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The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]

Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Lun 17 Juil - 20:36
Alejandro Wilson
Madrid
Alejandro Wilson
Messages : 175 Localisation : Madrid Statut : Kellyophile. Est donc en couple depuis peu, avec une célèbre actrice américaine.
Métier : Professeur de dramaturgie / théâtre

The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


«— Moi, je me ramène, c'est déjà pas mal !» tentais-je avec humour, alors qu'elle se demandait, à coup sûr, ce qu'elle devait apporter. «— Je ne veux pas que tu te prennes la tête. Et personnellement, j'avais bien l'intention de sortir mon plus beau jean pour l'occasion.» Ensuite, ma complice fut surprise d'apprendre que la tradition des pulls moches s'était exportée jusqu'ici. «— Le mauvais goût s'exporte, c'est bien connu. Et puis, ça crée une ambiance festive et conviviale. Cependant, je te rassure, je n'avais pas l'intention de t'inciter à en porter un.» À moins que tu ne le souhaites, bien sûr. Ses mains glissèrent alors sur mon torse et elle me complimenta, ce qui me fit doucement sourire. «— Pourtant, je me souviens qu'au début, tu n'étais pas franchement fan de mon style vestimentaire.»

Avec elle, j'avais l'impression constante d'être sur des montagnes russes émotionnelles. Un coup, elle souriait et riait même en faisant preuve d'humour tout en me taquinant avec gentillesse. Puis la seconde suivante, une seule réplique faisait surgir ses inquiétudes et son manque de confiance. Cela commençait à m'agacer, mais je gardais mes émotions pour moi, afin de ne rien laisser paraître. Après tout, elle n'avait certainement pas besoin d'être rabaissée de quelque manière que ce soit. J'espérais juste qu'elle reprenne un peu d'assurance et cesse de se dévaloriser constamment.

Enveloppés dans nos confortables peignoirs aux armoiries de l'hôtel, nous pouvions maintenant nous préparer à dévorer un copieux petit-déjeuner. Le timing était parfait, il ne me restait plus qu'à me diriger vers la porte pour ouvrir et récupérer ma précédente commande sur le chariot.

«— Voilà pour vous !» lançais-je avec entrain avant de pousser le chariot jusqu'à la table. «— J'ai spécifiquement demandé un café corsé.» Je vis ses mains trembler en saisissant la tasse. Elle prétendait être en hypoglycémie, ce que je doutais. Mais pour cette fois, je préférais faire preuve de compréhension.

« — J’ai demandé la totale comme tu disais crever la dalle. Wow, je viens de faire une rime. Si ça, ce n’est pas du talent, on se demande ce que c’est. » Il est vrai que le chariot débordait de tentations qui feraient saliver n'importe qui. Et puisque j'étais moi aussi affamé, je ne pus résister à l'envie de déguster le premier croissant qui se présentait à moi.

Le déjeuner fut rapidement terminé et après avoir revêtu des vêtements plus appropriés que les peignoirs, nous nous dirigeâmes vers ma voiture, qui nous emmena au centre commercial le plus proche.

«— Pour ma mère, ça ne va pas être compliqué. Elle adore les bougies parfumées. Elle en met partout, tu verras. Attends, j'ai une idée ! On pourrait lui prendre un diffuseur d'odeur. Tu sais, ces trucs zen avec des huiles essentielles. C'est totalement son genre. Le seul souci, c'est qu'elle risque de deviner que je t'ai aidé si tu lui prends ça. Elle collectionne aussi les étoffes. Qu'est-ce que tu en penses ? Et pour le reste, tu n'as qu'à prendre des chocolats. C'est toujours une valeur sûre, du moins je crois. Et vous, aux États-Unis, vous vous offrez quoi ? Avez-vous des traditions ? Fais-moi rêver !»



Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Mer 26 Juil - 19:07
Kelly Martinez
Madrid
Kelly Martinez
Messages : 191 Localisation : Madrid Statut : Alejophile
Métier : Actrice, chanteuse et prof de cinéma



The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.

Alejandro, tout un numéro. Se ramener juste lui à un réveillon de Noël ? Je sentais que nous n'avions pas la même notion de Noël.

- Tu ne fais jamais de cadeau à ta mère à Noël ?

L'imaginer dans un pull moche de Noël était cependant une perspective qui m'amusait et j'étais curieuse de voir ça.

- Bien, si j'ai le droit de ne pas en mettre. Quant à ton style j'en suis pas plus fan maintenant, mais disons que que tu es suffisamment beau gosse pour éclipser une faute de goût, quelle qu'elle soit.

Le petit déjeuner fut enfin après que nous soyons sortis de la douche. J'avais une envie monstrueuse de boire du café. Je me saisis de la tasse que me tendait gentiment Alej, mes mains tremblaient. J'étais persuadée que je faisais de l'hypoglycémie, il le semblait que la dernière fois que j'avais mangé remontait à loin. J'en bus une bonne gorgée avant de grignoter quelques fruits. Puis, ayant convenu de faire un peu de shopping, nous voilà fin prêts dans la voiture de mon bel esog, en direction du centre commercial. Je n'y avais jamais mis les pieds depuis trois mois que j'étais ici.
Puis, Alejandro me par lande ce qui plaisait à sa mère. Les idées étaient bonnes. J'enregistrais ça dans un coin de ma tête.

- Tu as de bonnes idées. C'est chouette. Et des chocolats, pour tout le monde, parfait. Mais j'aurais besoin de savoir combien de personnes seront là. Je ne voudrais pas commettre d'impair si on oubliait quelqu'un.

Sa question suivante me laissa perplexe quelques secondes.

- Ce qu'on s'offre en Amérique ? Ben... À vela dire wil n'y a las de tradition, on offre quelque chose qu'on espère qui fera plaisir à la personne. D'ailleurs toi, tu aimerais quoi ?

Nous voilà garés dans le parking du centre commercial. Rapidement nous entrâmes. Il semblait que cela ressemblait assez à ceux que nous avions aux États Unis.

- Alors, on commence par quoi ? Les chocolats ? C'est quoi les bonnes enseignes que vosu avez ?

Alors que nous avancions, accompagnés par les musique de Noël qui innondaient les hauts-parleurs, j'observais les enseignes et les décorations. Certains marques étaient internationales, mais d'autres plus locales. Soudain, mon regard vu attiré par quelque chose. Une adolescente me dévisageait à l'entrée d'un magasin. Je lui répondis par un sourire avant de reporter mon attention sur Alejandro.

- Je crois que j'ai une idée pour toi...

Mais sans que je ne puisse rien ajouter, la petite demoiselle s'était postée devant nous, nous obligeant à nous arrêter..

"Vous êtes Kelly Martínez?" me demanda-t-elle dans un anglais que je sentais mal maîtrisé.

- Oui, lui répondis-je avec un sourire.

"Dites, je pourrais avoir un autographe s'il vous plaît ?"

- Oui, bien sûr, répondis-je en espagnol. Tu as un stylo ?

Je la vis sautiller sur place et sortir de son sac à dos un agenda et un stylo surmonté une petite licorne.

- Waow il est super cool. Comment tu t'appelles ?

Elle me donna son prénom et me tendit son agenda et son stylo. Je lui écrivis donc une petite dédicace avant de lui rendre ses affaires. Bon, entre elle et nos élèves de l'école, il était clair que la nouvelle de ma présence à Madrid allait très vite traverser l'Atlantique.

- Désolée, marmonnai-je en direction d'Alej.

Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Jeu 27 Juil - 12:42
Alejandro Wilson
Madrid
Alejandro Wilson
Messages : 175 Localisation : Madrid Statut : Kellyophile. Est donc en couple depuis peu, avec une célèbre actrice américaine.
Métier : Professeur de dramaturgie / théâtre

The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Le déjeuner vite expédié et notre faim comblée, nous avions donc prévu de rejoindre le centre commercial le plus proche pour nous livrer à une séance de shopping. Je n’étais pas féru de ce genre d’activité, mais pour Kelly, j’étais prêt à faire quelques efforts. J’achevais de boucler ma ceinture, veillant au passage à ce que le son de la radio ne soit pas trop puissant, car cela n’était guère pratique pour échanger. D’ailleurs, notre nouveau sujet de conversation fut tout trouvé : les cadeaux de Noël. La belle brune à mes côtés cherchait donc à s’enquérir des goûts de ma mère et de ce qui pourrait éventuellement lui faire plaisir.

« — Comme quoi cela m’arrive d’avoir de bonnes idées. » Cependant, le fait de ne pas avoir le nombre exact de convives semblait la préoccuper ; elle voulait faire plaisir à tout le monde sans commettre d’impair. « — Voilà ce qu’on va faire. On va prendre une vingtaine de boîtes de chocolats. Mais si ça peut te rassurer, je te fais le décompte. Donc, j’ai deux tantes, Monica et Lucia. Monica est mariée avec Stefano. Ils ont eu deux filles, Claudia et Inès. Claudia est mariée avec Cristobal et ils ont trois filles : Sara, Martha et Luna. Ce sont des adolescentes. La sœur de Claudia, Inès, s’est mariée avec Hernan. Ils ont deux adolescents, Pedro et Beatriz. Mon autre tante, Lucia, était mariée avec Alvaro, mais ils ont divorcé. Cependant, ils ont eu un fils, Juan, qui a épousé Rosa et qui lui a donné trois enfants. Rose, une charmante adolescente, Iris, qui a fêté ses 10 ans, et Felipe, un petit trésor de dix-huit mois. Donc, si je ne dis pas de bêtise, nous serons une vingtaine. » J’espérais ne pas l’effrayer avec cette annonce, mais peut-être aurais-je dû jouer cartes sur table et lui annoncer la couleur dès le départ.

« — Ça va ? Tu ne vas pas prendre tes jambes à ton cou ? » Si tel était le cas, je crois que je n’aurais pu me résoudre à lui en tenir rigueur. Il était évident que la période qu’elle vivait n’était pas propice au grand rassemblement familial. Mais force est de constater que je ne pouvais me résoudre à la laisser seule et encore moins me passer d’elle en cette période festive.

La voiture garée, nous pûmes dès lors nous extraire afin de regagner l’imposant centre commercial. Pour une raison étrange, je ne savais pas comment me comporter avec Kelly. Et si je devais ou non paraître proche d’elle. Ce qui m’amenait à me questionner sur la nature de notre lien. J’optais finalement pour le « ni trop près ni trop loin », tout en observant les lieux, en quête d’inspiration, au rythme de quelques chansons de Noël bien connues.

