adolescent, une accalmie le délivra toutefois de son bourreau. En effet en mars 1997, le 26 plus précisément, ce fut au tour de Dylan de voir le jour. Vecteur de joie, il apaisa les tensions à la maison. Mais au lycée, tout demeurait inchangé au grand dam de Frank.

« -On croit que tout est éternel, on se trompe. C'est pareil avec l'amitié. Elle, elle est devenue la reine du lycée, la fille populaire et moi, je n'étais plus personne »

Le père au creux de la vague dans son entreprise de succès, fit à nouveau parler ses poings sur son épouse tandis que pour Frank le lycée demeurait une épreuve. Rachel, "son amie" n'avait de cesse d'accroître sa popularité le délaissant au profit de sa nouvelle cours.

« -Je l'a regardé de loin, un peu comme le spectateur d'une pièce de théâtre. Bien sûr, nous nous croisions de temps à temps près des casiers, mais elle était déjà à mille lieux de moi. Pour elle, j'étais un chapitre achevé depuis bien longtemps. Je me souviens des longues manches que je portais pour cacher les bleus. J'étais de ce fait la cible des moqueries. Personne ne comprenait, en fait personne ne voulait comprendre. Je n'étais qu'un marginal de plus même pour elle. »

« Et ça fait longtemps que vous vivez ici, à Londres ? »

« - Nous sommes arrivés en mai 1997 »

« Pourquoi ? »

« -Mon père est allé trop loin et à fait beaucoup de mal à ma mère. Nous avons donc décidé, pour nous protéger de partir et de venir ici. »

« C'est ce que ma maman voulait faire. »

« -Et ton papa, il le savait ? »

« Oui, c'est pour ça qu'il était très en colère. Et après qu'est-ce qui vous ai arrivé ? »

La petite famille quitta San Francisco en catastrophe. Frank prit sur lui pour protéger sa mère et se pourvu du rôle fort qui ne lui était pas destiné. Avait-il le choix ? Non, mais il le fallait. Ils devaient tous se reconstruire à présent, aller de l'avant et laisser cette vie derrière eux. Le traumatisme était réel pour le jeune Frank déraciné de part en part et plus seul que jamais. Il souffrait en silence de peur de blesser davantage sa mère. Les premières années à Londres furent rudes. À la dérive, Frank avait souscrit au mode « délinquance » et la maison de correction devenue son second refuge, l'endurcit un peu plus qu'elle ne l'aurait du.

« - C'est mon oncle, policier, qui m'a sauvé et m'a permis de retrouver la bonne route. C'est d'ailleurs grâce à lui que je suis devenu policier. Il était ma plus belle source  d'inspiration. Il nous a tous sauvés, je lui devais donc la réussite et puisque j'aspirais à le voir fier, je me suis dit qu'embrasser la même carrière était la meilleure des alternatives. J'ai donc fait l'armée pendant un an, j'ai passé tous les examens et décroché les diplômes pour devenir policier près de Scotland Yard »

« Comme les agents secrets ? »

« -Ouais c'est ça, comme les agents secrets » répondit Frank tout sourire. Le gamin ne semblait plus aussi craintif. Une petite victoire pour le flic qui entreprit d'achever son récit. « -Puis j'ai continué à monter les échelons. Me voilà aujourd'hui inspecteur et je m'occupe des petits gars comme toi ! »

« Comme moi ? »

« -Oui ! Quand les enfants ont des soucis avec leurs parents ou avec d'autres adultes, c'est moi et mes collègues que l'on appelle pour régler les problèmes. C'est pour ça que je suis là bonhomme. » Et alors qu'il était en pleine tirade son portable vibra, il s'excusa auprès de la jeune victime et sortit son mobile de la poche de son jean pour s'enquérir de l'identité de la personne qui venait de lui envoyer un sms. Une fois n'est pas coutume, son ex-femme, lui faisait penser qu'il devait passer prendre le petit comme tous les vendredis.