« — Alors, je crois qu’il y a une boutique de chocolat à l’étage supérieur. Il me semble que c’est la Pastelería Uñó. De toute façon, c’est indiqué. Et au pire, il y a les enseignes traditionnelles que tu dois connaître, je pense. Il y a une boutique Monbana, il me semble. Si tel est le cas, ils font du chocolat en poudre spécial Noël au pain d’épices. C’est une tuerie internationale. Tu peux me croire. »

Ainsi, nous avancions tranquillement pour que rien ne nous échappe, et alors que j’observais le menu du Starbucks, ma belle Américaine semblait frappée par l’inspiration. « — Une idée pour moi ? Non, tu n’es pas obligé… » commençais-je alors qu’une jeune demoiselle venait de s’approcher, nous incitant presque aussitôt à nous arrêter. Elle s’exprimait dans un anglais sommaire et avec timidité. Je trouvais ça tellement mignon, plus encore lorsque Kelly lui répondit en espagnol. Je préférais me mettre à l’écart pour que la jeune femme puisse mieux profiter de son idole.

Elle était si prévenante, souriante et d’une gentillesse sans égards avec cette jeune fille qui la regardait avec une si grande admiration que cela en était touchant. L’autographe signé, la fan respectueuse s’éloigna sur son petit nuage alors que Kelly revenait vers moi en s’excusant.

« — Non, ne le sois pas. C’était trop mignon et elle était très polie en plus. Tu vois, on ne t’oublie pas. D’ailleurs, qui le pourrait à part de gros imbéciles. » Je lui fis mon plus beau sourire avant de reprendre la conversation là où nous l’avions arrêtée. « — Donc tu avais une idée pour moi, c’est ça ? »


Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Ven 28 Juil - 14:27
Kelly Martinez
Madrid
Kelly Martinez
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The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.

Le trajet fut donc ponctué, jusqu'à notre arrivé au centre commercial, par cette discussion à propos du repas de famille d'Alejandro pour le réveillon de Noël. J'étais soufflée.

- Waow.. Une vingtaine ! Je crois que eu n'ai jamais assisté à un repas de famille aussi grand. Siaf pour un mariage peut-être.

J'écoutais donc ce fameux décompte. Deux tantes, des cousins et des petits cousins.

- Ok donc des adultes de tous âges, des ado et des enfants.

Je me demandais si des chocolats conviendraient pour ces derniers, alors qu'Alejandro vantait les mérites d'un chocolat chaud aromatisé pour Noël. Je réalisais alors qu'il était extrêmement différent de la première image que je m'étais faite de lui. Si gentil, si amusant et prévenant. Comment avais-je pu le prendre pour un goujat ? Cette époque me semblait si loin à présent.

- Non ça va, j'ai pas peur des foules, mais je ça devrait aller. C'est juste que je veux pas que ce soit pénible oiur ta mère de recevoir encore une personne de plus.

En passant devant les vitrines, l'une d'elle m'avait donné une idée pour Alej. Sans en dévoiler le contenu, je ne p'us m'empêcher de lui dire que j'avais peut-être prévu un petit quelque chose. Mais ce fut là que je dus m'arrêter pour répondre à une jeune fille, charmante au demeurant, qui me demandait un autographe. Je fis donc mon travail, lui parlant dans sa langue puisque j'en étais capable pour faciliter l'échange. Elle sembla ravie et me remercia plusieurs fois avant de partir. Je m'étais excusée auprès d'Alej car ceci avait interrompu notre conversation. Comme toujours, il fit preuve de compréhension. Un sourire se dessina sur mes lèvres.

- Merci. J'oserais presque dire que c'est trop chou. Et oui, je viens d'avoir une idée mais tu n'en sauras rien.

Nous prîmes donc L'escalator pour nous rendre à l'étage en quête de ballotins de chocolat. Un artisan attira mon attention. Les créations étaient belle et raffinées.

- C'est celui-ci dont tu parlais ?

La vitrine regorgeait de préparations diverses et variées pour les fêtes, allant des boîtes de toutes tailles aux petits personnages en chocolat.

- Est-ce que tu connais les goûts des uns et des autres en matière de chocolat ? Et pour les enfants, je prends ça ou autre chose ?

C'était tellement spécial que si je pouvais avoir un petit indice, cela ne serait pas de refus.

- D'ailleurs toi, quel chocolat préfères-tu ?


Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Dim 6 Aoû - 18:59
Alejandro Wilson
Madrid
Alejandro Wilson
Messages : 175 Localisation : Madrid Statut : Kellyophile. Est donc en couple depuis peu, avec une célèbre actrice américaine.
Métier : Professeur de dramaturgie / théâtre

The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.
Parler de ma famille me permettait de réaliser à quel point je ne faisais que très peu d’efforts ces derniers temps. J’en étais presque à mon troisième Noël sans eux. Et si je consentais à donner de mes nouvelles aux tantes, le reste de la famille était plus ou moins tenu dans l’ignorance. D’ailleurs, je n’avais jamais rencontré le dernier petit cousin, je ne m’en sentais que plus con encore. Mais je préférais ne rien laisser paraître pour ne pas mettre ma belle Américaine mal à l’aise.

« — Ah, imagine un peu un mariage ! Tu multiplierais par deux si tu devais ajouter les cousins et cousines éloignés. Mais ça irait, une vingtaine, ça se gérerait, non ? » Une vingtaine que je prenais un malin plaisir à développer, histoire qu’elle ait une vue d’ensemble sur toute la famille et qu’elle sache à quoi s’attendre. « — Des adolescents qui, peut-être, te connaissent. Sait-on jamais ? Là, je marquerais des points », tentais-je avec humour. « — Mais les adolescents restent les plus durs à contenter. Pas sûr qu’une boîte de chocolat suffise. »

Nous nous remettions à flirter légèrement. De toute évidence, Kelly était bien décidée à m’offrir un cadeau et semblait inspirée ; assez pour se targuer d’avoir une idée. Moi, en revanche, je n’avais rien envisagé et je me retrouvais donc à devoir mobiliser mes quelques neurones. Par chance, une jeune femme venait nous interrompre, me laissant quelques secondes de sursis pour réfléchir et trouver l’inspiration. Cependant, je devais bien admettre qu’il était difficile de ne pas quitter ma belle du regard. Elle laissait paraître un tout autre visage avec cette jeune fille. J’en arrivais même à la trouver mignonne ; un mot que d’ordinaire je me refusais à prononcer. Mais là, force était de constater qu’elle était dans son élément et qu’elle aurait aisément pu faire fondre n’importe quelle banquise.

La fan partait, je pouvais redevenir le centre des préoccupations de la comédienne ; à ma grande joie, je le concède. « — Déjà sache que d’habitude, je n’emploie jamais le mot “mignon”, encore moins lorsque je dois le féminiser. Et j’ai comme l’impression que c’était pareil pour toi avec le mot “chou”. Je me trompe ? On va finir comme deux guimauves au coin du feu. Cependant, il me semblait que nous étions, au préalable, en train de parler du fait que tu avais une idée de cadeau pour ma petite personne. Sache pour ma part que je n’ai absolument aucune idée, mais que je vais tout faire pour en avoir une. »

Je continuais à garder une distance convenable jusque dans l’escalator où nous dûmes toutefois nous rapprocher un peu. « — Je peux te prêter mon bras si tu veux. On aura l’air de deux larrons en foire comme ça. » Une expression débile pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté. Bravo Alejandro, la grande classe ! Mais pas le temps de m’apitoyer, car nous arrivions dans l’une des boutiques du fameux artisan chocolatier évoqué précédemment.

« — Effectivement, nous sommes au bon endroit. Regarde les sculptures ! C’est dingue, on dirait de la haute couture. » J’en étais réduit à dégainer mon portable pour prendre quelques clichés tant j’étais impressionné par les créations chocolatées disposées de-ci de-là dans la boutique. Il y avait aussi tout un tas de boîtes de toutes les tailles pour toutes les envies.

« — Alors je ne me trompe pas en affirmant que les tantines adorent tout ce qui est chocolat fourré à l’alcool, le kirch en tête de gondole évidemment. Pour Stefano, le mari de ma tante Monica, on pourrait partir sur un truc basique. Il n’est pas casse-pied et aime tout. Il faudra juste un joli emballage. Après pour mes cousines Claudia et Inès, peut-être qu’il faudrait des trucs un peu plus raffinés, comme des choses exotiques. Tiens, regarde ! » je lui désignais une boîte aux couleurs et aux motifs vifs.

« — De la framboise, de la passion, du caramel au beurre salé, du yuzu. Je ne savais même pas qu’on pouvait mélanger le chocolat avec ce genre de saveurs. Je pense que ça plaira à Inès et Claudia. Pour mon cousin Juan, il nous faut quelque chose de plus viril. On pourrait lui offrir une bonne bouteille. Les tantes, le mari de l’une d’entre elles, les cousins et les cousines, c’était fait ! Il nous restait les gosses. Bon pour le petit Felipe, je pense qu’il n’est pas judicieux d’envisager une boîte de chocolat. Après, il y a sa sœur Iris qui a dix ans. Je crois qu’à cet âge, les kinders sont une valeur sûre. Qu’est-ce que tu en dis ? Enfin, je veux dire, les chocolats au lait pour ne froisser personne. Il nous resterait donc les six adolescents, qui ont l’habitude d’avoir des enveloppes de billets. Mais on peut faire une exception. Cependant, je t’avouerai qu’en matière de chocolat, je suis en panne d’inspiration. Qu’est-ce que ça mange un ado ? Des conneries, non ? Au pire, on a qu’à leur prendre des jeux de société, ça leur permettrait de décoller leur nez des écrans. Qu’est-ce que tu en penses ? Et pour le petit Felipe, on peut opter pour la traditionnelle peluche. Moi, j’aurais kiffé en tout cas et toi ? Tu ne voudrais pas me donner quelques indices ? Si tu veux, je peux affirmer sans me tromper qu’Alejandro adore le chocolat à la menthe. »





Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Sam 23 Sep - 15:06
Kelly Martinez
Madrid
Kelly Martinez
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Métier : Actrice, chanteuse et prof de cinéma

The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.

Jamais je n'aurais cru me retrouver à faire du shopping avec Alejandro dans un centre commercial, en plus bondé de monde à cause des fêtes de fin d'année approchant. Mais il fallait croire que notre relation avait pris un autre tournant sans que je ne m'en rende compte. De collègue détesté, il était devenu un plan cul et rapidement plus que cela. Je lui faisais confiance et n'hésitait pas me confier à lui ce qui était plutôt étonnant venant de moi. Mais j'avais l'impression qu'il avait toujours la solution face à mes situations de détresse. Comment faisait-il ? Sa simple présence m'apaisait.
J'en appris un peu plus sur sa famille. Sa mère qui aurait la gentillesse de nous recevoir ainsi que tout ce petit monde, puis ses tantes et leurs enfants et petits-enfants. Jamais je ne m'étais retrouvée dans une telle réunion de famille. Et je ne voulais pas avoir l'air d'une ingrate. Alej eut la sympathie de me donner les prénoms de tout le monde avec les divers liens. J'allais devoir prendre des notes en rentrant à l'hôtel.

- Et ça va, tout le monde s'entend bien ?

Puis, il y eut cette petite aparté qui me rappela un peu mon quotidien à Los Angeles. Je signai un autographe à cette jeune demoiselle avant que le prof sexy de théâtre et moi ne puissions reprendre notre progression en direction du premier étage pour trouver le fameux chocolatier. La réflexion d'Alej sur l'emploi des mots mignon et chou me fit sourire.

- Tu racontes n'importe quoi. Quant à Noël, je t'interdis de chercher un cadeau pour moi. Tu m'offres déjà une soirée chez ta mère et j'espère bien apprendre quelques pas de flamenco. Te voir avec un pull moche de Noël suffira amplement, ne t'en fais pas.

La vitrine du chocolatier était un ravissement pour les yeux et avait de quoi faire saliver même les plus difficiles en matière de chocolats. Puis alors que nous entrions, il se libra a une description de ce qui plairait à sa famille. J' étais impressionnée par le niveau de détail, il connaissait bien ses proches.

- Parfait, on va faire ça.

Au même moment, un commis approcha. Je lui rendis ses salutations et lui demandai de nous ramener les ballotins en précisant les noms des personnes et suivant les indications d'Alej. Je remarquai aussi une petite boîte plutôt destinée aux enfants.

- Et si je prenais ça pour la petite fille. Iris c'est ça ?

La boîte était vraiment mignonne, avec des décorations de Noël et il y avait même un jouet à l'intérieur. Je fis un signe de tête au commis qui l'ajouta à la pile qui commençait à former une pyramide devant l'une des caisses du magasin.
Mon regard éberlué se tour à vers le beau madrilène.

- Les chocolats à la menthe ? OK... On ajoute une boîte de chocolats à la menthe, vous avez ça, n'est-ce pas ?

Le jeune vendeur hucha la tête et allá m'en rapporter une.

- Je dis pas que cesr bizarre comme goût hein, mais.. Soit. Kelly aime bien les chocolats noirs à la noisette, ou praliné si tu préfères. Mais âtre Rion il ne faut pas qu'il y ait de lait dedans. Voilà tu sais tout.

Mon regard se posa vers la vitrine et je m'apercus qu'à l'extérieur du magasin, un petit attroupement s'était formé. Les gens ne regardaient pas que les chocolats mais plutôt l'intérieur du magasin.

- On devrait peut-être se dépêcher si on veut pouvoir sortir de là avant la nuit.

Je me dirigeai vers la caisse pour aller payer. Je me retrouvai avec deux sacs de l'enseigne du chocolatier, bien garnis. Le commis avait bien noté les prénoms sur chaque boîte et nous avait même donné quelques chocolats à déguster en plus. Je le remerciai chaleureusement avant de me tourner vers Alej.

- On cherche un magasin de jeux pour les ado et la peluche de petit?


Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Dim 24 Sep - 18:25
Alejandro Wilson
Madrid
Alejandro Wilson
Messages : 175 Localisation : Madrid Statut : Kellyophile. Est donc en couple depuis peu, avec une célèbre actrice américaine.
Métier : Professeur de dramaturgie / théâtre

The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Jamais, au grand jamais, je n’aurais pu imaginer arpenter les allées du centre commercial avec une actrice internationalement reconnue. Mais encore plus surprenant, je n’aurais jamais pu imaginer l’évolution de « notre relation » en si peu de mois. Bien sûr, Kelly avait toujours ce petit caractère bien à elle, mais elle semblait plus tolérante à mon égard, assez pour que je commence à me sentir plus qu’un simple plan cul régulier, ce qui ne me déplaisait pas du tout. Ajoutez à cela le fait qu’elle ait finalement accepté de passer Noël en compagnie de ma famille. Elle s’était lancée sans filet dans cette périlleuse mission qu’est la recherche de cadeaux pour chacun d’entre eux. Pour lui faciliter la tâche, j’avais glané quelques informations sur les membres de ma famille ici et là, de sorte que le hasard ne soit pas sa seule option.

« — Si tout le monde s’entend ? Comme dans toutes les familles, il y a des hauts et des bas. Ne t’en fais pas, personne ne va se disputer à table. » D’ailleurs, puisqu’il était question de la « table », il fallait que je prévienne ma mère que Kelly était végane. Tout en priant pour qu’il y en ait d’autres parmi les invités, histoire de ne pas mettre Kelly dans une situation inconfortable.

Puis vint le moment où une jeune fan reconnut la star. J’étais ravi de voir cela se produire. J’avais même envisagé de proposer de prendre un selfie, mais j’ai décidé de les laisser profiter de leur moment sans interférer.

« — Je dis n’importe quoi, n’est-ce pas ? En tout cas, tu souris. Cependant, nous devrons discuter de la question des cadeaux. Si tu as le droit de m’offrir un cadeau, cela signifie que j’ai aussi le droit de t’en offrir un. Si c’est le cas, je t’interdis de me chercher un cadeau. Et sache que je ne crierai pas victoire trop vite quant au fait de ne pas porter de pull moche. » Bien sûr, nous continuions à nous taquiner, mais nos provocations n’étaient plus blessantes et nous faisaient plus rire qu’autre chose.

Nous voilà maintenant devant la vitrine du chocolatier. J’étais presque comme un enfant face à tant de délicieuses tentations. J’avais du mal à résister à l’envie de prendre quelques photos pour immortaliser cette magie sucrée. Cependant, nous étions là pour accomplir une mission, et je voulais que Kelly impressionne ma famille autant que possible. Pourquoi ? Je ne le savais pas vraiment, mais j’en avais envie, voire besoin.

« — Ah, tu vois que j’ai de bonnes idées parfois. » Fausse modestie, bien sûr. À ce moment-là, un vendeur s’approcha de nous, un sourire aux lèvres. Il avait sûrement flairé une opportunité en nous voyant.

Kelly prit l’initiative et sembla intéressée par une petite boîte magnifiquement décorée. « — Elle est vraiment très belle, c’est une excellente idée. Je suis sûre que la petite Iris appréciera beaucoup ce cadeau. En tout cas, si j’étais une petite fille de dix ans, je trouverais ça génial. » Le vendeur réprima un petit rire. « — Vous aussi, si vous étiez une petite fille de dix ans, vous apprécieriez ce cadeau ? » Bien sûr, il répondit par l’affirmative, c’était dans son intérêt. Mais je trouvais cela amusant de poser la question, alors je ne m’étais pas gêné.

La pile de cadeaux s’agrandissait à mesure que nous déambulions dans les allées du magasin. Chacun allait avoir sa petite surprise, et nous nous retrouvions avec plusieurs boîtes à transporter, en plus de quelques extras, selon mon aveu. « — Des chocolats à la menthe, tu sembles hésiter. Mais je t’assure que c’est délicieux. » Et visiblement, le magasin en avait en stock, ce qui nous valut une boîte supplémentaire. « — Mon brave, auriez-vous des chocolats noirs à la noisette ou pralinés, sans lait ? » Mon regard croisa celui de Kelly. « — Quoi de mal à ça ? Si c’est ce que Kelly Martinez aime, autant en profiter. Mettez cela de côté pour moi, s’il vous plaît. C’est pour offrir. »

L’homme s’éloigna en souriant, nous laissant à nouveau seuls dans l’une des allées centrales. Kelly jeta un coup d’œil rapide à l’extérieur, où un petit attroupement commençait à se former. « — Tu crois qu’ils sont là pour moi ? » Je ne voulais pas qu’elle se sente oppressée, alors, pour une fois, j’ai laissé mon humour s’exprimer, tandis que nous nous dirigions vers la caisse pour régler nos achats. Le vendeur mit de côté la boîte de chocolat noir aux noisettes que je réglai immédiatement, tandis que Kelly s’occupait du reste.

« — Je vais prendre un sac ! Il faut bien que je serve à quelque chose. » J’ai saisi l’occasion pour glisser mon achat dans l’un des sacs qu’elle venait de me donner.

« — Il y a un magasin pour enfants avec des jouets en bois et probablement des peluches. Mais cela ne risque-t-il pas de susciter des commentaires si les gens nous voient là-bas, toi, la célèbre Kelly Martinez, avec un beau Madrilène ? »




Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Sam 7 Oct - 16:51
Kelly Martinez
Madrid
Kelly Martinez
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Métier : Actrice, chanteuse et prof de cinéma

The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Alejandro semblait être doté de magie, car passer du temps avec lui le faisait oublier mes tourments. C'était comme si sa présence me laissait accepter la magie de Noël.
Nous voilà a la boutique de l'artisan chocolatier dont il m'avait parlé. Le moins que l'on puisse dire, c'était que notre passage aurait fait leur chiffre, au vu de la vingtaine de boîtes de chocolats avec lesquelles nous repartirions sous peu. L'échange avec le jeune vendeur fut amusant. Alej laissa échapper mon nom et le visage de notre commis se figea. Je me tournai vers mon camarade en lui faisant de gros yeux. Il sembla donc que nous aurions chacun des chocolats.

- Bon ben voilà, tu m'offres des chocolats et moi aussi, on est quittes. Je veux rien d'autre.

Je m'approchai de son oreille pour venir murmurer.

- Ou peut être toi avec juste un ruban autour du cou.

C'était avant de m'apercevoir que nous étions épiés au travers de la vitrine exposant les sculptures de chocolat qui nous tournaient le dos. L'humour d'Alejandro me fit sourire.

- C'est même sûr. Mais c'est parce qu'ils n'ont pas encore vu ton pull moche de Noël.

Je m'empressaibde de rejoindre la caisse pour m'acquitter des cadeaux de la famille d'Alej. Il manquait encore les ado et le plus jeune. Je laissai un sac à mon galant collègue qui se proposait d'en porter un, et lui demandait où se trouvait la boutique avant qu'il ne soulève un point auquel je n'avais pas pensé.

- Ah oui... J'y avais pas pensé. Bon tu sais quoi ? On fait des équipes de un, je te laisse choisir pour eux, je te donne ma carte. Et on se retrouve au Starbucks. Ça te va ?

Je m'exécutai en lui laissant ma Mastercard.

- A tout à l'heure.

Je m'aperçus que j'allais presque me pencher vers lui pour l'embrasser. Je m'étais ravisée suffisamment tôt pour espérer qu'il ne s'était aperçu de rien.
J'étais repartie dans l'allée, arpentant les vitrines des magasins. Je me trouvai suffisamment loin pour mettre au point mon petit plan. Hors de question cependant d'entrer dans le magasin, je procédai donc à une commande en ligne avant de finalement me rendre au Starbucks. Je commandai une boisson de Noël avec du lait végétal et une autre pour Alejandro aromatisée à la pomme caramélisée, puisqu'il m'avait dit que la pomme était l'un de ses fruits préférés. J'attendais sagement avant de recevoir plusieurs notifications. Visiblement, l'information avait été transmise que j'étais en Espagne. Plusieurs de mes amis m'avaient écrit sur messenger ou Instagram pour me demander ce qui se tournait à Madrid. S'ils savaient...



Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Sam 14 Oct - 19:31
Alejandro Wilson
Madrid
Alejandro Wilson
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The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Je ne pouvais pas dire si c’était le surplus de décorations ou les quelques chansons de Noël qui résonnaient dans les haut-parleurs, mais je me sentais d’humeur festive aujourd’hui. Et de ce fait, j’étais à peu près certain que rien ne pourrait entamer ma bonne humeur, encore moins l’achat presque compulsif de tout un tas de chocolats pour satisfaire les goûts de chacun. D’ailleurs, je me surprenais moi-même à me rappeler des préférences de chacun, malgré mes trois Noëls d’absence. Je n’en étais pas très fier, moi qui avais un tant soit peu de respect pour cette partie de la famille. J’allais donc devoir me rattraper et sortir le grand jeu. Mais pour l’heure, je préférais rester concentré sur ma charmante coéquipière.

« — Pas de cadeau. Tu viens de dire que nous sommes quittes. Et si l’on prenait le temps de la réflexion, ces deux achats étaient des cadeaux. Donc ça annule tous les autres cadeaux. CQFD. » Je n’étais pas sûr que ma démonstration fût convaincante, mais faute de mieux. « — Écoute, il est impératif que tu ne te sentes pas obligée de m’acheter un cadeau. Et puis j’ai tout ce qu’il fallait, la beauté, la richesse, l’intelligence. Alors que demander de plus ? » Elle s’approcha de moi, ne semblant pas se soucier du fait que nous étions observés, et me murmura des paroles qui ne tombèrent pas dans l’oreille d’un sourd.
« — Effectivement, ça pourrait se faire. Es-tu regardante sur la couleur du ruban ? » C’est là que j’ai pris conscience de l’ampleur de la situation et du fait que nous étions épiés comme des bêtes sauvages. D’ailleurs, les téléphones portables étaient de sortie, ce qui m’a incité à faire de l’humour pour dédramatiser la situation et ne pas me sentir trop oppressé.

« — Je savais que j’aurais dû enfiler ça. Ma costumière va passer un sale quart d’heure, tu peux me croire. »

Ensuite, nous avons dû régler nos achats avant de prévoir la suite des événements, à savoir trouver des cadeaux pour les adolescents et le petit Felipe. L’idée d’une peluche était la meilleure alternative. De plus, la galerie commerciale comptait quelques magasins adaptés aux tout-petits. Cependant, avec la présence de ces quelques fans, je ne pouvais m’empêcher de penser que nous voir ensemble dans ce type de commerce pourrait susciter quelques rumeurs dont Kelly n’avait certainement pas besoin.

« — Des équipes de un ? C’est la première fois qu’on me la sort celle-là. » Elle venait de me tendre sa carte bancaire, me mettant légèrement mal à l’aise au passage. « — Non, je ne peux pas… » M’avait-elle vraiment laissé le choix ? Question rhétorique évidemment. Mais quelque chose d’étrange se produit peu après qu’elle m’ait déposé sa Mastercard dans la main. En effet, elle se pencha vers moi. C’était subtil, mais je crois qu’elle s’apprêtait à m’embrasser avant de finalement se raviser. Puis en moins d’une seconde, je me suis retrouvé planté là, alors qu’elle s’éloignait pour rejoindre le Starbucks le plus proche.

« — Euh… ok, » ai-je soufflé en me massant la nuque avant de m’éloigner à mon tour pour retourner au magasin de jouets pour enfants. Bien sûr, je n’avais pas l’intention de me servir de sa carte pour régler les achats. Mais rien ne m’empêchait de lui laisser croire le contraire et encore moins de faire semblant que c’était elle qui avait choisi le magnifique ourson blanc que je m’apprêtais à acheter. « — Vous proposez des services d’emballage ? » Ce qui m’a valu un grand sourire avant de voir cet adorable ourson recouvert de papier cadeau.

Il me restait encore une bande d’adolescents à combler. Et si pour le bébé et les adultes, c’était simple, me voilà confronté à un manque d’inspiration criant qui m’incitait à faire une pause. « — Joker ! » Tant pis, j’ai sorti mon téléphone et décidé de demander l’aide de ma mère pour choisir des cadeaux pour les adolescents. En moins de trente minutes, j’ai trouvé plusieurs mangas pour Beatriz, une figurine de jeu vidéo pour Pedro, un appareil photo instantané pour que Rose puisse s’amuser avec, et bien plus. C’est donc chargé comme un mulet que je rejoignais Kelly au Starbucks du coin.

« – Désolé, j’ai mis un peu de temps. Mais je pense que nous étions sur la bonne voie. Tout le monde aurait son petit cadeau. » Je lui ai également rendu sa carte de crédit avant de constater qu’elle m’avait commandé une boisson. « — Ça sent incroyablement bon. » Je me suis empressé de goûter avant de réaliser que c’était quelque chose que j’adorais. « — De la pomme caramélisée ! Tu m’impressionne, Kelly Martinez. Je ne t’ai pas trop manqué, n’est-ce pas ? Parce que toi, tu m’as beaucoup manqué, surtout lorsque je devais me mettre dans la peau de quatre adolescentes. Ce n’était pas facile, mais je crois avoir trouvé des cadeaux pas trop pourris. » Et me voilà à sortir un par un les cadeaux que nous allions devoir emballer, car le magasin ne proposait visiblement pas cette option.

« — On devrait acheter du papier cadeau pour les emballer. Encore une activité amusante à découvrir ensemble. » Mais je pouvais voir qu’elle était un tantinet distraite, et que son téléphone vibrait un peu trop à mon goût. « — C’est moi ou tu as activé l’option vibreur en mon absence ? »




Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Ven 3 Nov - 15:29
Kelly Martinez
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Qui aurait cru que je me retrouverais à faire des achats de Noël avec un homme que deux mois auparavant j’exécrais ? À présent, c’était comme si je ne pouvais plus me passer de lui. Je refusais de me l’avouer et encore moins le lui dire, mais peut-être le démontrais-je en sollicitant sans arrêt sa présence ? Je n’en savais rien, à vrai dire je n’y réfléchissais pas.

Les chocolats des adultes et de la petite Iris achetés, voilà que la mission la plus délicate, à savoir les cadeaux des ado et du petit dernier, se présentait. Arrivés non loin de la boutique conseillée par Alejandro, ce dernier souleva le problème des rumeurs qui pouvaient fuser si on me voyait avec un homme dans un magasin avec des rayons pour bébés. Il avait raison et j’avais déjà beaucoup trop de choses à cacher. Aussi, Alej fut-il mandaté pour s’acquitter des cadeaux des jeunes. Il avait voulu rétorquer lorsque je lui avais laissé ma carte de crédit.

- Je vais pas te faire payer des cadeaux que je vais offrir, Alej, ce serait stupide. Allez, à plus.

Je ne lui laissai pas le temps de répliquer et je repartis en quête d’une bonne boisson du Starbucks. Mon temps seule fut rapidement monopolisé par une tonne de notifications et des tag de moi dans ce centre commercial. Dépitée, je pris une gorgée de ma boisson, répondant à mes quelques proches curieux que je bossais sur un projet sur lequel je n’avais rien le droit de révéler. Je n’aimais pas mentir, mais la vérité actuelle ne me convenait pas assez pour être dévoilée.
Finalement, Alejandro arriva, chargé de nouveaux sacs en plus de celui pleins de la moitié des boîtes de chocolats.

- Waow, quelle efficacité. Je crois que je vais t’engager comme nouvel assistant. Tu t’occuperas de mon shopping, ça te dit ?

Je récupérai ma carte et lui tendit sa boisson. L’odeur sembla lui plaire, ce qui me fit sourire.

- Tu as bien mérité un petit remontant après tout ça. Tu m’as tellement aidé, j’étais obligée de chercher un truc à la pomme.

- T’es sérieux, on doit faire les emballages cadeau ? Oh mon dieu, tu veux pas voir ça, je suis une nullité finie en emballage cadeau… On peut peut-être trouver de jolies petites boîtes ou sacs ?

Mon téléphone continuait à vibrer et sa remarque me permit à mon tour de faire usage d’humour pour répondre à sa question.

- Ben voilà, tu me manquais tellement que j’ai dû enclencher le mode vibro, et là tu vois je m’apprêtais à l’utiliser. Mais heureusement, te voilà.

Je ponctuai ma remarque d'un clin d'oeil avant de reprendre une gorgée de ma boisson de Noël.

- Hum, c'est trop bon ce truc, tu veux goûter ?

Je lui tendis mon gobelet avant de reprendre.

- Et finalement, tu vas lui prendre le truc aux huiles essentielles à ta mère. Ça me donne une idée pour la mienne. Je vais lui commander. Bon... On cherche les emballages et on rentre ?

Je me levai quand un couple vint en face de moi, visiblement très au fait de mon identité, pour me demander une photo. J'acceptai, espérant ne pas passer la fin d'après-midi dans ce Starbucks à faire ça. Heureusement, ce ne fut pas le cas. J'attendis qu'Alejandro se lève et nous pûmes mettre les voiles.

- Désolée... Encore. Alors, on trouve où les emballages cadeaux ?

L'après-midi passa relativement vite, et nous voilà de retour à l'hôtel. J'avais vraiment passé un bon moment à être en compagnie d'Alejandro.

- Merci pour la séance shopping, c'était vraiment chouette.

Je me laissai tomber dans le canapé, j'étais KO.


Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Ven 3 Nov - 17:21
Alejandro Wilson
Madrid
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Je dois reconnaître que ces trente minutes de recherche ont passé rapidement. Cependant, quelque chose, ou plutôt quelqu’un m’a manqué pendant ce court moment. Me voici de nouveau face à la complexité de notre relation avec Kelly. Que sommes-nous censés être l’un pour l’autre ? Des collègues ? Non, à moins qu’ils ne partagent pas que des projets professionnels. Un plan d’un soir ? Difficile à dire, si ce dernier se répète avec régularité. Et même dans ce cas, il n’est pas censé impliquer de sentiments. Des amis ? Plutôt des « sex friends », si l’on doit étiqueter notre lien. Est-ce là notre définition ? Si par malchance, elle venait à rencontrer quelqu’un, cela me rendrait malade ; ce qu’un ami ne devrait pas ressentir quand l’autre trouve l’amour. Nous ne formions définitivement pas un couple, car Kelly, le cœur autrefois brisé, semblait ne plus croire en l’amour, contrairement à moi. Car oui, même blessé par Cupidon, je me surprenais encore à croire en cette chose qui peut être source de bonheur pour certains et de malheur pour d’autres.

Tout cela pour dire que l’absence de Kelly m’a légèrement pesé. C’est donc avec un plaisir évident que je l’ai retrouvée à notre point de rendez-vous. « — Moi, ton assistant ? Jamais, même en rêve, surtout si c’est pour faire ton shopping. À moins que je ne puisse renégocier mon salaire et les avantages qui l’accompagnent. » J’ai soigneusement disposé les sacs sur la banquette à côté de moi, avant de me concentrer entièrement sur celle dont je ne parvenais pas à cerner la place dans ma vie, « sentimentalement » parlant.