« -Excuse-moi mon grand ! » dit-il en rangeant aussitôt son téléphone tandis que deux autres policiers s'approchaient.

« On ne l'a pas trouvé inspecteur Turner ! On fait quoi maintenant ! »

« -Vous voyez bien que je discute avec le petit ! Si vous voulez vous rendre utile, aller, prendre la déposition des voisins, ils ont surement entendu quelque chose. »

« Mais après ?! »

« - Je ne vais pas vous tenir la main à chaque fois ! » Désagréable comme d'habitude, il arbora un autre visage lorsqu'il s'adressa à nouveau à son petit compagnon. « - Et maintenant je suis le « presque » chef de la brigade et il faut bien m'obéir tu as vu ? »

« Vous allez me gronder aussi ? »

« -Non bonhomme, je ne vais pas te gronder. Je vais te donner ça » Il sortit, de la poche de sa veste, sa carte qu'il tendit au petit garçon qui s'en saisit aussitôt. « -Il y a mon numéro dessus. Au moindre problème, je veux que tu m'appelles ok ? Il ne faut pas que tu hésites, si jamais tu veux me dire quelque chose ! Ça marche ? »

« Je vais aller où maintenant ? »

« -Mes collègues vont t'amener à l'hôpital avec ta maman. Ensuite, tu iras chez tes grands-parents. Pendant ce temps, moi, je vais essayer de trouver ton papa pour discuter avec lui. Aller ne t'en fais pas ça va bien se passer, je te le promets » Deux collègues de Frank firent alors leur apparition, il leur fit signe de s'approcher puis après avoir rassuré le petit une dernière fois, il rejoignit l'extérieur. Une nouvelle enquête commençait et nul doute que le père de ce petit bout de chou, passera surement un sale quart d'heure lorsqu'il sera confronté à l'inspecteur Frank Turner.



Toi derrière l'écran.

Ϟ Pseudo : SL27
Ϟ A quelle fréquence penses-tu te connecter  ? Autant que possible
Ϟ Comment as-tu connu le forum ? Qu'en penses-tu ? Une idée pour l'améliorer ? Je crois que c'est par la force du saint esprit que je suis tombé sur ce forum.
Sujet: Re: Londres ► Frank Turner   Sam 22 Juin - 20:08
The Traveller
Fondateur
The Traveller
Messages : 198
Vous m'épuisez avec votre stock de personnage lol
Sinon, tu t'es un peu mélangé les crayons dans la partie "identité" de la fiche, mais c'est pas grave, je te NEM quand même ^^
Amuse toi bien avec ce flic londonien qui m'a l'air bien sympathique ^^
Sujet: Re: Londres ► Frank Turner   Sam 22 Juin - 21:16
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
Promis c'était théoriquement le dernier
Et ouais l'Inspecteur Turner il dépote
Sujet: Re: Londres ► Frank Turner   Sam 22 Juin - 21:21
Invité
Invité
Anonymous
J'aime le théoriquement Laughing
Sujet: Re: Londres ► Frank Turner   Sam 22 Juin - 22:46
Frank Turner
Londres
Frank Turner
Messages : 129 Localisation : Hammersmith, une ancienne caserne de pompier Statut : Père d'un petit garçon de 9 ans. En couple avec Rachel Parker
Métier : Flic, à la tête de l'USM (Unité Spéciale des Mineurs)une unité de la police œuvrant pour la protection des mineurs
Flic journaliste. Ca mériterait peut-être un lien
Sujet: Re: Londres ► Frank Turner   Dim 23 Juin - 4:28
Rachel Parker
Londres
Rachel Parker
Messages : 133 Localisation : Londres Statut : enfin divorcée, et enfin officiellement en couple avec l'amour de ma vie
Date de naissance : 05/10/1982 Métier : chirurgien pédiatrique et chef de service
Age : 41
Ohhhh mon sauveur, mon amour ♥ enfin te voilà I love you Bienvenue chez toi.

Promis Brooky, ce sont les derniers Laughing
Sujet: Re: Londres ► Frank Turner   
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