L’odeur de la boisson qu’elle avait commandée pour moi a éveillé mes sens et ma joie, que j’ai manifestée en y trempant mes lèvres pour en savourer chaque gorgée. « — Si chaque fois que je t’offre mon aide, j’ai droit à quelque chose d’aussi bon, je signe immédiatement. » Je n’ai pas résisté à prendre plusieurs longues gorgées avant d’informer ma généreuse amie que nous allions devoir emballer nous-mêmes les cadeaux. « — Je te rassure, je ne suis pas un as de l’emballage, à moins de parler du champ lexical buccal. Cela dit, je suis sûr qu’on peut trouver une multitude de tutoriels sur YouTube. Ça ne devrait pas être trop compliqué. Cependant, l’option “jolies petites boîtes” ou sacs est aussi une bonne solution. » Son téléphone, qui n’avait cessé de vibrer, ne lui laissait visiblement aucun répit. Ne pouvant me formaliser, j’ai choisi de jouer la carte de l’humour, à laquelle elle a répondu, ce qui m’a fait sourire.

« — Je tombe toujours à pic, c’est bien connu. Mais au moins, je sais que je t’ai manqué, d’une certaine manière. » J’ai croisé son regard alors qu’elle cherchait, je pense, une échappatoire dans sa boisson. « — Pourquoi pas, veux-tu goûter la mienne en retour ? » Nous nous sommes donc échangé les boissons. J’ai dû admettre que la sienne était aussi surprenante qu’agréable, à son image bien sûr.

« — Pour ma mère ? Oui, je pense que ma première idée était assez bonne. D’ailleurs, on pourrait ajouter cela à notre liste, en plus des emballages pour les cadeaux. On peut y aller, si tu veux. » Je me suis préparé à récupérer les sacs disposés sur la banquette, mais manifestement, Kelly avait encore quelques admirateurs dans le coin, à en juger par la demande de photo d’un couple. Je me suis fait discret pour ne pas les déranger. Une fois les fans satisfaits, nous avons pu quitter le Starbucks.

« — Ma chère, ne t’excuse pas à chaque fois. Je t’assure que ça ne me dérange pas. Allons chercher les huiles essentielles et les emballages pour les cadeaux. » Ce que nous avons rapidement trouvé, les deux boutiques étant proches l’une de l’autre. L’après-midi est passé vite, en bonne compagnie. Et nous voilà de nouveau en route pour l’hôtel de Kelly.

« — Je ne suis pas un aficionado du shopping, mais je dois avouer qu’avec toi, c’était plutôt agréable. » À mon tour, je l’ai rejointe pour m’affaler sur le canapé. « — Qu’as-tu ressenti en rencontrant des fans ? »



Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Ven 24 Nov - 2:04
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Il m'avait rejointe après s'être acquitté de sa mission pour moi, et encore une fois, la légèreté était de mise. Je me sentais bien en sa compagnie. Il avait refusé d'être mon assistant et je fis une mine faussement offusquée.

- Pourtant tu aurais de sacrés avantages en nature... Je dis ça je dis rien...

Et puis la boisson sembla achever de le convaincre, ce qui me fit sourire.

- Bon, si je te paie en boissons de Noël du Starbucks, on a un deal?

Ça faisait du bien de plaisanter, de relaxer, de prendre un café.

- Je confirme pour l'emballage buccal, tu maîtrises. Comme quoi, on ne peut pas être parfait partout.

Je lui proposai de goûter ma boisson mais refusai la sienne, il y avait de la crème fouettée dessus et je n'en consommais pas. Cette année encore, l'enseigne Starbucks Coffee s'était surpassée. Je me demandais s'ils servaient les mêmes à Los Angeles.

Nous avions convenu de continuer en allant récupérer ce qu'Alej avait prévu pour sa mère, et de quoi emballer els cadeaux. Finalement, ce fut des boîtes cadeau avec un emplacement pour mettre les prénoms, donc pour les ado.
Puis, nous voilà de retour à l'hôtel, affalés tous les deux dans le canapé du salon de la suite.

- J'ai jamais compris pourquoi les hommes n'aimaient pas le shopping pour la plupart. Moi j'adore ça.

Sa question concernant les petites interruptions avec les fans m'étonna un peu.

- Comment ça ce que ça me fait ? Tu sais j'ai l'habitude. Au début c'était stressant, à mes débuts. Mais je m'y suis faite. Tant que ce n'est pas dangereuse ça va. Je me suis excusée parce que je sais que c'est pénible pour certaines personnes. Mes parents, par exemple, ça les agace. D'autres trouvent ça drôle, j'ai des amis qui jouent à prendre des paris sur le nombre de fois que je serais arrêtée par quelqu'un pendant une sortie. Toi je je sais pas ce que ça te fait mais je veux pas que ça t'ennuie...

La dernière chose au monde que je voulais, c'était qu'Alejandro associe ma présence à quelque chose de désagréable. Pourquoi donc était-ce si important pour moi ? Aucune idée... J'essayais de ne pas trop me poser de questions.

-Bon, on met les cadeaux dans les boîtes et on écrit les prénoms ?

Je me levai pour récupérer une boîte et un des jeux.

- Il est pour qui celui-là ?

Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Dim 26 Nov - 18:24
Alejandro Wilson
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« — Des avantages en nature ? Cela devient intéressant, surtout si j’ai la primeur, » dis-je, mon pied effleurant le sien sous la table avant que nous ne retournions à nos boissons. J’étais à l’aise, peut-être un peu trop, mais je préférais ne pas penser à ce qui pourrait gâcher ce moment agréable. « — Donc, des avantages en nature et des boissons de Noël de Starbucks ? Ça me semble une bonne affaire ; suffisamment pour que j’envisage l’offre. » Nos regards échangés ne trompaient personne, le flirt était évident et pas pour me déplaire. Cependant, notre mission restait prioritaire, et bien que l’idée de taquiner Kelly soit aussi séduisante que nos boissons, il était essentiel de mener à bien notre aventure.

Nous avons donc laissé de côté le papier cadeau pour de magnifiques boîtes en carton, dotées d’une encoche pour inscrire les noms des heureux destinataires. J’ai aussi trouvé un diffuseur d’odeurs et une collection de flacons d’huiles essentielles. Nous sommes ensuite retournés à l’hôtel sans encombre. Affalé sur le canapé à côté de Kelly, je contemplais les moulures au plafond, épuisé par cette sortie, mais satisfait d’avoir trouvé un cadeau pour chacun, y compris pour ma nouvelle actrice préférée qui se détendait à mes côtés.

« — C’est amusant, je n’ai jamais vraiment compris pourquoi la plupart des femmes aiment tant faire du shopping, » remarquai-je avant de poser une question plus sérieuse sur son ressenti face à ses fans. « — Je crois que j’ai mal formulé ma question. Ce que je veux savoir, c’est ce que ça te fait de rencontrer des fans à Madrid ? J’imagine que ça doit être agréable, non ? Moi, j’ai l’habitude. D’habitude, j’ai un garde du corps, mais je ne l’ai pas jugé nécessaire cette fois. » Mon regard quitta les moulures pour se poser sur elle. « — Sache que ça ne me dérange pas. Ça fait partie de toi, il faut l’accepter. Et puis, si les gens sont respectueux, c’est cool. Cependant, tu as raison, on devrait commencer. Ça va nous détendre. » Je me redressai pour saisir le sac contenant les cadeaux pour nos adolescents. « Je vais faire appel à ma super mémoire. » Je sortis les cadeaux un à un, les examinant avant de commencer.

« — Tu es prête ? L’ours en peluche est pour Felipe. Ensuite, la Funko Pop est pour son ami Pedro et les mangas pour Beatriz, sa sœur. L’appareil photo Polaroid est pour Rose, la sœur de Felipe, et Iris a droit à une belle boîte de chocolats. Le néon en forme de demi-lune, facile, c’est pour Luna. La palette de maquillage végan de chez Sephora, et oui je ne plaisante pas, c’est pour Sara. Et enfin, le plaid sirène est pour Martha. Je me suis souvenu que La Petite Sirène était son Disney préféré. » Je soufflai un instant avant de commencer à écrire les prénoms sur les étiquettes prévues à cet effet.

« — Pour le reste, nous sommes tranquilles, tout est emballé et étiqueté. Cependant, je viens de penser à quelque chose qui me perturbe un peu. J’ai un carton de décorations de Noël qui attend d’être déballé, sans parler du sapin artificiel d’1m75 à monter dans mon salon. Tu pourrais m’aider, non ? Je suis sûr que tu as un meilleur sens de la déco que moi. Et puis, c’est Noël, on ne peut pas y échapper. Comme ça, tu prends quelques affaires, que tu choisiras cette fois, et tu viens passer un ou deux jours, ou plus, chez moi. Qu’en dis-tu ? Accepterais-tu que je te “kidnappe” à nouveau ? »


Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Mer 20 Déc - 14:00
Kelly Martinez
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Je trouvais très plaisant de flirter avec Alejandro... Surtout si c'était pour pouvoir profiter de son corps sublime après. J'en oubliais un peu trop parfois qu'il m'avait avoué avoir des sentiments à mon égard, et moi qui ne voulais plus de ça, ce que je voulais encore moins c'était le blesser. Je ne savais pas, ni ne voulais savoir en fait, ce qu'il était exactement pour moi. Je tenais à lui, c'était un fait, mais je ne voulais pas donner un nom à cette relation, cela me faisait peur et je n'avais pas besoin de stress supplémentaire en ce moment.

Nous voilà de retour à l'hôtel avec la montagne de paquets pour la famille d'Alej du côté maternel. Nous avions encore un peu de pain sur la planche.

- Pourquoi on aime le shopping ? Les raisons sont innombrables, à commencer par une bonne boisson réconfortante au Starbucks, puis se tenir informé de ce qui se fait, renouveler sa garde-robe, faire des cadeaux à ceux qu'on aime, ou à soi-même... Je continue ?

Sa question sur notre rencontre avec quelques fans, ou simplement des personnes voulant un souvenir de notre "rencontre" m'avait un peu prise au dépourvu.

- Tu sais, j'ai eu la chance de jouer dans tout un panel d'œuvre cinématographiques qui ont marché pour ainsi dire dans le monde entier... Ça fait que ma trogne a été vue un peu partout alors je suis susceptible d'être reconnue dans n'importe quel bled qui dispose d'un cinéma et de la télé, ou d'internet. Alors disons que ce n'est aps très surprenant. Mais c'est sûr que je trouve ça gratifiant quand les gens sont gentils. Encore, là c'était calme, à Los Angeles je fais rarement du shopping au hasard sinon tu peux être sûr que c'est le bordel au mall.

Alejandro semblait plutôt s'accommoder de cette réalité qui était la mienne. Puis, il me fit un rappel des noms des enfants et des cadeaux qui leurs seraient attribués. Il avait eu de super bonnes idées et cela ne faisait qu'accroître ce sentiment d'admiration que j'avais envers lui et sa dévotion envers sa famille.

- Waow, tu m'impressionnes vraiment. En plus les cadeaux que tu as choisis sont vraiment cool. Si j'étais uen ado, ça me plairait grave.

J'appréhendais un peu de rencontrer sa famille, et les questions que les membres de celle-ci pourraient éventuellement poser. Mais il serait là, et la perspective de passer du temps avec lui dans un contexte différent m'intéressait de plus en plus.

Puis, il changea de sujet et me parla des décorations de Noël à faire chez lui. J'esquissai un sourire. C'était une invitation vraiment mignonne.

- Moi qui pensais que ce serait moi qui te kidnapperais. Bon alors je te propose un truc. Demain on fait ça. Mais là je suis KO, j'ai la flemme de ressortir. Et c'est hors de question que je refasse le chemin jusqu'à ta voiture sur ton épaule. Est-ce que tu veux rester avec moi cette nuit ? Je te kidnappe cette nuit et tu me kidnappes la suivante ? Une sorte de garde partagée du kidnapping, ça te convient ?

Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Jeu 21 Déc - 11:28
Alejandro Wilson
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« — Oui, pourquoi les femmes aiment-elles autant le shopping ? Je suis curieux. » J’avais donc décidé de l’écouter attentivement pour entendre ses arguments et voir s’ils pouvaient changer mon point de vue. « — Pas besoin de faire du shopping pour se réconforter avec une boisson chez Starbucks. » Voilà le premier argument écarté, passons au suivant. « — Ah, les vêtements, un autre sujet que je ne comprends pas vraiment. Et ne me rappelle pas que mon style est particulier, je le sais déjà. Dis-moi, tu n’as pas l’intention de me relooker, n’est-ce pas ? » C’était une manière détournée de me renseigner sur la nature du cadeau qu’elle n’était pas censée me faire. « — On peut aussi commander en ligne pour offrir des cadeaux à ceux qu’on aime. Mais je reconnais qu’être sur place peut être utile. Bon, d’accord, tu as presque réussi à me convaincre. »

Puis, nous avons discuté de la célébrité de Kelly et de sa carrière internationale qui la rend reconnaissable partout. « — Oui, Madrid est un grand village, c’est bien connu. Je me sens tellement ignorant de ne rien connaître de ta carrière. On dirait que je sors d’une grotte. Du coup, je peux avoir un autographe, pour réduire un peu mon ignorance cinématographique aux yeux du monde ? »

Nous nous sommes ensuite attaqués à l’activité de lutins de Noël en finissant d’emballer les cadeaux qui n’avaient pas encore de belle boîte. J’appréciais autant cette tâche que l’idée d’imaginer les gens ouvrant ces mêmes boîtes ou déchirant le papier cadeau. « — En fait, j’adore offrir des cadeaux et surtout voir la réaction des gens lorsqu’ils découvrent ce que contient l’emballage qu’ils se sont empressés de déchirer. On ne peut jamais prédire leur réaction, mais quand tu vois apparaître sur leur visage le plus grand des sourires, ça vaut le coup. Ça m’a manqué. Je ne sais pas pourquoi j’ai décidé de ne pas fêter les deux derniers Noëls avec eux. Je me suis retrouvé seul, amer et nostalgique. Je n’avais envie de rien, alors j’ai prétexté être malade. J’ai regretté cette décision et j’ai été idiot de réagir ainsi. J’ai la chance d’avoir une famille unie et saine. Et avec ce qui se passe autour de mon… p... géniteur, je me dis que j’ai vraiment besoin d’être avec ma famille. Désolé, je ne voulais pas déraper ainsi. »

J’avais plombé l’ambiance, au point de me sentir obligé de changer de sujet pour ne pas avoir l’impression d’entendre des violons jouer derrière moi. Les décorations de Noël étaient donc le parfait prétexte pour à nouveau « kidnapper » Kelly.

« — Madame serait-elle en train de négocier avec son ravisseur ? » J’en profitais pour me rapprocher d’elle. « — Je n’avais pas prévu de te porter sur mon épaule de toute façon. Et c’est la première fois qu’on me kidnappe et qu’on me propose un garde partagé de kidnapping. Voilà ce qu’on va faire : je vais aller chercher quelques affaires chez moi, dans mon appartement austère et sans décoration. Puis je reviens, et tu pourras me kidnapper pour la nuit. Demain, c’est moi qui te kidnappe pour qu’on décore mon appartement, et l’on verra bien ce qui se passe ensuite. Sauf si tu es trop fatiguée. Alors, qu’en dis-tu, Martinez ? C’est un bon plan ? »



Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Mar 9 Jan - 13:39
Kelly Martinez
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Je m'évertuais à expliquer ce qu'il y avait de plaisant à faire du shopping, et Alejandro semblait à peine convaincu.

- Oui, les commandes c'est bien quand tu sais exactement ce que tu veux, mais parfois ça nécessite de voir sur place. De toute façon maintenant tu as un poste d'assistant payé en nature alors t'as plus vraiment le choix.

Je ne pus retenir un petit rire a sa remarque sur le grand bled qu'était Madrid. Puis il ddplora le rien connaître de la carrière. J'étais assez étonnée, j'avais joué dans tellement de films à succès et de séries qu'il semblait presque impossible de ne m'avoir jamais vu sur un écran quelconque.

- Sérieux? Eh bien écoute, si ça te manque, tu pourrais chercher ma filmographie et te faire un petit marathon.

J'avais mentionné le fait qu'il m'avait impressionnée avec les choix pour sa famille et cette espèce de solidarité qui semblait régner du côté de sa mère. Non pas que ma famille tait dysfonctionnelle, mais entre ma sœur et moi, c'était la guerre. Je fus cependant étonnée d'entendre des bribes d'histoire sur son paternel.

- Est-ce que tu veux en parler ? Ou c'est trop perso ?

Puis, la conversation dévia, je compris qu'il ne voulait peut-être pas évoquer cela, et l'on par-là kidnapping.

- Parfaitement cher Mr Wilson, et je suis une fine négociatrice.

Un sourire en coin se dessina sur mes lèvres et je m'avançai vers lui pour le faire reculer sur le canapé où nous étions affalés avant l'emballage des cadeaux. Je l'incitai à s'asseoir et vins m'installer à califourchon sur lui.

- J'aime beaucoup le programme que vous proposez, monsieur le ravisseur. Et si vous vous dépêchez d'aller chercher vos affaires dans votre appartement austère et sans décoration, il se peut que j'aie assez d'énergie pour une petite partie de jambes en l'air.

Pendant que je parlais, mes bras étaient venus se glisser autour de son cou et mon regard planté dans le sien. Cet homme était si désirable.

Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Mer 17 Jan - 18:48
Alejandro Wilson
Madrid
Alejandro Wilson
Messages : 175 Localisation : Madrid Statut : Kellyophile. Est donc en couple depuis peu, avec une célèbre actrice américaine.
Métier : Professeur de dramaturgie / théâtre

The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Je me sentais bien, peut-être même trop. Tellement que lorsque la conversation glissa insidieusement vers les sujets liés à mon père, une vague de malaise me submergea, polluant ce moment de quiétude. Tout me parut soudain terne et le simple fait de penser à cet homme détestable me plongea dans une profonde contrariété. Je me vis contraint de m’excuser. Comment un seul sujet pouvait-il autant m’affecter alors qu’à peine une minute auparavant, je me réjouissais à l’idée de me lancer dans un marathon de films, juste pour le plaisir de voir Kelly à l’écran, éblouissant de talent ?

« — Quand je t’ai appelé depuis Londres, je t’avais promis de tout te raconter. Et je le ferai, mais plus tard. Pour l’instant, je préfère savourer ce moment agréable avec toi, sans le ternir avec les détails de mon emploi chez quelqu’un qui m’a promis un salaire en nature. » Malgré mes tentatives répétées, l’humour restait ma plus solide défense contre les sujets sensibles. Heureusement, mon interlocuteur était d’une patience et d’une tolérance à toute épreuve, qualités nécessaires pour apprécier mon sens de l’humour.

« — J’aurais dû deviner que tu étais une habile négociatrice. » La stratégie de kidnapping alterné semblait un succès, tout comme le rapprochement initié par ma « geôlière », qui s’était installée à califourchon sur moi. J’énumérais le programme de la soirée : « — J’ai de bonnes idées parfois. Je vais donc me hâter de récupérer un semblant de pyjama, des vêtements propres, mon déodorant fétiche et ma brosse à dents. Et ce, en un temps record, puisque j’ai entendu dire qu’une actrice célèbre était prête pour un peu d’action. » Mes mains glissaient le long de son dos alors que je capturais goulûment ses lèvres, savourant chaque baiser comme si c’était le premier. « — Je fais vite, et ensuite on passe aux choses sérieuses, d’accord ? »

Ainsi nous nous séparâmes, et je repartis pour récupérer de quoi passer la nuit. Ne voulant pas perdre de temps, je choisis l’essentiel avant de dévaliser ma salle de bains pour y prendre de l’after-shave, ma brosse à dents, et mon déodorant. Je pris aussi une paire de chaussettes supplémentaires, puis verrouillai tout derrière moi avant de rejoindre mon Audi Q5 et la route. Mes pensées revenaient sans cesse à notre conversation et à ce bref instant de trouble causé par l’évocation de la partie sombre de ma généalogie, jusqu’à ce qu’un klaxon me tire de mes rêveries : le feu était passé au vert. « — Relax, on est en vacances, espèce d’idiot ! » lançai-je, accompagné d’un geste de la main peu amical. Quinze minutes plus tard, j’arrivais à l’hôtel, échappant à la circulation.

« — Je suis de retour ! » annonçai-je, sac en bandoulière, utilisant la clé confiée par le réceptionniste à mon retour de Londres. « — Ma belle, tu es là ? J’imagine que oui, sinon tu m’aurais envoyé un message. »




Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Sam 3 Fév - 0:25
Kelly Martinez
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Kelly Martinez
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The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Je compris bien que parler de son séjour à Londres et donc de son père était quelque chose de déplaisant pour Alejandro, peut-être autant que de parler de ma soeur et des raisons de notre mésentente quasi viscérale. Je hochai la tête, il m'en parlerait s'il le souhaitait et quand il le souhaiterait. J'esquissai un sourire, avec un hochement de tête lorsqu'il évoqua à son tour son statut fictif d'assitant payable en nature. Dieu que j'aimais passer du temps avec lui. C'était agréable, divertissant, reposant, plaisait. J'étais sur lui, et nos bouches se retrouvèrent pour un baiser qui était tout sauf chaste, suffisamment pour le motiver à ne pas perdre de temps.

Je le laissai donc s'éclipser pour aller récupérer ses affaires. Pendant ce temps, je rangeai tous les paquets pour éviter qu'ils ne traînent, puis me rendis dans la salle de bain où je pris une bonne douche pour me délasser et ressortir toute propre. Je changeai de sous-vêtements, optant pour quelque chose de sexy en dentelle noire et bleu. J'en profitai pour me brosser les dents, remettre un petit coup de brosse dans mes cheveux et ajouter une touche de parfum dans ma nuque. J'avais hâte qu'il revienne, il me manquait déjà. J'enfilai un déshabillé en voilage noir par-dessus quand soudain, je l'entendis rentrer. Sourire aux lèvres, je m'en retournai, éteignant la lumière de la salle de bain.
J'arrivai dans l'embrasure de l'ouverture entre l'entrée et la chambre, appuyée nonchalament sur le côté.

- Par ici.

J'attendis que son regard se pose sur moi pour reprendre ma marche vers lui, de façon la plus sensuelle possible. Arrivée à sa hauteur, je le fis déposer le sac qu'il avait encore sur l'épaule avant de venir l'embrasser à pleine bouche, laissant mes mains glisser le long de son corps pour déboutonner la braguette de son jeans. Pendant ce temps, ma bouche avait migré dans son cou, déposant par-ci par-là tout un tas de baisers plus ou moins appuyés. J'étais sur la pointe des pieds. J'avais entrouvert son jeans juste assez pour y glisser une main et venir titiller sa virilité, tandis que mon autre main vint se positionner à l'arrière de sa tête pour revenir l'embrasser avec un fougue non dissimulée. Puis, je l'attirai vers moi, reculant jusqu'au salon où je l'incitai à s'asseoir.

- Je vous dois un paiement en nature, à ce qu'il paraît.

Je m'écartai de lui, puis vint lui retirer ses chaussures, avant de me redresser face à lui. Là, j'ôtai à une lenteur démesurée mon déshabillé pour dévoiler les sous-vêtements affriolants que je portai.

- Alors monsieur Wilson, comment aimeriez-vous recevoir votre dû ?

Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Mar 6 Fév - 20:43
Alejandro Wilson
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Alejandro Wilson
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The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Nous avions donc convenu que je passerais la nuit dans la suite de mademoiselle Martinez et qu’elle se laisserait volontairement « kidnapper » le lendemain pour regagner mes appartements. Une chose en entraînant une autre, je me demandais s’il n’était pas plus sage d’obtenir un double de mes clés afin que Kelly puisse venir chez moi à sa guise. Malgré ma proposition, il était clair que la cohabitation n’était pas envisageable. Cela dit, lui donner un double des clés lui permettrait de venir quand elle le souhaite, me procurant une certaine tranquillité d’esprit quant à sa sécurité.

J’ai donc fini de préparer mon sac pour y passer la nuit. Ensuite, je me suis rapidement dirigé vers ma fidèle voiture avant de m’engager sur une route que je commençais à bien connaître. J’aurais presque pu le faire les yeux fermés, si ce n’était pour les feux de circulation qui jalonnent le parcours jusqu’à ma destination.

L’hôtel était particulièrement animé ce soir-là, au point que je dus partager l’ascenseur avec d’autres sur plusieurs étages. J’ai pris sur moi, tentant d’ignorer l’intense mélange de parfums, me demandant si quelqu’un s’était littéralement douché avec son flacon. Le signal sonore de l’ascenseur, tel un signe de libération, m’a encouragé à quitter la cabine avant d’étouffer. J’ai donc rejoint la suite présidentielle réservée à Kelly, mais à première vue, elle semblait vide. Du moins, c’est ce que je pensais jusqu’à ce que ma perception soit bouleversée. Adossée contre l’encadrement de la porte, se tenait une vision à couper le souffle. « — Wow, je n’ai jamais été accueilli de cette manière », ai-je pensé, impressionné par son accoutrement séduisant.

« — Vous vous êtes mise sur votre trente-et-un ! Attendez-vous quelqu’un, Mademoiselle ? » Loin d’être simplement ému par cette apparition de rêve, si j’avais pu hurler à la lune, je ne me serais pas retenu. Elle a commencé à me séduire avec assurance. Lorsqu’elle est arrivée à ma hauteur, elle m’a fait poser mon sac et s’est jetée sur moi pour m’embrasser passionnément, laissant ses mains agiles s’atteler à ma fermeture éclair. Mon cou a ensuite été assailli, me procurant une multitude de frissons, mon corps étant déjà conquis par le charme de la belle Américaine.

« — Je crois que quelqu’un est ravi de te voir », ai-je lancé, alors qu’une main habile jouait avec mon enthousiasme. Elle m’a alors entraîné jusqu’au salon, m’incitant fortement à m’asseoir.

« — Accepteriez-vous de procéder par étapes ? » Jamais auparavant je n’avais vu quelqu’un enlever ses chaussures de manière aussi sensuelle. Alors que je pensais être à l’abri de toute surprise, elle a retiré son déshabillé, révélant sa lingerie. « — Je n’ai même pas pensé à apporter des sous-vêtements en dentelle. Mais il y a plus pressé, comme la manière dont je souhaite être récompensé. » Je l’ai donc encouragée à revenir vers moi…

Il ne nous fallut pas longtemps pour nous laisser emporter par le moment. Les vêtements étaient éparpillés autour de nous alors que nos échanges devenaient de plus en plus intenses. Ni le canapé, ni le tapis n’avaient probablement été témoins de tels moments auparavant. Puis, nous nous sommes déplacés vers le mur le plus proche, soutenant l’intensité de notre passion. La chambre est devenue notre refuge suivant. En progressant vers le lit, un moment d’hésitation nous a fait presque perdre l’équilibre, mais nous avons finalement atteint notre destination sans encombre. La tête de lit, vibrant contre le mur, rompait le silence de la nuit.

« — Paiement accepté ! » ai-je déclaré, marquant la fin d’un moment intense, mon corps frémissant d’une dernière vague d’émotion. « — C’est incroyable de ressentir cela à chaque fois. » Je me suis allongé, contemplant le plafond, puis me suis tourné pour la regarder, cherchant un contact plus tendre. Nos échanges se sont faits moins fervents, mais plus intimes. Je me suis penché pour un baiser doux, nos fronts se touchant légèrement, nos nez se frôlant. « — J’ai toujours voulu essayer le baiser esquimau. Je pensais naïvement que, vu le froid de leur environnement, ce geste avait quelque chose de particulièrement tendre. Mais maintenant, je me demande… Trouves-tu cela sensuel, le baiser esquimau ? »




Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Sam 9 Mar - 15:25
Kelly Martinez
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The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.

Alejandro Wilson était, et de loin, le meilleur coup que j'ai eu le loisir d'avoir. Et, malheureusement, je m'attachais à lui sans m'en rendre compte. Les sentiments s'étaient insidieusement immiscer dans cette relation sans nom que nous vivions. Sans pour autant y prêter attention, il sz trouvait que bien malgré moi, je n'étais plus dans la perspective de prendre ce qu'il y avait à prendre sans me soucier de ce qu'il pensait. Ce qu'il pensait de moi avait desormais son importance pour moi. Toujours sans que je ne m'en rende compte. Je voulais lui plaire, je voulais qu'il n' ait d'yeux que pour moi. Aussi avais-je sorti un ensemble de sous-vêtements des plus sexy, et il semblait que cela lui ait plus, tout comme à sa virilité. Ravie de l'effet produit, je l'avais entraîné jusqu'au sofa où, après lui avoir retiré ses chaussures et également ôté le surplus de tissu sur moi, nous avions achevé de nous déshabiller en vitesse, bien incapable de résister à cette attraction, cette attirance qui prédominait entre nous plus que de raison. J'avais tant envie de lui, c'était insensé.

Nous nous retrouvâmes sur le lit dans des ébats des plus torrides à faire cogner la tête de lit contre le mur. A vrai dire, je ne me questionnais pas sur le potentiel dérangement occasionné auprès de ceux de la suite d'à côté. L'hôtel étant un Hyatt cinq étoiles, il était insonorisé comme il se devait, et il y avait fort à parier que les architectes avaient prévu de ne pas mettre un mur séparant une chambre d'une autre.
L'avantage à être une femme, c'était de pouvoir avoir plusieurs orgasmes. Alej avait cette capacité et très bien comprendre mon corps. C'était l'amant idéal. Et ce soir, non pas, pas deux, mais trois orgasmes. J'étais épuisée mais si bien. J'eus même un petit rire quand il declara que le paiement était accepté. Je me tournai vers lui avec un sourire alors qu'il s'était remis sur le dos à côté de moi.

- Heureusement, j'aurais été mal si le paiement n'était pas passé.

À mon tour, je me positionnai sur le côté, appuyée sur mon coude.

- Si je te donne autant de plaisir que tu m'en procures, on atteint des sommets.

Il se rapprocha alors pour m'embrasser à nouveau, cette fois avec plus de tendresse. Chacun de ses baisers était un véritable bonbon, qu'il soit langoureux ou bestial, j'étais parcourue de frissons à chaque fois. Puis son nez vont caresser le mien ce qui me fit rire.

- Humm non c'est vrai, ce n'est pas la chose la plus sensuelle du monde. Le nez, c'est pas une zone érogène alors je doute que les esquimaus se servent de ça pour emballer. En plus... Imagine s'ils sont enrhumés... Ou covidés ! Un confinement dans l'igloo !

Un nouveau petit rire s'échappa de ma gorge.
Je me rapprochai de lui, posant mes bras sur son torse pour y apposer ma tête.

- Tu en as d'autres des idées comme ça ?

Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Sam 9 Mar - 19:26
Nolan Hamilton
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The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.
 J’aurais aisément pu dire son prénom un nombre incalculable de fois. Mais ma bouche aurait été occupée un nombre incalculable de fois aussi. D’où mon silence éloquent ; silence, si l’on consent à omettre les « — c’est trop bon ! » doublé de quelques gémissements, de côté. Elle arrivait même à faire plaisir à des zones de mon corps dont j’ignorais encore l’existence. C’était fou, insensé, impensable, incroyable, à l’image de notre histoire finalement. Et même si je m’interdisais de parler à nouveau de sentiments, de peur de la braquer, je ne pouvais m’empêcher de songer à cette déclaration un brin enflammée que je lui avais faite. Je m’étais littéralement mis à nu en lui faisant part de mes sentiments ; des sentiments dont elle connaissait la nature. Alors que devais-je faire ? Je n’ai rien contre le fait de passer du temps avec elle, de la faire rire autant que de lui faire prendre son pied. Mais qu’étions-nous supposés être ?

Par chance, j’étais parfois capable de scinder mon cerveau en deux pour ne pas me laisser trop accaparer par des sujets « annexes » ou pas adaptés à la situation. Encore une fois, malgré mon trouble, je préférais me focaliser sur Kelly et ne pas laisser mes appréhensions mettre à mal ces petits instants proches d’une perfection paradisiaque, que dis-je orgasmiques. Car après trois orgasmes, il n’était pas présomptueux de parler de perfection. Je crois que jamais je n’avais insufflé autant de plaisir à une femme et pas n’importe laquelle ; une de celles qui peuvent se targuer d’avoir de l’expérience. Mon ego s’en trouvait donc enorgueilli, mais ce n’était certainement pas ce qui me satisfaisait le plus. Non, moi je prenais mon plaisir à la voir totalement lâcher prise avec moi, tout en ayant l’impression que l’espace d’un instant ; aussi infime soit-il, nous nous appartenions.

« — Rassure-toi, il est passé et à trois reprises il me semble. J’ai donc été plus que bien payé, mademoiselle Martinez. » Nos regards se croisèrent à nouveau, lorsqu’elle opta pour la même position que moi, ce qui m’incita à me rapprocher pour venir cueillir sa bouche d’un baiser langoureux avant que mon nez ne vienne caresser le sien pour expérimenter quelque chose. Mon explication un brin capillotractée sur les Esquimaux la fit rire avant de me faire trembler d’effroi lorsqu’elle se lança à son tour. « — Ahhh non, je ne préfère même pas imaginer à quoi les ébats ressemblent avec le nez bouché. En revanche, un confinement dans l’igloo avec toi, c’est agréable à imaginer. »

Elle vint alors poser sa tête sur mon torse, ce qui m’incita à lui embrasser le sommet du crâne avec douceur. « — Toi, je dirais que ta zone érogène, c’est d’abord le lobe d’oreille, puis ton mamelon gauche. Tu gémis deux fois plus de ce côté. Et je crois qu’à peu près tout ton corps est une zone érogène à bien y réfléchir. » Je riais de bon cœur, je me sentais bien sur l’instant, avant de repenser à mon petit coup de mou de tout à l’heure.

« — C’est sûrement le changement de sujet le plus brutal de l’année, mais j’aimerais te parler de cette partie sciée de mon arbre généalogique. Sauf si tu préfères que l’on reste sur un bon mood de post partie de jambe en l’air. »

Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Lun 1 Avr - 18:01
Kelly Martinez
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The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.


Quel pied ! Comme à chaque fois, c'était extraordinaire. J'en avais eu des amants et des amantes, mais ares étaient ceux qui, d'eux-mêmes, réussissaient à me faire autant grimper aux rideaux. Il fallait avec certains orienter un peu le truc. Mais avec Alejandro, c'était comme si mon corps était la partition de sa virtuosité. Je me sentais bien en sa présence et il était bien la seule personne ici à me faire me dire que trois ans à Madrid pourraient ne pas être aussi horribles que ça.

- Bon alors j'aurais le droit de solliciter encore vos services d'assistant, pour un salaire similaire ?

Nos visages s'étaient rapprochés. Un baiser, c'était agréable. Et une caresse nasale bizarre qui m'amusa tout autant que nos élucubrations à propos des esquimaux.

- Un confinement dans un igloo ? Oublie le côté agréable, tu aurais mes pieds froids sur le ventre H 24.


Puis, il evoqua mes zones érogènes d'apres son expérience. Je me redressa pour le regarder d'un air surpris.

- Tu as analysé tout ça ? Waow je suis impressionnée. Tu es vraiment attentif.

Je trouvais cela adorable.

- Et toi, je crois que tu aimes bien aussi le lobe d'oreille pas vrai ? Et quand je te titille le cou du côté gauche. Bon je ne parle même pas de celui qui est toujours content de le voir, ajoutai-je avec un sourire amusé.

Puis, Alejandro sembla soudain plus sérieux. Alors a mon tour, j'arborai un air plus concentré et me redressai pour mieux lui faire face.

- Oui bien sûr, raconte-moi. Tu sais que tu peux tout me dire. Ça a l'air important pour toi.

Je sentais qu'il éprouvait le besoin d'en parler et cela me faisait plaisir d'être là pour lui, lui ayant, depuis que je le connaissais, toujours été là pour moi. Je me demandais ce qui se passait avec son paternel.

- T'inquiète pour le mood post partie de jambes en l'air. On le retrouvera demain après la déco de to the chez toi. Alors vas-y, je t'écoute.

Je pris contre moi un oreiller et m'assis en face de lui en tailleur, prête à accueillir les informations.


Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   Dim 14 Avr - 14:55
Alejandro Wilson
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The love you gave me, Nothing else can save me, S.O.S.
C’était si bon que je me demandais pourquoi je ne l’avais pas rencontré plus tôt. Pourquoi le destin ne nous avait-il pas réunis plus tôt ? Le destin ? Est-ce que je suis sérieusement en train de parler de destin ? J’ai vraiment perdu la tête, c’est indéniable. Non, pire, je suis en train de sombrer lentement mais sûrement dans cette spirale sans fin qu’est l’amour. Oui, j’en étais là, mon cœur ne m’appartenait déjà plus, pas plus que certaines parties de mon corps, voire la totalité de celui-ci.

« — Tu peux me solliciter où et quand tu veux, sauf sur un toit. La dernière fois n’a pas été un succès, on peut dire. » Oui, en effet, avec le Covid, difficile de l’oublier. Mais je ne pouvais pas nier qu’il y avait eu du bon dans tout ça. « — Il vaudrait mieux éviter de se retrouver à nouveau confinés en même temps. Ça pourrait paraître suspect. » Et comme les rumeurs se répandent vite entre les murs de l’école, mieux vaut éviter d’attraper la mort en même temps.

« — Tes pieds sur mon ventre H24. J’aurais préféré avoir autre chose sur mon ventre, mais je m’en accommoderais. Cependant, je dois reconnaître que l’igloo n’est pas le lieu de vacances le plus sexy. » Et comme nous avions besoin de chaleur, je ne pouvais pas résister à l’envie d’évoquer le fruit de mon analyse et de ma pratique accrue des zones érogènes d’une certaine actrice américaine. Et à en juger par son attitude, mon intervention ne l’avait pas laissée indifférente.

« — Je suis très observateur, ma chère. Ce n’est pas pour rien que j’ai réussi à te donner trois orgasmes. Être attentif, c’est la clé. Ça, et le fait que j’adore te faire grimper aux rideaux. » Et voilà qu’elle essayait à son tour une petite analyse, que j’écoutais attentivement. « — Un point pour le lobe. Ce que tu me fais avec ta bouche, et pas seulement là, avouons-le, est divin. En fait, tu sembles aussi attentive. Je n’avais jamais remarqué que le côté gauche de mon cou était érogène. Et pour le reste, je ne devrais pas te le dire, mais effectivement, à ton contact, le petit soldat est toujours au garde-à-vous. »

Je riais tout en me perdant dans son regard, mais je compris aussi qu’au-delà de la douceur, il me fallait me livrer un peu, sans phare ni humour pour me protéger. J’en avais envie, mais surtout besoin. Ainsi, je pris sur moi pour me redresser, m’adossant à la tête de lit, et pris une grande inspiration. Par où devais-je commencer ?

« — Si l’on peut retrouver le bon mood après ça, je suis preneur » lançai-je, esquissant un faible sourire, conscient que, désormais, je ne pouvais plus faire marche arrière. « — Mon géniteur est actuellement embourbé dans un tourbillon médiatique à cause du hashtag “balance ton théâtre”. Tu as peut-être vu des articles à ce sujet. On parle de harcèlement, d’abus de pouvoir et d’agressions sexuelles, évidemment. Le pire, c’est que c’est sûrement vrai. L’homme qui m’a donné la vie a toujours été obsédé par le prestige de son nom et par le travail qu’il a consacré au théâtre et à la recherche. Il ne tolérait pas la médiocrité. Quand j’étais jeune, je voulais pourtant le rendre fier. Ainsi, j’ai fait mes études à Londres, j’ai même intégré la Royal Shakespeare Company. Mais rien, il ne laissait rien paraître, pas de compliments, pas de fierté, juste le néant total. En revanche, il aimait être courtisé, surtout par de jeunes femmes. Il détenait du pouvoir, et il en a eu davantage en siégeant au conseil de la RSC. C’est vraiment une mauvaise personne, tu peux me croire. Et je me demande constamment comment ma mère a pu aimer cet homme. »

Pause ! J’avais besoin de marquer une pause pour remettre mes idées en place et choisir mes mots. Car c’était la première fois que je me livrais de cette manière à quelqu’un. Ce n’était pourtant pas facile, et cela remuait beaucoup de choses en moi. Mais je devais me reprendre, peut-être que cela finirait par aller mieux ensuite.

« — Il y a huit ans, quand j’étais à New York, au plus mal, il est venu me chercher. J’ai eu un regain d’espoir. Mais j’ai vite déchanté lorsqu’il m’a dit qu’il le faisait pour éviter un énième scandale. Qu’il refusait de me laisser salir son nom comme ça ! Et puis, “des pédales qui se suicident, c’est monnaie courante dans le milieu.” Ce sont mot pour mot ses paroles. Je venais de perdre mon meilleur ami, mon complice, mon frère d’encre, comme on disait. Et voilà ce que Théodore Wilson m’a balancé. Certes, j’étais complètement défoncé, mais j’ai gardé ces paroles en tête. »

Une fois de plus, j’avais besoin d’une pause. Parler de Tom faisait ressurgir beaucoup de choses tout en le faisant un peu revivre. Il me manquait, et j’en prenais pleinement conscience même après toutes ces années.

« — Tout ça pour en arriver à mon séjour à Londres. J’ai donc découvert l’existence de ma belle-mère. Cette femme a contacté ma mère et moi pour nous informer que l’autre enfoiré était au plus mal, et à l’hôpital qui plus est. À peine arrivés, des journalistes nous attendaient. Ils se demandaient si nous venions pour témoigner. Sur le moment, j’ai trouvé ça étrange, mais je n’ai pas cherché à creuser. La marâtre, qui avait au moins vingt ans de moins que mon géniteur, est venue nous chercher pour nous conduire non pas à l’hôpital, mais dans cette demeure cossue qu’elle partage avec le maître des lieux. Figure-toi qu’il nous a fait venir par cet odieux stratagème, pour que nous témoignions en sa faveur. Il voulait que ma mère atteste qu’il était un bon mari, un homme intègre. Et il voulait que je témoigne également pour dire à quel point il était un bon père et qu’il m’avait inspiré. Bref, il voulait qu’on mente pour le couvrir. J’étais hors de moi, tu ne peux même pas imaginer. Ton appel est presque tombé au bon moment, quand on y pense. Enfin bref, c’est à peu près tout. C’était douloureux au début, mais se confier à quelqu’un fait du bien, surtout à toi. Je sais que je peux te faire confiance les yeux fermés, et sache que tu peux aussi me faire confiance. Donc, si tu veux te confesser, je suis là. »

Sujet: Re: The love you gave me Nothing else can save me, S.O.S. [Ft Alej]   
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